Tamarix aphylla (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


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Tamarix aphylla (Jusl.) H.Karst.


Protologue: Deut. Fl. : 641 (1882).
Famille: Tamaricaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 24

Synonymes

Tamarix articulata Vahl (1791).

Noms vernaculaires

Tamaris aphylle, tamaris à galles (Fr). Athel tree, leafless tamarisk, athel tamarisk, tlaie of Morocco (En).

Origine et répartition géographique

En Afrique tropicale, Tamarix aphylla se rencontre dans les zones sèches depuis la Mauritanie et le Sénégal jusqu’à la Somalie. Il est également présent en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et il s’étend vers l’est jusqu’en Inde. Il a été introduit en Afrique du Sud, à Madagascar, au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie.

Usages

En Afrique de l’Ouest, le bois est utilisé en menuiserie et pour le tournage. En Ethiopie, on s’en sert en construction, comme bois de feu et pour la production de charbon de bois. Il se prête à la confection de mobilier, d’instruments agricoles, de piquets de clôture et de caisses.

En Ethiopie, les pousses sont utilisées comme fourrage et servent à soigner la gale chez les chameaux. En Inde, l’écorce sert d’astringent et à traiter les affections cutanées telle que l’eczéma. En tant que plante auxiliaire, Tamarix aphylla convient bien à la fixation des dunes, à la conservation et la stabilisation des sols, comme rideau-abri et comme brise-vent. Planté en lignes ou en bandes, il arrête efficacement les feux de brousse : en effet, ses feuilles excrètent du sel qui supprime le sous-étage et la litière ne brûle pas en raison de la forte teneur en sel. Des galles apparaissent lorsque les fleurs et les branches sont attaquées par la cécidomyie (Eriophyes tlaie). Réduites en poudre et mélangées à de l’huile, ces galles servent en mégisserie à tanner les peaux de chèvres et de moutons. L’écorce est parfois également utilisée pour la confection du cuir et comme mordant pour la teinture. Tamarix aphylla est fréquemment planté comme arbre d’ombrage et d’ornement, et souvent comme arbre d’alignement. Les rameaux servent quelquefois en vannerie.

Propriétés

Le bois de cœur de Tamarix aphylla, blanc crème, ne se distingue pas nettement de l’aubier. Il présente souvent un contrefil. Les surfaces sciées sur quartier ont une figure argentée ou bien une apparence moirée à ondulée. C’est un bois moyennement lourd, avec une densité d’environ 680 kg/m³ à 12% d’humidité, et assez dur. Il se fend souvent à la coupe. Les panneaux sciés sur dosse ont tendance au tuilage et au gauchissement lors du séchage, c’est pourquoi il est recommandé de les scier sur quartier. Les taux de retrait de l’état vert à anhydre sont d’environ 2,7% dans le sens radial et de 12,4% dans le sens tangentiel. Le bois est un peu difficile à usiner, mais il se polit et se tourne bien en donnant une surface d’une belle brillance. Il est généralement durable s’il est utilisé à l’intérieur, mais sensible aux termites. Il se traite facilement avec des produits de conservation destinés à l’usage extérieur. Il convient moins bien à la mise en pâte car sa teneur en cellulose est trop faible, mais se prête en revanche à la fabrication de panneaux de particules.

Les galles contiennent jusqu’à 55% de tanin, les rameaux près de 16% et l’écorce environ 8,5% ; le bois en contient lui aussi. Un polyphénol, l’acide tamarixellagique, est présent dans les galles, de même que l’acide déshydrodigallique et l’acide déshydrotrigallique.

Description

Arbre de petite taille atteignant 15(–20) m de haut, sempervirent ; fût habituellement droit, jusqu’à 80(–90) cm de diamètre ; surface de l’écorce se fissurant, brun rougeâtre à grise ; rameaux retombants. Feuilles alternes, réduites à des écailles engainantes de 1,5–4 mm de long et de 1 mm de diamètre sur les rameaux, brusquement tronquées et à minuscule pointe, à glandes excrétant du sel, rameaux plus grands à feuilles écailleuses persistantes. Inflorescence : épi atteignant 6(–8) cm de long, inséré à proximité du sommet des rameaux. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, presque sessiles ; sépales libres, presque circulaires, d’environ 1,5 mm de long, verts ou rosés ; pétales libres, oblongs, d’environ 2 mm de long, blancs ; étamines d’environ 2 mm de long ; disque irrégulièrement lobé entre les points d’insertion des étamines ; ovaire supère, obovoïde, d’environ 1,5 mm de long, glabre, style conique, stigmates 3. Fruit : capsule ovoïde de 4–5 mm de long, à 3 valves, contenant de nombreuses graines. Graines d’environ 0,5 mm de long, munies d’une touffe de poils apicale d’environ 3 mm de long.

Autres données botaniques

Le genre Tamarix comprend quelque 50 espèces d’arbustes et d’arbres xérophytes et halophytes. Il est limité à l’Ancien Monde, mais certaines espèces ont été naturalisées dans les zones arides des Amériques et d’Australie. Près de 7 espèces sont spontanées en Afrique tropicale, plusieurs autres ayant été introduites à partir de l’Asie et de l’Europe en Afrique tropicale. La valeur des caractéristiques du disque de la fleur, considérée comme importante pour pouvoir distinguer les espèces entre elles, est remise en cause. Une révision du genre conduira probablement à limiter le nombre des espèces.

D’autres Tamarix spp. ont de nombreux usages en commun avec Tamarix aphylla, notamment en tant que source de bois de feu et dans le cadre de la gestion des sols.

Tamarix nilotica

Tamarix nilotica (Ehrenb.) Bunge est un arbre de petite taille présent au Soudan, en Erythrée, en Ethiopie, à Djibouti, en Somalie, au Kenya et en Tanzanie, de même qu’en Egypte, en Israël et au Liban. Au Kenya, on s’en sert pour la construction d’habitations et comme bois de feu. Au Soudan, l’écorce comme les galles soignent à la fois la fièvre et les refroidissements et il a été prouvé que des extraits méthanoliques des deux avaient une action antiplasmodium modérée.

Tamarix senegalensis

Tamarix senegalensis DC. a été signalé au Cap-Vert, en Mauritanie et au Sénégal. En Mauritanie, on utilise le bois pour la construction d’habitations et pour la confection de piquets de tentes et de manches d’outils. Les chameaux se nourrissent des rameaux. L’arbre donne un exsudat que l’on récolte et dont on se sert comme édulcorant. Au Sénégal, on utilise en collyre la décoction de rameaux pour soigner la conjonctivite, et la macération de fruits contre la rhinite.

Tamarix usneoides

L’aire de répartition de Tamarix usneoides E.Mey. ex Bunge s’étend depuis l’Angola et la Namibie jusqu’à l’Afrique du Sud. En Namibie, il est très prisé comme source de bois de feu et le bétail mange les branches feuillées. On boit la décoction de racine en cas de diarrhée et d’indigestion, et contre les maux d’estomac.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes.
  • Vaisseaux : (4 : bois à zones semi-poreuses) ; 5 : bois à pores disséminés ; (11 : vaisseaux fréquemment en amas) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 24 : ponctuations intervasculaires minuscules (très fines) ( 4μm) ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; (45 : vaisseaux de deux classes de diamètre distinctes, bois sans zones poreuses) ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; 90 : cellules de parenchyme fusiformes ; 91 : deux cellules par file verticale ; (92 : quatre (3–4) cellules par file verticale).
  • Rayons : 99 : rayons larges couramment > 10-sériés ; 102 : hauteur des rayons > 1 mm ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; (110 : présence de cellules bordantes) ; 114 : 4 rayons par mm.
  • Structure étagée : 120 : parenchyme axial et/ou éléments de vaisseaux étagés.
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons.

(P. Ng’andwe, H. Beeckman & P.E. Gasson)

Croissance et développement

En conditions favorables, c’est-à-dire lorsque la nappe phréatique est accessible, la croissance est rapide. Sur les collines sableuses de Somalie, le taux de survie 7 ans après la plantation était de 68%, la hauteur moyenne de 4,9 m et le diamètre moyen de fût de 8,5 cm. Au Soudan, des boutures plantées dans des champs irrigués ont eu un taux de survie de 55–80% au bout de 2 ans, avec une hauteur moyenne de 3 m. Le système racinaire de Tamarix aphylla qui atteint 35 m dans le sens horizontal et 20 m dans le sens vertical, puise dans les nappes d’eau profondes.

Ecologie

Tamarix aphylla se rencontre en forêt claire décidue et dans les fourrés sur des sols sableux, des dunes, en bordure de canal et de rivière, comme dans les déserts salés jusqu’à 1700 m d’altitude. Une fois qu’il a pris racine, il tolère la sècheresse, de fortes concentrations de sel et supporte aussi bien des températures élevées que celles pouvant descendre jusqu’à –6°C. Il pousse dans des zones dont la pluviométrie est de (100–)250–500(–1200) mm/an.

Multiplication et plantation

On compte 100 000–300 000 graines par kg. Les graines de Tamarix aphylla perdent rapidement leur viabilité. Pour la régénération naturelle, il faut que la dissémination des graines et les inondations coïncident. La multiplication se fait souvent avec des boutures de 10 cm de long prélevées sur des pousses apparues lors de la dernière période de croissance, et mises en terre dans du sable humide. Les boutures de 30–40 cm de long et de 0, 5–1 cm de diamètre servent aussi à la plantation en pépinière ; elles sont prêtes à être repiquées au champ au bout d’environ 5 mois. Il convient de protéger les jeunes plants contre les herbivores.

Gestion

Des plantations à grande échelle ont été effectuées en Israël, au Koweït, aux Etats-Unis et en Australie. En Israël, on pratique l’irrigation au goutte-à-goutte avec de l’eau de mer. Aux Etats-Unis comme en Australie, l’espèce s’est acclimatée et dans ce dernier pays elle passe pour une adventice envahissante. Aux Etats-Unis, on a tenté d’éradiquer plusieurs des Tamarix spp. introduits tout en tâchant de préserver Tamarix aphylla qui est considéré comme une espèce utile.

Si l’on plante en réduisant l’espacement, cela peut provoquer un stress hydrique, mais d’autre part si l’on plante moins dense, le vent peut abîmer les jeunes plants. On peut donc recommander de réduire l’espacement et d’éclaircir au bout de 2 ans. Les densités de plantation préconisées sont de 30–80 plants/ha. Un espacement entre les ligne de 4,5 m est recommandé en Arizona (Etats-Unis).

Pour la production de bois de feu, on conduit en taillis et la première récolte peut avoir lieu 4 ans après la plantation. Pour celle de bois d’œuvre, la taille et le maintien d’un fût unique sont essentiels. En conditions favorables, on peut obtenir des poteaux pour les piquets de clôture au bout de 5–8 ans et des grumes pour les sciages au bout de 20 ans. Les sujets de grande taille produisent 20–30 kg de galles par an qu’il faut ramasser après la saison des pluies et sécher soigneusement afin d’éviter qu’elles ne fermentent.

Ressources génétiques

Rien ne laisse prévoir que Tamarix aphylla soit menacé d’érosion génétique car il est répandu et il ne fait pas l’objet d’une exploitation intensive.

Sélection

Des travaux de sélection ont été menés en Israël sur Tamarix aphylla, et “Erecta”, un cultivar amélioré, a été commercialisé. L’hybridation interspécifique dans le genre offre des possibilités d’amélioration génétique.

Perspectives

Tamarix aphylla est une espèce utile servant à la fois à la production de bois d’œuvre, à la lutte contre les feux de brousse et l’érosion, et de brise-vent. Au moment d’introduire une des espèces de Tamarix, Tamarix aphylla est souvent le meilleur choix que l’on puisse faire car c’est elle qui est la moins envahissante. Etant donné qu’elle accède à des réserves d’eau profondes et qu’elle exsude du sel par ses feuilles, il faut songer au risque de salinisation de la couche arable si l’on envisage de l’introduire. Les chercheurs doivent se pencher davantage sur les propriétés de son bois, ce qui pourrait permettre de mieux l’utiliser en zones sèches, ainsi que sur son fourrage qui apporte à la fois du sel et d’autres minéraux au bétail. La taxinomie du genre doit être éclaircie.

Références principales

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Autres références

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  • Nawwar, M.A.M., Hussein, S.A.M., Buddrus, J. & Linscheid, M., 1994. Tamarixellagic acid, an ellagitannin from the galls of Tamarix aphylla. Phytochemistry 35(5): 1349–1354.
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Sources de l'illustration

  • Baum, B.R., 1978. The genus Tamarix. Israel Academy of Sciences and Humanities, Jeruzalem, Israel. 209 pp.
  • Bekele-Tesemma, A., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1993. Useful trees and shrubs for Ethiopia: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook No 5. Regional Soil Conservation Unit/SIDA, Nairobi, Kenya. 474 pp.

Auteur(s)

  • C.H. Bosch, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
  • D. Louppe, CIRAD, Département Environnements et Sociétés, Cirad es-dir, Campus international de Baillarguet, TA C-DIR / B (Bât. C, Bur. 113), 34398 Montpellier Cedex 5, France

Citation correcte de cet article

Bosch, C.H. & Louppe, D., 2011. Tamarix aphylla (L.) H.Karst. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 23 décembre 2024.


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