Sterculia pruriens (Pharmacopées en Guyane)

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Melochia melissifolia
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Theobroma cacao


Sterculia pruriens. Feuillage de mahot cochon. Les jeunes feuilles sont roussâtres sur leurs faces intérieures
Sterculia pruriens. Fruits et graines de mahot cochon



Sterculia pruriens (Aubl.) K. Schum.


Synonymie

  • Ivira pruriens Aublet.

Noms vernaculaires

  • Créole : mahot cochon [mao-kochon] [1].
  • Wayãpi : ɨwisĩ.
  • Palikur : yit itaibi purubumna, pakih amahwa.
  • Paramaka : kobe.
  • Portugais : tacacazeiro, xixá.

Écologie, morphologie

Grand arbre commun en forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 657 ; Jacquemin 1405.

Emplois

Les Créoles soignent les gros rhumes en ajoutant, au tabac à priser, la cendre du bois de cette espèce. Cf. également Quararibea duckei (Bombacacées).

Les Palikur préparent un charme de chasse au daguet rouge (biche en Créole, Mazama americana) avec les feuilles de cette espèce, celles de Apeiba tibourbou (Tiliacées) et avec un Caladium nommé yit βey (Aracées).

Étymologie

  • Créole : de mahot, mot d’origine arawak désignant semble-t-il essentiellement à l’origine Hibiscus tiliaceus L. (Malvacées). Les Créoles ont étendu le sens à d’autres arbres au liber également détachable, et cochon, pour cochon bois , « pécari à lèvre blanche » (Tayassu pecari), parce que cet animal en consomme les fruits tombés.
  • Wayãpi : de ɨwi, « liber détachable » et , « blanc », car l’écorce est blanche.
  • Palikur : de pakih, « pécari à lèvre blanche » et amahwa, « écorce ».

Chimie et pharmacologie

De la caféine a été trouvée dans les feuilles et les graines de plusieurs espèces de ce genre (HEGNAUER, 6, 1973).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. L'ensemble des noms vernaculaires dans les diverses langues citées s'applique – en dehors de la présente espèce – à plusieurs espèces du genre Sterculia (Sterculia frondosa A. Rich., Sterculia speciosa K. Schum.).