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Description. — Ce végétal parasite croît sur le mélèse qui a acquis toute sa
croissance ou déjà vieux, sous forme de masses grosses comme le poing et plus, irré-
gulières, d'un blanc- jaunâtre, d'un tissu spongieux recouvert d'une couche grise,
épaisse, compacte, marquée de zones de diverses couleurs. Il est assez commun clans
le forêts de la Savoie, du Dauphiné et de la Provence.
Récolte'''Description. ''' — On Ce végétal parasite croît sur le récolte lorsqu'il commence à se fendre, ce mélèse qui n'a guère lieuquacquis toute sa croissance ou déjà vieux, sous forme de masses grosses comme le poing et plus, irrégulières, d'au bout un blanc jaunâtre, d'un tissu spongieux recouvert d'une année. Oncouche grise, épaisse, compacte, marquée de zones de diverses couleurs. détache la peau extérieure ou écorce. On expose l'intérieurau soleil pendant quelques semaines pour le dessécher et Il est assez commun clans le blanchir ; on le frappeensuite avec des maillets pour faire disparaître les fentesforêts de la Savoie, serrer le tissu du Dauphiné et le rendreuniformede la Provence.
L'agaric bien choisi est blanc, léger, homogène, friable, inodore''Récolte. Si l'on en jette desfragments sur les charbons'' — On le récolte lorsqu’il commence à se fendre, ils sce qui n'enflamment et laissent peu de cendresa guère lieu qu'au bout d'une année. Quand On. détache la peau extérieure ou écorce. On expose l’intérieur au soleil pendant quelques semaines pour le dessécher et le blanchir ; on lepile, il excite la toux, frappe ensuite avec des nauséesmaillets pour faire disparaître les fentes, l'éternuement serrer le tissu et de l'irritation aux yeuxle rendre uniforme.
sur 300 gr. d'eau.
Comme altérant (dans les sueurs des phthisi-
ques), 5 à 50 centigr.
L'agaric L’agaric blanc entre dans la thériaque et plusieurs autres préparations officinalesanciennes.
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== '''AGARIC BLANC'''. ''Boletus Laricis''. L. ==
<center>''Agaricus, sive fungus larycis. '' BAUH., TOURN. —''Boletus purgans. '' ''Polyporus officinalis. '' FRIES.
Agaric du mélèse, — bolet du mélèse, — agaric purgatif.
CHAMPIGNONS. Fam. nat. — CRYPTOGAME. — CHAMPIGNONS. L.</center>
L'agaric bien choisi est blanc, léger, homogène, friable, inodore. Si l’on en jette des fragments sur les charbons, ils s'enflamment et laissent peu de cendres. Quand on le pile, il excite la toux, des nausées, l’éternuement et de l'irritation aux yeux. '''Propriétés physiques et chimiques. — L'agaric '' — L’agaric blanc, d'une d’une saveurd'abord fade et amarescente, puis amère, acre et nauséabonde, contient, d'après Bracon-notBraconnot, 0.72 d'une résine particulière, 0 26 d'une matière fongueuse, et 0.2 d'un extraitamer. Cette substance est quelquefois employée pour teindre la soie en noir. [C'est C’est la ré-sine résine qui est le principe actif, elle est soluble dans l'alcool, l'éther, les huiles fixes etvolatiles, les alcalis, et insoluble dans l'eau.]
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
Infusion aqueuse, comme purgatif, là 1 4 gr. sur 300 gr. d’eau.
Infusion vineuse (Cartheuser), 1 à 4 gr.
Poudre, 50 centigr. à 2 gr.
Comme altérant (dans les sueurs des phthisiques), 5 à 50 centigr. On associe souvent l'agaric à des substances aromatiques. Les ''trochisques dd’agaric''agaricde Mesué (mélange de poudre d'agaric blanc et d'une infusion de gingembre dans levin blanc) étaient employés dans tous les cas où les drastiques sont indiqués, et notam-ment notamment dans les hydropisies, à la dose de 40 centigr. à 2 gr. L'ancien Dispensaire de Parisdonnait encore une formule de trochisques d'agaricd’agaric, dans lesquels on faisait entrer par124 gr. d'agaric, l'infusion dé de 2 gr. de gingembre dans 62 gr. d'eau de cannelle.
(L'agaric blanc en poudre a quelquefois été mêlé de carbonate de chaux.. Il fait alorseffervescence avec les acides.)
L'agaric blanc est un purgatif drastique presque abandonné de nos jours.
Il était employé par les anciens, non-seulement comme évacuant, mais en-core encore à dose modérée comme altérant dans diverses affections, et notam-ment notamment dans les céphalalgies violentes, les vertiges, les maladies soporeuses,la paralysie, l'asthme l’asthme humide, la goutte, la fièvre quarte. Dioscoride et Ga-lien Galien le regardaient comme vulnéraire, fébrifuge, alexétère, et le croyaient
propre à guérir aussi la dysenterie, la chlorose, la cachexie, l'hystérie et
même l'épilepsie. Comme purgatif, ce médicament agit d'une manière in-certaineincertaine, et produit, dit-on, de vives douleurs intestinales, souvent des nau-
sées et des vomissements. Je ne l'ai jamais employé, attendu que je n'ai
jamais manqué de "purgatifs plus doux, plus sûrs et surtout moins dange-