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Pavot (Cazin 1868)

87 octets supprimés, 26 octobre 2016 à 16:49
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même,dose d'un sel de morphine, comme plus soluble; , dissous dans uncentimètre cube d'eau dans le tissu cellulaire sous-cutané, de préférence àl'administration par le tube digestif, où les substances subissent nécessaire-ment nécessairement des réactions et des lenteurs d'action qui en modifient les effets. Il ja obtenu des résultats identiques sur les chats, les chiens, les rats, les co-chons cochons d'Inde, les grenouilles, les moineaux, etc., etc.
La morphine est un narcotique puissant. Le sommeil qu'elle procure estlourd 4; mais il peut être momentanément interrompu par une cause exté-rieureextérieure, un bruit fort, par exemple; les extrémités ne tardent pas à devenirpresque insensibles aux excitations. Le réveil est caractéristique : les chienssoumis.à l'expérience sont effarés, leurs yeux sont hagards, le train posté-rieur postérieur surbaissé et à demi-paralysé ; l'animal ne reconnaît plus son maître, il fuit à son appel. Ces troubles intellectuels durent environ douze heures!.
Suivant Ozanam, la morphine porte spécialement son action sur leshémi-sphères les hémisphères cérébraux qu'elle congestionne. En dernier lieu, l'excitation gagnela moelle. Lorsque la dose a été toxique, la mort est accompagnée de con-vulsions convulsions tétaniques plus ou moins violentes.
B. ''Sur l'homme''. — La première manifestation de l'introduction d'unedose légère de morphine dans l'économie par voie d'injection sous-cutanéeest un sentiment de chaleur, bien décrit pour la première fois par PiedPiedvache<ref>''Etude sur les injections narcotiques sous-vache (1)cutanées'', thèse inaugurale de Paris, 1865.</ref>, déjà signalé pourtant par Lafargue comme consécutif aux inocu-lationsinoculations, partant de la partie piquée pour gagner la tête et tout le corps.Puisla sensibilité dans le pourtour du lieu ponctionné ne tarde pas à diminuer,ce dont on peut se convaincre au moyen d'un compas; la face rougit sou-vent souvent un peu, d'autres fois elle pâlit légèrement; toute la surface cutanéesecutanée se couvre quelquefois d'une sueur légère ou abondante. Cette production dechaleur, dit l'auteur que nous venons de citer, témoigne encore de la rapi-dité rapidité de l'absorption qui force l'organisme à réagir contre la modificationqui lui est imprimée tout d'un coup.
Il se produit ensuite une période d'excitation peu marquée, amenant à sasuite une certaine activité intellectuelle, une perfection plus grande dessens, avec impossibilité de trouver le sommeil, mais avec un sentiment debien-être parfait et de force physique plus grande. En même temps, labouche se sèche, les mâchoires et les tempes sont le siège d'un sentimentdesentiment de resserrement. Il.se produit quelquefois, surtout chez les femmes, quelquesvomissements passagers; les membres, le tronc sont parfois le siège dedé-mangeaisons de démangeaisons assez vives, puis le calme vient, précédé ou non d'un peu decéphalalgie ou de vertige ; la pupille se contracte légèrement et le sommeilarrive; quelquefois il est accompagné de quelques rêvasseries sans carac-tère caractère particulier; le réveil, aux doses usuelles, n'offre rien de spécial. 11 ar-rive I1 arrive cependant qu'il se produit quelques convulsions peu tenaces. La duréede l'effet est de trois à vingt heures; à dose plus élevée, ou lorsque l'injec-tioninjection, rencontrant une veine sous-cutanée, passe d'emblée dans le torrentcirculatoire, les phénomènes s'accusent davantage. Nussbaum a suivis»'suivi sur lui-même la marche des accidents. Après l'injection de 10 centigr. df»d'acétate de morphine, il a observé les symptômes suivants résultant de la penetr •tion pénétration de la solution narcotique dans une veine : .
« Pendant plusieurs minutes, je me crus mort, dit-il; une douleur tan-nantelancinante, une sensation de brûlure des plus fortes me parcoururent penflpendant deux secondes, comme un éclair, toute la surface du corps de la ^têteaux pieds; puis un goût manifeste de vinaigre me remplit la bouche; langla figure se colora d'un rouge foncé pareil à peu près à celui des lèvres; de;i nrui\ments des bruissements d'oreille, des éblouissements, de fortes douleurs du cuir Cfle™wchevelu se déclarèrent au bout de quatre secondes environ après l'injection^enjn^, en même
(1) Etude sur les injections narcotiques sous-cutanées, thèse inaugurale de Pans, •downloadModeText.vue.download 816 sur 1308____________________
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itemps que la sensation insupportable de brûlure et le goût acide dimi-nuaient'. Le symptôme qui me fut le plus désagréable fut la force et la rapi-dité des battements du coeur. Chez vingt-cinq mille malades environ quej'ai soignés je n'ai jamais rencontré un pouls pareil au mien en ce moment.B devait battre au moins 160 à 180 fois à la minute. Les carotides n'avaientpasle-temps de se désemplir et étaient dures comme du fer; extrêmement.gonflés, on les-voyait trembler des deux côtés du coeur. Je sentais parfai-[787]
: tèment temps que la sensation insupportable de brûlure et le coeur goût acide diminuaient. Le symptôme qui me fut le plus désagréable fut la force et la rapidité des battements du cœur. Chez vingt-cinq mille malades environ que j'ai soignés je n'ai jamais rencontré un pouls pareil au mien en ce moment. Il devait battre au moins 160 à 180 fois à la minute. Les carotides n'avaient pas le temps de se désemplir et étaient dures comme du fer ; extrêmement gonflés, on les voyait trembler des deux côtés du cœur. Je sentais parfaitement le cœur et les artères du corps battre comme si j'avais la main poséesureuxsur eux ;'les artères de l'oreille et de l'oeil œil se faisaient surtout reconnaître,etle et le globe de l'oeil me paraissait menacé d'être projecté hors de l'orbite àchaque ondée sanguine. Un anévrysme n'aurait certes pas résisté à la forcele de la circulation. Cet état anxieux dura, à un degré élevé, pendant environhuit minutes, accompagné de gêne de la respiration; la lividité de la facelui succéda et se maintint une heure, tandis qu'une forte céphalalgie conco--îitote concomittente disparut au bout d'un quart d'heure. Pendant toute la durée de■cet cet accès, je n'avais pas perdu un seul instant ma présence d'esprit, seule-ientjrester seulement rester debout et parler m'étaient excessivement difficile; le froid,,sp sous forme de lavage, d'aspersion et de compresses, m'a soulagé beaucoup.|êiiîîeures Deux heures après, tous ces symptômes alarmants avaient disparu sans lais-se^, trabe,:laisser de trace. » . -,
.'Idrhinistrée Administrée à l'intérieur, la morphine et ses sels donnent des effets ana-logues'analogues à ceux que nous venons de décrire; mais avec des variations tenantila à la voie différente d'absorption; les susceptibilités individuelles sont peut-elreici: plusmarquéesêtre ici plus marquées. Je m'explique. On peut dire que presque tous lesindividus sont égaux devant l'injection sous-cutanée. Dans l'estomac, l'activité ou la paresse organiques modifient singulièrement la marche des phénomènes, et ces conditions peuvent rendre compte, soit des lenteurs, soit de l'absence presque complète de leur apparition. Il est probable que les exemples d'individus réfractaires à l'opium cités par les auteurs seraient actuellement ramenés à la loi commune, grâce au niveau de l'injection sous-cutanée.
; i|ifMus sont égaux devant l'injection sous-cutanée. Dans l'estomacEn résumé, l'acti-vitéà dose thérapeutique, ôft k,paresse organiques modifient singulièrement la marche morphine produit d'abord des phéno-rjjènesphénomènes d'excitation, et ces conditions peuvent rendre compte, soit des lenteurs, soit del|bseace presque complète de leur apparitionsecondairement le narcotisme. II Le réveil est probable que les exem-plés d'ïndiyidus réfractaires à l'opium cités par les auteurs seraient actuel-lement jàmenés à la loi communesouvent suivi de nausées, grâce au niveau de l'injection sous-«née^. ;'",.;'! .".'-..céphalalgie et de paresse intellectuelle.
:jii résumé, ;à;dose thérapeutique(THÉRAPEUTIQUE. Il ressort des faits que nous venons d'exposer, que la morphine produit ne représente pas à elle seule le principe actif de l'opium, comme beaucoup d'abord des phé-npniëne? 4auteurs l'excitation, et secondairement avaient cru jusqu'à présent. Elle n'en reproduit pas le narcotismemode d'action d'une façon complète. Le réveil Elle peut cependant remplacer l'opium dans presque tous les cas où ce dernier est sou-venf suivi de nauséesindiqué, de céphalalgie et nous en avons plusieurs fois parlé à l'occasion des diverses indications où les deux substances trouvaient leur application. Dans l'étude thérapeutique que nous avons faite de paresse intellectuellel'opium, nous avons implicitement fait celle de la morphine.
; j(|H|àiïÈTjTiQrjE.^^^ Il ressort des faits que nous venons restera peu de choses à dire sur son usage à l'intérieur.) Les sels, l'acétate, le sulfate, le chlorhydrate sont plus fréquemment employés que l'alcaloïde lui-même, à cause de leur plus grande solubilité, qui permet tous les modes possibles d'exposeradministration, tandis que lamorphine: , étant insoluble, ne"représente pas peut être introduite par la méthode endermique ; on ne peut guère la prescrire qu'en pilules ou en poudre, associée à elle seule le principe actif une substance appropriée. La dose de la morphine ou de ses sels ne doit être au début que de 1 ou 2 centigr., que l'opiumon peut répéter une ou plusieurs fois dans les vingt-quatre heures,f|mmé beaucoup mais qu'il ne faut augmenter qu'à quelques jours d'auteurs intervalle, l'avaient cru jusqu'à présent. Elle habitude n'en repro-j WPJasémoussant que peu l'lémodèdl'àetion d'une façon complèteaction. Elle peut cependant rem-En général, on ne dépasse pas 5 ou 10 centigr. par jour. J'"; S^Ppipi ai pu néanmoins, dans presque tous les un cas où ce dernier est indiquéde cancer utérin, et nouslp?!?nfplusieurs fois parlé arriver progressivement à l'occasion des diverses indications où les!:S|ff^Wcestrouvaient leur applicationla dose de 30 centigr. Dans l'étude thérapeutique que£1pd'&0Mjfaîte acétate de l'opium, nous avons implicitement fait celle de la mor-
»M?!^?ésiera peu de choses à dire sur son usage à l'intérieur.) Les sels,
ï'af^fW ^ sulfate, le chlorhydrate sont plus fréquemment employés que ,ca'°M'e lui-même, à cause de leur plus grande solubilité, qui permet :S^Si vfî1QaÔ<îe^ possibles d'administration, tandis que la morphine, étant :.;:W^le,'-neip;ëut-'être introduite par la méthode endermique; on ne peut /'S? 6' .,.Prescrire qu'en pilules ou en poudre, associée à une substance Ie4^r B ^a-ose de^a morPhiae ou de ses sels ne doit être au début que imH<W f ?ceanSrilue l'on peut répéter une ou plusieurs fois dans les ; femî?aam? £.eures' mais qu'il ne faut augmenter qu'à quelques jours d'in- dénàl ude n'en émoussant que peu l'action. En général, on ne S^e-P^S- ou 10 centigr. par jour. J'ai pu néanmoins, dans un cas de >WUtérin,,arriver progressivement à la dose de 30 centigr.. d'acétate dedownloadModeText.vue.download 817 sur 1308  [788 PAVOT.]
morphine dans les vingt-quatre heures. Néanmoins, losqu'un sel de mor-
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