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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|titrepagesuivante=Morelle (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Morelle
}}
__TOC__
[650]
== Monarde ==
Voir la page ''[[]]''
MONARDE. Monarda didyma. L.
Monarda purpurea. LAM.
Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego.
LABIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. h.
Cette plante vivace, d'un brillant aspect, est originaire de l'Amérip
septentrionale. On la cultive dans les jardins pour la beauté éclatante de
ses fleurs.
Description. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus,
fîstuleuse, verdàtre, glabre ou parsemée de poils courts, haute d'environ 60 centimètres.
— Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépites,
lisses et d'un beau vert. — Fleurs grandes, d'un rouge éclatant, couleur de feu, asi-
laires, .verticillées et en têtes terminales (juin-juillet). — Calice cylindrique, strié, à
cinq dents.— Corolle à deux lèvres; la supérieure droite, entière, enveloppant les eta-
mines; l'inférieure réfléchie, plus large, à trois lobes. — Deux etamines à anthères
oblongues, vacillantes.— Un style à stigmate bifide.— [Fruit composé de quatre akènes
soudés et entourés par un calice persistant]
Parties usitées. — Les feuilles et les sommités fleuries.
Culture. — Cette plante réussit parfaitement en pleine terre. Je l'ai cultivée dans
mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans a l'automne. Il faut la
couvrir dans les grands froids.
Récolte. — La récolte et la dessiccation de cette plante n'exigent d'autres soins
que ceux que réclament les labiées en général.
L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés
énergiques. Bodart, qui la propose comme succédanée de la muscade et M
macis, engage les médecins à la soumettre à l'expérience clinique et eût-
mique. Les Américains en préparent une sorte de thé qu'ils trouvent tw-
agréable. Je l'ai employée plusieurs fois en infusion dans la débilite d_
voies digestives, la gastralgie, et pour aromatiser des préparations tonique •
Elle paraît jouir de propriétés analogues à celles de la menthe, de la sang i
du romarin, etc.
(1) Bouchardat, Annuaire de thérapeutique, 1843.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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}}
__TOC__
[650]
== Monarde ==
Voir la page ''[[]]''
MONARDE. Monarda didyma. L.
Monarda purpurea. LAM.
Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego.
LABIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. h.
Cette plante vivace, d'un brillant aspect, est originaire de l'Amérip
septentrionale. On la cultive dans les jardins pour la beauté éclatante de
ses fleurs.
Description. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus,
fîstuleuse, verdàtre, glabre ou parsemée de poils courts, haute d'environ 60 centimètres.
— Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépites,
lisses et d'un beau vert. — Fleurs grandes, d'un rouge éclatant, couleur de feu, asi-
laires, .verticillées et en têtes terminales (juin-juillet). — Calice cylindrique, strié, à
cinq dents.— Corolle à deux lèvres; la supérieure droite, entière, enveloppant les eta-
mines; l'inférieure réfléchie, plus large, à trois lobes. — Deux etamines à anthères
oblongues, vacillantes.— Un style à stigmate bifide.— [Fruit composé de quatre akènes
soudés et entourés par un calice persistant]
Parties usitées. — Les feuilles et les sommités fleuries.
Culture. — Cette plante réussit parfaitement en pleine terre. Je l'ai cultivée dans
mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans a l'automne. Il faut la
couvrir dans les grands froids.
Récolte. — La récolte et la dessiccation de cette plante n'exigent d'autres soins
que ceux que réclament les labiées en général.
L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés
énergiques. Bodart, qui la propose comme succédanée de la muscade et M
macis, engage les médecins à la soumettre à l'expérience clinique et eût-
mique. Les Américains en préparent une sorte de thé qu'ils trouvent tw-
agréable. Je l'ai employée plusieurs fois en infusion dans la débilite d_
voies digestives, la gastralgie, et pour aromatiser des préparations tonique •
Elle paraît jouir de propriétés analogues à celles de la menthe, de la sang i
du romarin, etc.
(1) Bouchardat, Annuaire de thérapeutique, 1843.
[[Catégorie:Cazin 1868]]