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Crataegus (Rolland, Flore populaire)

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== ''Crataegus oxyacantha'' ==
<center>''''''</center>''*CRATAEGUS OXYACANTHACrataegus oxyacantha''. (Linné). — L'AUBÉPINE.'''</center>
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Quandd Quand fleurit le mai Gare la gelée *. Berrj, Lakol m la Salle. — M f/^ la fkfnâvm de Ytahè^mt qoî cause les celées ». Idol — » (/oan^ ranbéfrtfie est enfieorLetetnpsesten ri*Deiir ». Allier, 5te/. <fi^ to Fr, — «r Quand F buis^n MaiMr entre en leurs Crains tonjotirs tfftfiiqneê frafebeors i». Hordo^ne, Stmt. de Im Fr. — « Quand l'épine blanehe est en (lenr la ^lée n'a plus de ponroir *. Eare-et-L., r. p. ro âhUm est contradietotre avec les précédents . — < Quand Taobépine fleurit, la vigne ne ^èle plus ». Aisne, c. p. M L. B. Riomet.
6. '^ « Quand Vaukpin boutonne Taille ta vigne, bonhomme ». Blaisois, TmRAOLT,
« Quand l'épine blanche est fleurie. Adieu, alose ma mie ; à cette époque Valofie commence à disparatlre ou elle n'est plus bonne à manger ». Eure, Robin.
On croit généralement que quand il y a beaucoup de cenelles, c'est un ligne que Thiver suivant sera très rigoureux. « Gramin ed* gënelles, tùr hivor ». Samer (Pas-de-C), c. p. M. B. de Kerhervé.
a « Année do ciiielles, année de raisins ». Loiret, r. p.
u « Quand la sécheresse empêche le raisin de grossir on dit qu'il vire en cenellen ». Forez, Gras.
7. — u « Lou broc blan pousse, Lou can hô accousso ; Lou broc blan louris, Lou cun hô mouris = l'aubépine pousse, le chien enragé court ; Ta. fleurit, le oh. enr. meurt ». Pays d'Albret, Dard y, I, 220. — « Quand le broc blanc pousso Le ca fol à cousso (en course) ». Dieupentale (Tttrn-et-G.), r. p. M. A. Perbosc.
« La folio 80 déclare quand fleurissent les épines. Cest au printemps que hs personnes atteintes de folie sont prises d'accès ». Rev. de tAvranchin, 1889, p. 5r4.
::«V « Quand les épines blanches fleurissent
::Tous les fous d'Ebey (Doubs) se réunissent ».
::::Beauquibr, Blas. de Fr. Comté, 1897. p. 111.
8. — \a La floraison de Taubépine l'aubépine marque Tarrivée l'arrivée du printemps :
::En no%*el tens pâsctmr ke florist Taube espine
::K$(>ousoit II coens Guis la bien f^te Aglentine.
10. — Les enfants à la campagne mangent souvent de ce muuvais mauvais fruit. Ih Ils savent cependant que cela leur fait venir des poni^ poux. En effet toute mauvaise nourriture rend les enfants malingres ot chétîfs Pt chétifs. Et dans cet état il est connu que les poux élisent domicile ^îiit' leur lÈLetête.
11. — « L'aubépine est plantée pour faire limite de propriété, parce qu'elle nu trace pas et ne se déplace pas comme l'épine noire ?». CentraCentre. Jaubert.
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*(( « En Artois, on nomme hairon un buisson d'aubépine servant de limite à*deux champs contigus ou marquant le milieu d'une haie mitoyenne ».*c. p. M. Ed. Edmont.* 12. — Dans toute la France on croit que la foudre ne tombe jamais sur l'aubé-*pineaubépine, aussi va-t-on se réfugier sous cet arbre aussitôt qu'il y a un*orage : « La foudre ne tombe pas sur l'aubépine parce que dans sa*fuite en Egypte la Sainte-Vierge s'est endormie sous cet arbre ». Gas-*cogneGascogne, Bladé, Poes. pop. de la Gasc, I, 41. — « La couronne du*Christ était faite d'épine blanche, aussi la foudre ne tombe jamais*dessus cet arbre ». Meuse, r. p. ; Orne, Chrétien, Utages. — « Il*suffit d'en porter une branche sur soi pour être préservé de la foudre ».*Basse-Bret., c. p. feu L. F. Sauvé; Loiret, r. p. — « On en met des*branches dans les combles de la maison pour la préserver de la*foudre ». Berry, Laisn. de la Salle. — « On en met dans les croix*de Rogations et sur les gerbières dans le même but ». Gascogne, Rev.*de Gascogne j 1883, p. 78.*Pendant l'orage on en tient une branche à la main en récitant la formule*suivante :*::Aubépine, mon bien,*::Je te cueille et je te prends ;*::Si je meurs en chemin,*::Sers-moi de sacrement.*::::Ardennes, Tarbé, Romane, de Champ.*::Aubépine, je te prends,*::Que si la mort me surprend*::Dans la maison ou dans les champs*::Tu me serves de sacrement.*::::Soc. des lettres de Bar-le-Duc, 1898, p. 306.*L'aubépine est ici substituée à l'eau bénite. Les deux mots se ressemblent.*Voir Mélusine, II, 5U0.* 13. — « Quand une vache a lefourchet (sorte de maladie), on la conduit à un*carrefour ; on examine où elle pose son pied droit de devant ; on*cerne cet endroit qu'on enlève et on le renverse sur le premier aube-*pin aubepin qui se trouve sur la route. L'herbe attachée à la portion de terre*pourrit, l'aubépin meurt et la vache guérit ». Légter, Tradit. de la*Sologne (dans Mém. de l'acad. celt., 1807, II, 205). — « Si une vache*dans une prairie met son pied sur un nid d'oiseau, elle aura le blanc**CRATAEGUS OXYACANTHA [161] *mal. Pour le ^érir il faut aller couper le gazon sous son pied et*jeter ce gazon sur une aubépine ». Polleur (prov. de Liège), c. p. M.*J. Feller.*« Si une vache ne donne pas suffisamm. da laU ou n'en donne pas du*tout, il faut la traire ou faire mine de la traire, sous une épine*blanche, le 1"' mai, elle sera bonne laitière le r<3stfi de l^'année n.*Guernesey, r. p.*« On jette sur une aubépine le lait qui se caiUe trop (ât« afin qu'il sûtt*plus longtemps à se cailler». Thiers, Traité d. stiperst,, 16U7, 1, 3@3.*t « Une branche d'épine blanche suffit pour préserver le lail et la viande de*la corruption ». Lorient, r. p.* 14. — (( « Pour préserver la récolte d*un champ contre leâ maléfices et les in(em>*périesintempéries, on y plante, après les semailleï^ une croix d'aubépine qu'il*faut enlever aussitôt que le blé sort de terre ï>. Basse-Bret., c. par*feu L. F. Sauvé. — Le l«f ler mai on planta une branche d'aubépine*dans le fumier pour empêcher que les serpents ne s*'y multlpiienl multiplient a.*Yonne, C. Moiset, Usages^ 1888. — « Le 1*"^ mai, avant le lever du*soleil, on plante une branche d'aubépine sur le fumier ; on en place*également des rameaux à la porte des étables ; c'est pour empocher*les maléfices et particulièrement ceux de la cocndriUe, espèce de ser-*pent serpent né d'un œuf de coq ». Châtillon-sur-Loitig (Loiret) ^ r p. ^*« La même cérémonie se fait afin que les crapauds ne viennent pas téter*les vaches ». Loiret, r. p. — « On en place le t'^ mai, sur la porte*des étables, pour préserver les bestiaux de la morsure des animaux*venimeux ». Loir-et-Cher, ^EiLi,Hist. de Naveiff 1867, p. HG* — u « Le*i'f 1er mai on plante une aubépine sur le fumier afin que le blé au*grenier ne germe pas ». Vendée, BuJEAri^^ I, â8l. — a « Le jour de la*Commémoration de Saint-Pierre on attactie attache des rami,*aax rameaux bénits*d'aubépine aux échalats de la vigne pour la préserver des intempé-*ries intempéries ». Gironde, Petit-Lafitte, Vannée météûrcdog.* 15. — Contre les maux d'yeux on récite la formide suivante ;*: « Aubépine, Dieu te bénit par dessus toute tlcur fleur et racine. Au uùm nom de*Dieu, fleur, je te commande, si tu es blan{:heblanche, que tu dèblunchen déblanches ;*si tu es rouge, que tu dérouges. Les Irois trois personnes de la Sainte-*Trinité te commandent de t'en aller ». Baii-sur-Mcurlhe (Vosges)^ L,*F. Sadyé (dans Alélusine, 1886, col. 113J.
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16. — « L'aubépine a servi à tresser la couronne du Christ, aussi elle guérit la*fièvre ». Saône-et-L., Rev. d. tr. pop. I, 173. — « Pour chasser les*maladies on met des écorces d'aubépine devant la chapelle de N.-D.*de Lignon ; les pèlerins emportent des fragments de ces écorces pour*guérir leurs malades à domicile en les leur passant autour du cou ».*GalvadCalvad., Lecoeur. — « Pour guérir la fièvre on apporte à une aubépine*du pain et du sel en lui disant : Adiou, broc blan, Que té porti pan*è saou E la fiebro pour douman. On pique le pain à une branche*fourchue, on jette sur l'arbre le sel, on s'en retourne par un autre*chemin que celui de la venue et on rentre par une autre porte que*celle de la sortie. » Pays d'Albret, Dardy, II, 373. — Dans les envi-*rons environs d'Autun lorsqu'un enfant a la fièvre, on prend un œuf ou un*sou, puis on s'en va avec Tenfant l'enfant vers une haie d*aubépine. On fait*faire au malade le signe de la croix avec l'œuf ou le sou emporté,*puis on se met en prières. Vous placez dans la bouche de Tenfant l'enfant une*branche d^aubépine que vous rapportez à la maison, en laissant à*l'endroit où a eu lieu la cérémonie l'œuf ou le sou dont nous avons*parlé. La branche d'aubépine est brûlée dans le foyer et le malade*est guéri de la fièvre. Le passant qui ramasse Tœuf ou le sou,*ramasse en même temps la maladie du premier ». A. Legendre,*Préjugés dans le Morvan^ 1883, p. 43.*« Deux feuilles d'aubépine en croix sur le nez arrêtent le saignement de*nez ». Moresnet (Pays wallon), c. p. M. J. Feller.
« Deux feuilles d'aubépine en croix sur le nez arrêtent le saignement de nez ». Moresnet (Pays wallon), c. p. M. J. Feller.
17. — « A Trigavou, à la chapelle de Sainte-Apolline, les jeunes filles se rendent
*à sa fontaine et y jettent une branche d'aubépine avec une croûte de
*paio ; si le tout surnage leur mariage se fera, sinon non ». Gôtes-du-
*Nord, Rev. des trad. pop,, 1899, p. 597.
17. — « A Trigavou, à la chapelle de Sainte-Apolline, les jeunes filles se rendent à sa fontaine et y jettent une branche d'aubépine avec une croûte de pain ; si le tout surnage leur mariage se fera, sinon non ». Côtes-du-Nord, Rev. des trad. pop,, 1899, p. 597.
18. — (c Si vous avez des taupes piquez sur les taupinières une branche d'aubé-
*pine, vous serez bientôt débarrassé ». Basse-Bret., c. par feu L. F.
*Sauvé.
18. — « Si vous avez des taupes piquez sur les taupinières une branche d'aubépine, vous serez bientôt débarrassé ». Basse-Bret., c. par feu L. F. Sauvé.
 19. — « Au tirage au sort, agenouillez- vous et priez sous une aubépine,*vous aurez un bon numéro ». Bocage normand, Lecoeur, II, 63. — « Dans ce même but on va prier neuf jours devant une aubépine ».*Surister, Laroche (Pays wallon), c. p. M. J. Feller.
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*::Les pieds pendans,*::Les mains clouans,*::Un petit chapeau d'épine blanche sur la lète.*::::Danf ucLC prière popuK publiée par*Thieh», TraiU de» âuperst., I, 91.*« L^aubépine s^appelle noble épiney parce qu'elle a. servi de couronne au*Sauveur. L'aubépine gémit la nuit du vc>mlrc!di saint ^k Llicot. — « Si vous vous piquez à une aubépine, ne jurez pas contre elie, cela*vous porterait malheur, car la Sainte-Vierf^ y fut ^ârnntie de Torage*pendant sa fuite en Egypte ». Pays d'Albrel, Daroï, ]I, 305,
« L'aubépine s'appelle noble épine, parce qu'elle a servi de couronne au Sauveur. L'aubépine gémit la nuit du vendredi saint ^k Llicot. — « Si vous vous piquez à une aubépine, ne jurez pas contre elle, cela vous porterait malheur, car la Sainte-Vierge y fut ^ârnntie de l'orage pendant sa fuite en Egypte ». Pays d'Albrel, Daroï, ]I, 305,
21. — m La bonne odeur de l'aubépine lui a étédunnée par Ln Vierge en sou-
*venir de ce qu'elle étendit sur cet arbrisse^iu les bn^cs de l'ctifarit
*Jésus ». Eneille (Pays wallon), c. p. M. J. Ieller. — *( Si les Heurs
*de l'aubépine exhalent l'odeur légèrement uriueus*^ quti Tua cunnaU,
*c'est parce que c'est sur cet arbrisseau que La Sainte-Vierjfc m cl lait
*réchuer les drapiaux (sécher les langes) de Teafant Jésus »>. Saint-
*Pol (Pas-de-C), c. p. M. Ed. Edmont.
21. — « La bonne odeur de l'aubépine lui a été donnée par la Vierge en souvenir de ce qu'elle étendit sur cet arbrisseau les bn^cs de l'enfant Jésus ». Eneille (Pays wallon), c. p. M. J. Ieller. — *(Si les fleurs de l'aubépine exhalent l'odeur légèrement urineuse quti Tua cunnaU, c'est parce que c'est sur cet arbrisseau que La Sainte-Vierjfc y a fait sécher les drapiaux (sécher les langes) de l'enfant Jésus » . Saint-Pol (Pas-de-C), c. p. M. Ed. Edmont.
22. — « Un rameau d'aub., coupé à minuit à Noël et déposé daiii* un vorvÈ deau,
*fleurira à la Chandeleur ». Harou, FolkL de Godarviltf, 1893, p. 71,
22. — « Un rameau d'aub., coupé à minuit à Noël et déposé dans un verre d'eau, fleurira à la Chandeleur ». Harou, FolkL de Godarviltf, 1893, p. 71,
23. — « On dit qu'en touchant les poissons de mer avec U fleur de l'aubépine
*ils sont incontinent corroitl|)U8 ». Daleceamps, Hi&t. des planiste itrlH^
*I, 114. — « L'odeur de l'aubépine fait tourner le maquereau en un
*instant et les voituriers qui transporte [it ce poisson sont obligés
*d'éviter les chemins où ce^ arbrisseaux «ont en fleurs ». RozrsR, 1793.
*« Les fleurs d'aubespin de leur senteur gasteiit le poisson, principalemenl
*les maigres (*) ; les chasfee-marées de noslrc pava de Poktoii t^ii iimeriutU
*vendre leur poisson de mer, fuyent les haies garnies d' aube pins n .
*G. BoucHET, Sérées, Edit. Roybet, II, 26.
23. — « On dit qu'en touchant les poissons de mer avec U fleur de l'aubépine ils sont incontinent corroitl|)U8 ». Daleceamps, Hi&t. des planiste itrlH^ I, 114. — « L'odeur de l'aubépine fait tourner le maquereau en un instant et les voituriers qui transportent ce poisson sont obligés d'éviter les chemins où ces arbrisseaux sont en fleurs ». RozrsR, 1793.
24. — « Les fleurs d'aubespin de leur senteur gastent le poisson, principalement les maigres <sup>(( Pendant le mois 1)</sup> ; les chasse-marées de mai tout garçon qui n'a pas nostre pava de lPoktoii t^ii iimeriutU vendre leur poisson de mer, fuyent les haies garnies d'aubépine à sa*boutonnière est obligé de payer une amenda:aubepins n . Avec lu produit des*amendes on fait un festin à la fîn du mois »G. Lorient^ rBouchet, Sérées, Edit. pRoybet, II, 26.
____________ 24. — « Pendant le mois de mai tout garçon qui n'a pas de l'aubépine à sa boutonnière est obligé de payer une amende. Avec le produit des amendes on fait un festin à la fin du mois ». Lorient, r. p.  ____________________
(1) Espèce de poisson particulière à la Saintonge.
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25. — « L'au besoin 13 demeure sur les hauls chemins ». Le Bon, 1557. — D'Héri-*cHéric^L'LTj dans les Paysans éTA^elonde, curieux roman de mœurs*norrriandcâ, «explique ainsi ce proverbe : les belles choses se gagnent*par PefforLl'effort. 
26. — La nuit du t" mai, on dresse devant la maison de la jeune flUe que l'on aime ^i que l'on estime, un arbuste d'aubépine en fleurs, c'est ce qu'on appelle un mai à cause de l'époque où cela se fait : a Mai, Bonnes q uni îlts ». Marne, Mordillât, ^is^ de Bassuetj 1878. — « Mai, Virg^inilé r>. Pays de Bray, Dergny, I, 96. — « Blanchopine, Ma mie, je lestinie jk Beine (MarneJ, c. p. M. A. Guillaume. — « Mai d'épine, Ej' t'tstime ». Saint-Pol (Pas-de-C), c. p. M. Ed. Edmont. — w Mai d*épè[ïe, Ej' t'aime ». Ramecourt (P.-de-C), c. p. M. Ed. Edmont. — V. Blanche épine, Amour fine ». Ardennes, c. p. M. A. Guillaume. — fl Aubépine, Je t'estime ». Pierrefonds (Oise), r. p. — « Moua d'épèae{mai d'épine)^ Je t'aime». Somme, Jouancoux. CËpendmit i^n quelques endroits l'aubépine symbolise au contraire de vilains défauts: u L'aubépine privée de ses fleurs, comme mai, indique qno la tille a fauté». Ruffey près Dijon, r. p. — « Mày' di spène Amour qui il'iène = mai d'épine, amour qui finit ». wallon, La Tradit.j 1&S9, p. 272 — « Mày' du spène Que t'es fène = mai d*épine, tu os fine (rusée) ». Spa (Belg.), Body (dans Wallonia, 1899, p. 193). — w Le mai d'aubépine, planté le l*"" mai devant la maison d'une jeune lille, signifie qu'elle s'occupe de sortilèges ». Dalhem (Pajs de Herre), c. p. M. J. Feller.
26. — La nuit du t" mai, on dresse devant la maison de la jeune flUe que l'on*aime ^i que l'on estime, un arbuste d'aubépine en fleurs, c'est ce*qu'on appelle un mai à cause de l'époque où cela se fait : a Mai,*Bonnes q uni îlts ». Marne, Mordillât, ^is^ de Bassuetj 1878. — « Mai,*Virg^inilé r>. Pays de Bray, Dergny, I, 96. — « Blanchopine, Ma mie,*je lestinie jk Beine (MarneJ, c. p. M. A. Guillaume. — « Mai d'é-*pine, Ej' t'tstime ». Saint-Pol (Pas-de-C), c. p. M. Ed. Edmont. -— w Mai d*épè[ïe, Ej' t'aime ». Ramecourt (P.-de-C), c. p. M. Ed. Ed-*uoXT. *— V. Blanche épine, Amour fine ». Ardennes, c. p. M. A. Guil-*laume. — fl Aubépine, Je t'estime ». Pierrefonds (Oise), r. p. — « Moua*d'épèae{mai d'épine)^ Je t'aime». Somme, Jouancoux.*CËpendmit i^n quelques endroits l'aubépine symbolise au contraire de vi-*lains défauts: u L'aubépine privée de ses fleurs, comme mai, indique*qno la tille a fauté». Ruffey près Dijon, r. p. — « Mày' di spène*Amour qui il'iène = mai d'épine, amour qui finit ». wallon, La*Tradit.j 1&S9, p. 272 — « Mày' du spène Que t'es fène = mai*d*épine, tu os fine {rusée) ». Spa (Belg.), Body (dans Wallonia^ 1899,*p. 193). — w Le mai d'aubépine, planté le l*"" mai devant la maison*d'une jeune lille, signifie qu'elle s'occupe de sortilèges ». Dalhem*(Pajs de Herre), c. p. M. J. Feller.*« La couronne d'aubépine est l'emblème du vice ainsi que des peines et*fatigues auxquelles sont assujettis les charbonniers durant leur vie ».*Société secrète des Charbonniers ou Bons Cousins, Almanach du Loyal*Comtoh, 1870, p. 106.*!c « L^aubcpiijc est Temblème de la belle saison ». Semertier (dans Wallo^*ftifl, 1899, p» 15.
27. — ''Devinette'' : v « Al founze del prat*::Soun tout emblancat*::Amb* uno carabine.*::Es pla fi qui Pendebino. » — L* 'Aubépine.*::::P. Fagot, Folklore du Lauraguais.
*OMTollus, lat. du moy. âge, Diefenbach.
*triangulus latinorum, telesimon graecorum, malum silvesire, mespiUum,
*auçarola^ %arur Avicennae^ tricoccum, seniaimum, Ut. du 15^»,»*De Bosco, Luminare majus^ 1496, ^ 40, v».
*aspalathusy lat. du 16® s., R. Stephanus, De nominibus.
*mespilus aronia DioscoiHdis, anthedon, paliurus africana^ mespilus IricocC08, a%aroluSy anc. nomencl., Bauhin, 1671.
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