Quoique plus volumineux que le Ch. cœur-de-bœuf gros, le Chou Bacalan n'est pas moins hâtif, mais il convient tout particulièrement aux climats maritimes et doux de l'ouest de la France. Il paraît originaire de Saint-Brieuc, d'où il a été transporté à Bordeaux ; il est largement cultivé dans ces deux localités, et très estimé, surtout pour les semis d'automne.
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froids et très humides. Dans son pays d'origine, on la sème surtout à l'automne pour l'avoir au printemps : ainsi faite, elle produit des pommes moins plates que semée de printemps.
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Une sous-variété un peu plus hâtive du Ch. de Saint-Denis, désignée sous le nom de ''Chou de Bonneuil'', a été cultivée pendant longtemps ; elle paraît avoir disparu aujourd'hui ou s'être depuis confondue avec la race ordinaire. Cependant, si l'on s'en rapporte aux descriptions des deux races publiées dans la seconde moitié de l'avant-dernier siècle, il semblerait que c'est plutôt l'ancien Ch. de Saint-Denis qui aurait disparu, et qui aurait été graduellement remplacé par le Ch. de Bonneuil. Les caractères de ce dernier étaient, en effet, dès le XVIIIe siècle, ceux que nous connaissons aujourd'hui au Ch. de Saint-Denis, tandis que la race appelée alors Ch. de Saint-Denis avait la pomme plus renflée, moins aplatie, le pied plus haut, et se rapprochait jusqu'à un certain point du Ch. de Hollande tardif. — L’''Almanach du Bon Jardinier'', dans ses plus anciennes éditions, mentionne ces deux races comme distinctes ; ce n'est qu'à partir de 1818 qu'il donne les deux noms comme synonymes.
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Le Ch. de Schweinfurt est néanmoins une variété à recommander pour les potagers de ferme ou de grands établissements, à cause de son très fort rendement, joint à sa précocité.
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