Suaeda vermiculata (Criquet)
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Suaeda vermiculata Forssk. ex J.F. Gmel
Famille : Chenopodiaceae
Synonymes : Salsola mollis Desf. (1798), Suaeda mollis (Desf.) Delile, Suaeda fruticosa Forssk. ex J.F. Gmel. (1776), Suaeda mesopotamica Eig, Suaeda monodiana Maire, Suaeda paulayana Vierh., Suaeda volkensii C.B. Clarke
Type physionomique : Buisson ou ligneux bas
Note : Les Suaeda se distinguent par des feuilles charnues plus ou moins globuleuses et par l’absence de périanthe fructifère plus ou moins ailé. Il ne subsisterait qu’une espèce majeure dans la zone d’étude : Suaeda vermiculata Forssk. ex J.F. Gmel., qui regrouperait plusieurs taxons anciens tombés en synonymie et fort délicats à distinguer.
Description : Buissons bas ou moyens, atteignant 70 centimètres de haut, très polymorphes, à feuilles charnues parfois plus ou moins teintées de pourpre. Les fleurs sont petites, hermaphrodites ou unisexuées. Les fruits sont dépourvus de périanthe ailé.
Biogéographie : Espèce saharo-sindienne.
Type biomorphologique de Raunkier : Chamaephyte.
Port : Espèce ligneuse, basse, formant des buissons bas ou moyens.
Préférences édaphiques : Espèce des sols limoneux ou plus ou moins lourds.
Préférences hydriques : Espèce méso-xérophile, résistant assez bien à la sécheresse.
Tolérance aux sels : Bonne tolérance.
Milieux : Espèce des steppes plus ou moins halophiles, sur reg plus ou moins ensablé et salé.
Espèces voisines : Il semblerait que puissent subsister deux taxons très localisés, au Sahara atlantique : Suaeda arguinensis Maire et Suaeda ifniensis Caball. ex Maire.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 228
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 300
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 145
NÈGRE R., 1961. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome I. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 182
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peut servir d’abri mais ne paraît pas appétée.
