Thevetia peruviana (PROTA)

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Thevetia peruviana (Pers.) K.Schum.


Protologue: Engl. & Prantl, Nat. Pflanzenfam. IV, 2 : 159 (1895).
Famille: Apocynaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 20

Synonymes

  • Thevetia neriifolia Juss. ex Steud. (1841),
  • Cascabela thevetia (L.) Lippold (1980).

Noms vernaculaires

  • Laurier jaune des Indes, laurier à fleurs jaunes, chapeau de Napoléon, bois à lait (Fr).
  • Yellow oleander, lucky nut tree, trumpet flower, milk bush, exile tree, be-still tree (En).
  • Loendro amarelo, chapéu de Napoleão (Po).
  • Mbagi (Sw).

Origine et répartition géographique

Thevetia peruviana est originaire d’Amérique tropicale, et est largement cultivé à travers les tropiques comme plante ornementale, y compris en Afrique tropicale.

Usages

Thevetia peruviana est utilisé à travers les tropiques comme plante médicinale, en dépit de sa toxicité. Une décoction d’écorce ou de feuilles est absorbée comme laxatif et comme émétique, et elle est réputée efficace pour soigner les fièvres intermittentes. Au Sénégal, on absorbe de l’eau dans laquelle on a fait macérer des feuilles et de l’écorce pour soigner l’aménorrhée. Au Mali, on applique le latex pour ramollir les cors au pied et les callosités. En Côte d’Ivoire et au Bénin, le jus des feuilles est utilisé en gouttes pour les yeux et en gouttes pour le nez pour guérir les violents maux de tête ; on l’emploie aussi en gouttes dans les narines pour ranimer les personnes évanouies et pour guérir les rhumes. Les Luos du Kenya emploient de l’eau dans laquelle on a écrasé des feuilles pour traiter les rhumes. Les graines peuvent être employées comme purgatif. L’huile des graines est employée en Inde en application externe pour traiter les infections de la peau. Il faut prendre des précautions dans toutes les applications médicales, en particulier en usage interne, car les doses toxiques ne sont supérieures que de peu aux doses thérapeutiques. Au Bénin et en Ouganda, on prend une infusion de racines pour traiter les morsures de serpents. Au Ghana, on absorbe une décoction de feuilles pour traiter la jaunisse, la fièvre, et comme purgatif contre les vers intestinaux. L’écorce et les graines sont employées comme poison contre les rats, et également à des fins criminelles. En Afrique australe et au Cameroun, les graines sont employées comme poison de flèche et poison d’épreuve. En Inde et au Sri Lanka, les graines étaient employées pour commettre des suicides ou des homicides. D’autres rapports font état de l’emploi des graines comme abortif. Les graines agissent comme un poison de contact ; réduites en bouillie avec une solution de savon, elles sont employées comme insecticide.

Au Ghana et en Ouganda, le bois est employé pour faire des manches d’outil et des perches de construction. Il est également employé comme combustible. La pulpe des fruits est parfois consommée. Le feuillage n’est pas brouté par le bétail, et la plante est utile pour faire des haies vives. Thevetia peruviana est communément planté comme arbre ornemental dans les jardins, et également en clôtures. Dans les climats frais, on peut le cultiver en serre dans des bacs, et à l’extérieur en été. On le plante aussi dans un but d’ombrage et de conservation des sols. Après purification, l’huile de graines toxique à l’origine est propre à la consommation.

Production et commerce international

Thevetia peruviana est généralement cultivé dans des jardins familiaux pour produire des médicaments locaux et comme arbre d’ornement. Les plantes ne font pas l’objet d’un commerce international en Afrique.

Propriétés

Presque toutes les parties de Thevetia peruviana, dont le latex, sont très toxiques, les graines l’étant au plus haut point. Les principes actifs sont des hétérosides cardiaques du type cardénolide. Le poison affecte surtout le système cardiovasculaire (provoquant divers types d’arythmie, comme la bradycardie sinusale) et l’appareil gastro-intestinal. Les vomissements sont un symptôme fréquent d’intoxication, dans environ 30% des cas ; des changements ischémiques (réduction de l’irrigation sanguine) se produisent dans environ 40% des cas, et des palpitations dans 10%. La cause la plus sérieuse et la plus immédiate de décès est la défaillance vasculaire périphérique.

Les hétérosides cardiaques de Thevetia peruviana sont des triosides ou des monosides, c’est-à-dire qu’ils comprennent une unité aglycone combinée à 3 ou à 1 fractions de sucre, selon le cas. Ces aglycones sont soit la digitoxigénine soit les composés voisins cannogénine ou cannogénol. C’est un trioside, la thévétine, qui est le principal composant des graines. C’est un mélange de cerbéroside (thévétine B) et de thévétine A dans la proportion 2:1. Parmi les monosides isolées des graines, on trouve la nériifoline, la cerbérine (2’-O-acétylnériifoline), le péruvoside (cannogénine-thévioside), le ruvoside (cannogénol-thévioside) et l’acide pérubosidique (pérusitine).

Le péruvoside est celui qui a été étudié le plus à fond. Un travail préliminaire sur ses effets cardiotoniques a montré qu’il exerce un effet inotrope positif rapide et puissant sur des animaux de laboratoire, comparable à ceux de l’ouabaïne. A doses thérapeutiques, le péruvoside a provoqué une chute dans la pression de la cavité cardiaque droite, et une augmentation du débit cardiaque. En outre, on a trouvé que le péruvoside inhibait l’activité de la Na+,K+-ATPase et qu’il avait un fort effet inhibiteur concurrentiel sur la liaison de la (3H)-ouabaïne avec cette enzyme. Les effets inhibiteurs sur l’activité de l’enzyme sont plus forts que l’effet inotrope positif.

Des essais cliniques à grande échelle ont montré que toutes les formes d’insuffisance cardiaque peuvent être traitées avec succès avec le péruvoside, et qu’une compensation peut être maintenue durant un traitement continu chez environ 85% des patients. Cependant, le péruvoside n’est plus employé dans la médecine occidentale en raison des difficultés de dosage, de la faible différence entre doses thérapeutique et toxique, et de la faible biodisponibilité due à la dissociation rapide. L’emploi du péruvoside dans des médicaments contre l’herpès a fait l’objet d’un brevet.

Parmi les autres hétérosides cardiaques de Thevetia peruviana, le mélange de thévétine a un effet pratiquement identique à celui de l’ouabaïne, mais bien moins puissant. Il a effectivement été employé cliniquement dans des cas de décompensation cardiaque, bien que sa dose efficace soit assez proche de sa dose toxique. En tant qu’hétéroside cardiaque, le cerbéroside (thévétine B) est bien plus puissant que la thévétine A et que les monosides voisins, nériifoline et cerbérine.

On a isolé à partir des feuilles un ensemble d’hétérosides des groupes flavanone et flavonol, et plusieurs d’entre eux ont montré des effets inhibiteurs contre la transcriptase inverse du VIH-1 et l’intégrase du VIH-1.

L’huile de graines a montré une forte action antibactérienne, notamment contre Bacillus subtilis et Staphylococcus aureus. Différents extraits de feuilles et extraits de graines ont montré un fort effet antiappétitif sur les limaces et certains insectes (dont les termites) lorsqu’on les pulvérise sur les cultures, ainsi qu’une nette action nématicide. L’extrait de feuilles était également toxique pour Rhizoctonia solani.

Les graines contiennent 57–63% d’huile, qui après purification se compose principalement d’acide oléique (60%), d’acide palmitique (16%), d’acide stéarique (11%), d’acide linolénique (7%) et d’acide linoléique (5%). L’huile peut être détoxifiée et pourrait servir d’huile végétale à usage domestique.

Falsifications et succédanés

Des hétérosides cardiaques sont présents dans plusieurs autres genres d’Apocynaceae, par ex. Cerbera et Strophanthus. Le cerbéroside (thévétine B) se trouve par exemple chez Cerbera odollam Gaertn.

Dans la médecine actuelle, les hétérosides cardiaques ne sont appliqués que dans des formes particulières de maladies cardiaques. Dans le monde occidental, on emploie de préférence, en général, la digoxine extraite de Digitalis lanata Ehrh., ou dans des cas aigus des strophanthines (par ex. ouabaïne) extraites de Strophanthus spp. Bien que le péruvoside ait des effets similaires, il ne joue pas un rôle important en médecine.

Description

  • Arbuste ou petit arbre jusqu’à 8 m de haut ; rameaux glabres, à écorce grise et latex blanc.
  • Feuilles disposées en spirale, simples et entières, presque sessiles ; stipules absentes ; limbe lancéolé-linéaire, de 6–15 cm × 0,5–1 cm, base décurrente sur le pétiole court, apex longuement acuminé, coriace, nervures latérales indistinctes.
  • Inflorescence : cyme terminale ou apparemment axillaire, comprenant un petit nombre de fleurs ; bractées petites, linéaires.
  • Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, légèrement odorantes ; pédicelle de 1–2 cm de long ; sépales ovales, d’environ 1 cm de long, aigus, étalés ; tube de la corolle en forme de trompette, de 35–45 cm de long, lobes de la couronne petits, densément pubescents, alternant avec les étamines, lobes de la corolle largement oblongs, d’environ 3 cm de long, se recouvrant, jaunes à rose pêche, rarement blancs ; étamines insérées près du sommet du tube de la corolle, incluses, anthères presque sessiles ; ovaire supère, composé de 2 carpelles fusionnés dans leur moitié inférieure, style long et mince, tête du pistil formée d’une partie basale à 5 côtes et d’un sommet en forme de cône.
  • Fruit : drupe globuleuse déprimée ou en forme de navet, de 3–4 cm de diamètre, vert jaunâtre, noire à maturité, renfermant 2–4 graines dans l’endocarpe très dur.
  • Graines obovoïdes, d’environ 2 cm × 1,5 cm, aplaties. Plantule à germination épigée.

Autres données botaniques

Le genre Thevetia comprend 8 espèces, et est proche du genre Cerbera, qui a également des feuilles disposées en spirale et des fruits drupacés, mais en diffère par ses fruits constitués de deux parties libres. En 1980, on avait proposé de transférer toutes les espèces du genre Thevetia, à l’exception de Thevetia ahouai (L.) DC., dans le genre Cascabela, et le nom de Cascabela thevetia (L.) Lippold fut publié en remplacement de Thevetia peruviana. Toutefois, cette idée n’a pas été généralement acceptée.

Croissance et développement

Dans les régions sans variation saisonnière marquée, Thevetia peruviana fleurit et fructifie toute l’année, mais avec un maximum dans la floraison durant la saison pluvieuse. Les fruits mûrs restent sur la plante pendant longtemps. La plante rejette bien. Elle élimine par son ombrage la végétation voisine, et sa litière est allélopathique.

Ecologie

Dans son milieu naturel, Thevetia peruviana se rencontre dans la forêt sempervirente des basses terres ou dans les ripisylves, à 50–200 m d’altitude. Elle est tolérante à la sécheresse, et moyennement tolérante au sel.

Multiplication et plantation

Thevetia peruviana peut être multipliée par graines ou par boutures. Les cultivars sont multipliés par boutures semi-matures de pousses terminales ou par sections de tige. Les graines peuvent être conservées jusqu’à 3 mois avant le semis ; le taux de germination est d’environ 80%. Il y a environ 300 graines/kg. La multiplication in vitro par morphogenèse directe de pousses, sans phase intermédiaire de cal, est également possible. Cette méthode peut être employée pour la multiplication massive de matériel végétal supérieur.

Gestion

Thevetia peruviana est cultivé en plein soleil ou sous un ombrage léger, dans des sols limoneux fertiles et bien drainés avec un apport supplémentaire de terreau de feuilles, mais il pousse aussi dans des sols plutôt pauvres et secs. Les plantes ont un enracinement superficiel et doivent être protégées contre les vents forts. On pince le sommet des tiges des jeunes plantes pour favoriser un port buissonnant, et les plantes installées sont taillées après la floraison ou juste avant la saison de croissance pour provoquer une floraison abondante.

Maladies et ravageurs

Au Ghana, Thevetia peruviana est l’hôte de prédilection de la plante parasite Cuscuta sp . En serre, on peut avoir des invasions de cochenilles, d’araignées rouges et de pucerons.

Récolte

Les différentes parties utiles de la plante peuvent être récoltées selon les besoins.

Rendement

Une plante produit 400–800 fruits/an, selon la pluviométrie et l’âge de la plante.

Traitement après récolte

Les fruits mûrs de Thevetia peruviana sont séchés au soleil et fendus pour en tirer les graines.

Ressources génétiques

La culture répandue de Thevetia peruviana comme plante ornementale dans tous les tropiques réduit au minimum le risque d’érosion génétique.

Sélection

Une sélection ornementale de Thevetia peruviana à fleurs blanches est commercialisée sous le nom de cultivar ‘Alba’.

Perspectives

Du fait que l’on préfère en médecine cardiaque la digitaline et l’ouabaïne au péruvoside, il est peu probable que Thevetia peruviana devienne une importante ressource médicinale. En raison de la toxicité de toutes les parties de la plante, son emploi en médecine traditionnelle doit être découragé. Ses potentialités comme plante d’ornement sont plus brillantes.

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Sources de l'illustration

  • van Valkenburg, J.L.C.H. & Horsten, S.F.A.J., 2001. Thevetia peruviana (Pers.) K. Schum. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 544–546.

Auteur(s)

  • G.H. Schmelzer, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Schmelzer, G.H., 2006. Thevetia peruviana (Pers.) K.Schum. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 12 décembre 2024.


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