Tylophora indica (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


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Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Tylophora indica (Burm.f.) Merr.


répartition en Afrique (naturalisé)
1, ramille en fleurs ; 2, fleur en coupe longitudinale ; 3, gynostège ; 4, pollinie ; 5, follicules. Source: PROSEA
Protologue : Philipp. Journ. Sci., Bot. 19: 373 (1921).
Famille : Asclepiadaceae (APG: Apocynaceae)
Nombre de chromosomes : 2n = 22

Noms vernaculaires

  • Ipéca sauvage (Fr).
  • Emetic swallow wort, Indian ipecachuanha (En).

Origine et répartition géographique

Tylophora indica a une aire de répartition importante, de l’Inde et du Sri Lanka jusqu’en Asie du Sud-Est. En Afrique, il a été introduit aux Seychelles et sur l’île Maurice, où il s’est naturalisé.

Usages

Les racines ont un goût doux virant à l’acide, une odeur agréable, et sont considérées comme toxiques, émétiques ou toniques, selon la dose. La décoction de racine se prend pour traiter l’asthme, la bronchite, la dysenterie et la diarrhée.

En Inde, on considère que les feuilles séchées ont des propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires et anti-appétentes, et elles sont utilisées pour détruire la vermine. Les tiges donnent des fibres fines, soyeuses et résistantes.

Production et commerce international

En Inde, les racines de Tylophora indica sont couramment commercialisées à des fins médicinales.

Propriétés

Différentes parties de Tylophora indica contiennent une série d’alcaloïdes de type furoquinoline, dont les tyloïndicines A–J, la tylophorinicine, la O-méthyl tylophorinidine, le tyloïndane, la tylophorine et la tylophorinine ainsi que des alcaloïdes indolizidiniques : la septicine et l’isotylocrébrine. On a démontré que les alcaloïdes de Tylophora ont des propriétés anti-asthmatiques, anti-inflammatoires et anti-anaphylactiques. Les alcaloïdes isolés des parties aériennes ont montré une action amibicide significative contre Entamoeba histolytica. De ces alcaloïdes, la tylophorine et la tylophorinine étaient considérablement plus efficaces que les médicaments de référence. La tylophorine s’est avérée être très efficace contre l’appendicite et les infections hépatiques chez des animaux de laboratoire. On note que la tylophorinidine serait un alcaloïde antitumoral potentiel. En général, le potentiel de ces composés pour un usage chez l’homme est considéré comme faible à cause de leur toxicité considérable. Des alcaloïdes purs administrés en une seule dose (12–100 mg/kg) à des rats mâles ont provoqué de l’inactivité, une détresse respiratoire, une salivation, un écoulement nasal et de la diarrhée. La DL50 par voie orale était de 35,3 mg/kg, bien que de petites doses journalières (1,25–2,5 mg/kg) n’aient donné aucun signe d’empoisonnement ou de décès chez des animaux de laboratoire. La tylophorine et la tylophorinine provoqueraient des dermatites chez l’homme, produisant des démangeaisons, des rougeurs, des gonflements et des éruptions sur la peau. L’extrait brut de feuilles a inhibé la réaction d’hypersensibilité retardée aux globules rouges de moutons chez des rats lorsque le mélange d’alcaloïdes était administré avant et après l’immunisation avec ces cellules. Le mélange d’alcaloïdes isolé des feuilles inhibait également la sensibilité au contact chez des souris lorsque administré avant ou après une sensibilisation par contact.

Différents extraits de feuilles et de tiges ont montré une activité anticancéreuse significative contre 2 tumeurs transplantables de référence, la leucémie lymphoïde L1210 et la leucémie lymphocytaire P388 chez des souris.

En Inde, des essais cliniques préliminaires sur des patients atteints d’asthme bronchique et de rhinite allergique, avec des infusions de feuilles, ont donné un net soulagement des symptômes pendant quelques semaines dans 40–50% des cas, mais également des effets secondaires graves dont des lésions buccales, l’agueusie et des vomissements. Sur des animaux de laboratoire, la DL50 était de 2 mg/kg. L’extrait aqueux de feuilles a montré une amélioration significative des fonctions cognitives de souris lors d’essais de laboratoire. Des extraits méthanoliques de feuilles ont montré une action antioxydante significative et dose-dépendante in vitro. L’extrait méthanolique de feuilles a montré une activité hépatoprotectrice sur des dégâts sur le foie induits au tétrachlorure de carbone chez des rats albinos.

L’extrait brut de feuilles a présenté une activité antibactérienne plus élevée que les extraits de racines et de pousses contre une série de bactéries pathogènes. Les composés purs affichaient une forte activité antibactérienne à de faibles concentrations. En contraste, la culture d’Escherichia coli n’était pas inhibée, même à des concentrations plus élevées d’extraits bruts ou de composés purs extraits. Les extraits bruts et les composés purs ont également montré une activité antifongique contre une série de champignons pathogènes.

L’extrait brut de feuilles a montré une activité anti-appétente plus élevée contre Spodoptera litura que les extraits de tiges et de racines. Parmi les composés purs isolés, la tylophorine a montré l’activité anti-appétente la plus élevée suivie de la septicine et de l’O-méthyl tylophorinidine. Les extraits de parties aériennes et les alcaloïdes isolés ont montré une inhibition significative de l’alimentation des larves de différents ravageurs des cultures. Falsifications et succédanés

En Asie, les feuilles de Tylophora indica sont utilisées comme substitut de l’ipéca (Psychotria ipecacuanha (Brot.) Stokes), d’Amérique tropicale, pour soigner la dysenterie.

Description

  • Liane mince, généralement poilue, atteignant 3 m de long ; rhizomes courts, de 3–4 mm d’épaisseur, noueux, racines nombreuses, fines.
  • Feuilles opposées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 1–2 cm de long ; limbe ovale-oblong à presque circulaire, de 3–8 (–10) cm × 1,5–6(–8) cm, base cordée ou arrondie, apex aigu ou obtus, papyracé.
  • Inflorescence : cyme axillaire ombelliforme ou parfois 2 cymes ombellées superposées, plus courtes ou aussi longues que les feuilles, à fleurs nombreuses ou peu nombreuses.
  • Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle de 1,5–4 cm de long, mince, à poils courts ; sépales étroitement triangulaires, de 1,5–2,5 mm de long, apex aigu ; corolle vert jaunâtre pâle, de 1–1,5 cm de diamètre, lobes ovales, de 5–6,5 mm de long, soudés à la base, apex arrondi, glabre à l’extérieur, légèrement poilue à l’intérieur ; couronne constituée de 5 lobes épaissis, obovales, atteignant 1,8 mm de long, soudés en partie à la colonne staminale, longuement acuminés à l’apex ; anthères à petit appendice membraneux à l’apex ; ovaire semi-infère, 2-loculaire, style en colonne, tête du stigmate à 5 côtés, d’environ 0,8 mm de diamètre.
  • Fruit : paire de follicules étalés, chacun ellipsoïde, de 5–10 cm de long, apex effilé, contenant de nombreuses graines.
  • Graines à touffe de poils blancs.

Autres données botaniques

Le genre Tylophora comprend environ 35 espèces en Afrique tropicale. Il a besoin d’une révision taxinomique générale ; actuellement, seules des révisions partielles existent pour l’Australie, la Papouasie (Indonésie), la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Îles Salomon. Le nombre d’espèces présentes en Asie du Sud-Est est inconnu.

Plusieurs autres espèces de Tylophora en Afrique tropicale sont utilisées en médecine.

Tylophora conspicua

Tylophora conspicua N.E.Br. est présent du Liberia jusqu’au Burundi et en Tanzanie et vers le sud jusqu’en Angola et au Zimbabwe. Au Ghana, on applique les feuilles broyées, mélangées à du piment, sur le pian. Les racines mélangées aux fruits de Piper guineensis Schumach. & Thonn. sont utilisées en lavement pour traiter les douleurs dorsales. Les feuilles broyées sont appliquées sur les ulcères et les blessures pour améliorer la guérison. La fraction brute et la fraction alcaloïde d’un extrait de feuilles ont produit un effet d’inhibition de l’ulcération gastrique lié à la dose chez des rats mâles albinos.

Tylophora coriacea

Tylophora coriacea Marais se rencontre aux Comores, à la Réunion et à Maurice. Il est considéré comme rare. Aux Comores, le jus des parties aériennes broyées se prend pour traiter l’asthme. A l’île Maurice, l’infusion de tige feuillée se prend comme émétique. Il est généralement employé lors des crises d’asthme. Des tiges et des feuilles, on a isolé des alcaloïdes, des flavonoïdes, des saponines et des phénols. L’extrait de feuilles à l’acétone a montré une activité antioxydante modérée in vitro.

Tylophora glauca

Tylophora glauca Bullock est présent en Côte d’Ivoire, au Togo, au Nigeria et au Congo. Au Congo, les feuilles sont consommées comme légume pour traiter les problèmes cardiaques et le mal de ventre. L’infusion est utilisée pour laver les bébés pour les rendre plus résistants. Des tiges et des feuilles, on a isolé des alcaloïdes, des saponines et des phénols. L’extrait méthanolique de feuilles a montré une activité antibactérienne et antifongique modérée in vitro.

Tylophora sylvatica

Tylophora sylvatica Decne. se rencontre dans presque toute l’Afrique tropicale humide, y compris Madagascar. Dans le sud du Sénégal, on absorbe la décoction ou la macération de feuilles ou de racines comme boisson pour traiter le sang dans les selles et les entorses. L’infusion de feuilles se boit pour traiter les douleurs abdominales, la constipation, l’impuissance et comme tonique. Le latex est appliqué sur la peau pour extraire les épines. Dans le sud de Nigeria et au Congo, les feuilles ou leur jus sont appliqués sur les plaies et les infections cutanées. La décoction de parties aériennes se prend pour traiter la fièvre. Au Congo, la décoction de parties aériennes se prend pour arrêter le risque d’avortement, et également en cas de troubles de la menstruation. Il est également utilisé comme antitussif. Des parties aériennes, on a isolé plusieurs hétérosides stéroïdiques, dont la tylogénine, qui présente des propriétés anti-allergiques significatives dans des essais sur des lapins.

Croissance et développement

Tylophora indica fleurit et fructifie toute l’année s’il y a assez d’eau. La teneur en alcaloïdes augmente en particulier dans les feuilles pendant la floraison.

Ecologie

Tylophora indica est présent principalement le long des côtes sur sols sableux, particulièrement sur des dunes stabilisées et dans des plantations de cocotiers sur sols sableux, du niveau de la mer jusqu’à 900 m d’altitude.

Multiplication et plantation

Tylophora indica se multiplie par graines et par techniques in vitro.

Maladies et ravageurs

En Afrique, aucun ravageur ou maladie n’est décrit pour Tylophora indica, mais en Australie et en Inde, plusieurs espèces de papillons consomment les feuilles. Les racines sont souvent infestées par des nématodes.

Récolte

Les racines et les feuilles de Tylophora indica peuvent être récoltées au fil des besoins.

Ressources génétiques

Aux Seychelles et à l’île Maurice, Tylophora indica est relativement commun. En Inde, il est cependant surexploité dans de nombreux endroits et une perte de la diversité génétique peut de ce fait survenir.

Perspectives

Des extraits et des alcaloïdes isolés de Tylophora indica montrent une grande variété d’effets intéressants en pharmacologie (par ex. antimicrobiens, antitumoraux, anti-asthmatiques, anti-allergiques et hépatoprotecteurs). Une recherche plus approfondie est cependant nécessaire pour étudier entièrement les possibilités de ces extraits. On considère que le potentiel des alcaloïdes purifiés en médecine est faible en raison de leur toxicité. Ils peuvent présenter un intérêt comme composés de départ dans le développement d’analogues moins toxiques.

Références principales

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Sources de l’illustration

  • Kiew, R., 2001. Tylophora R.Br. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 564–568.

Auteur(s)

  • G.H. Schmelzer, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Schmelzer, G.H., 2012. Tylophora indica (Burm.f.) Merr. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le 18 décembre 2024.


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