Sterculia pruriens (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Sterculia pruriens (Aubl.) K. Schum.
Synonymie
- Ivira pruriens Aublet.
Noms vernaculaires
- Créole : mahot cochon [mao-kochon] [1].
- Wayãpi : ɨwisĩ.
- Palikur : yit itaibi purubumna, pakih amahwa.
- Paramaka : kobe.
- Portugais : tacacazeiro, xixá.
Écologie, morphologie
Grand arbre commun en forêt primaire.
Collections de référence
Grenand 657 ; Jacquemin 1405.
Emplois
Les Créoles soignent les gros rhumes en ajoutant, au tabac à priser, la cendre du bois de cette espèce. Cf. également Quararibea duckei (Bombacacées).
Les Palikur préparent un charme de chasse au daguet rouge (biche en Créole, Mazama americana) avec les feuilles de cette espèce, celles de Apeiba tibourbou (Tiliacées) et avec un Caladium nommé yit βey (Aracées).
Étymologie
- Créole : de mahot, mot d’origine arawak désignant semble-t-il essentiellement à l’origine Hibiscus tiliaceus L. (Malvacées). Les Créoles ont étendu le sens à d’autres arbres au liber également détachable, et cochon, pour cochon bois , « pécari à lèvre blanche » (Tayassu pecari), parce que cet animal en consomme les fruits tombés.
- Wayãpi : de ɨwi, « liber détachable » et sĩ, « blanc », car l’écorce est blanche.
- Palikur : de pakih, « pécari à lèvre blanche » et amahwa, « écorce ».
Chimie et pharmacologie
De la caféine a été trouvée dans les feuilles et les graines de plusieurs espèces de ce genre (HEGNAUER, 6, 1973).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ L'ensemble des noms vernaculaires dans les diverses langues citées s'applique – en dehors de la présente espèce – à plusieurs espèces du genre Sterculia (Sterculia frondosa A. Rich., Sterculia speciosa K. Schum.).