== Zostère ==
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<center>ZOSTÈRE. ''Zostera marina, oceanica''. L.
''Alga marina''. LAM. — ''Zostera marilmaritima''ima. GOERTNER.
Algue, — algue marine commune ou des verriers, — foin de mer, — zostère marine.
JNAÏADÉES. — ZOSTÉRÉES. Fam. nat. — MOROECIE MONANDRIE. L.
Cette plante vivace, qui ressemble à l'algue, croît au fond de la mer etse trouve jetée sur nos côtesNAÏADÉES. Je l'ai fréquemment rencontrée sur les bordsde la mer, à Calais, à Boulogne, à Etaples, à Saint-Valéry, etc— ZOSTÉRÉES.Fam. nat. — MONOÉCIE MONANDRIE. L.</center>
(Description.— Racines très-grêles.— Souche cylindriqueCette plante vivace, noueuse, produisantà chaque noeud des fibres radicales et une tige rampante qui porte des feuilles linéairesrubanées, allongées, engainantes ressemble à leur basel'algue, obtuses à leur extrémité. — Fleurs mo-noïques, protégées par la base d'une spathe formée croît au fond de la base d'une feuille qui s'ouvrelongitudinalement et mer e se prolonge ensuite en lametrouve jetée sur nos côtes. Ces fleurs très-ténues sont portéesJe l'ai fréquemment rencontrée sur un axe comprimé, aplani, membraneux, chargé sur son côté antérieur d'étamines etles bord de pistils alternes sur deux rangs. — "Anthère oblonguela mer, uniloculaire portée sur untrès-court filetà Calais, s'ouvrant longitudinalement et renfermant un pollen en forme de fila-ments confervoïdesà Boulogne, pistils à ovaire uniloculaireEtaples, uniovulé, fini par son clos et près du somà Saint-met.— Style subulé persistant. — Deux stigmates capillaires.)—Les poils abondants etdéliés de la base de la tigeValéry, entremêlés, feutrés par l'action des vagues, forment avec leposidonia mediterranea, ce qu'on appelle les pelotes de mer, Pila seu splioera marina, etimproprement cegragropiles de mer. On les trouve sur les plagesetc.
Propriétés pHysiques (Description.— Racines très-grêles.— Souche cylindrique, noueuse, produisan à chaque nœud des fibres radicales et chimiques; usages économiquesune tige rampante qui porte des feuilles linéaire rubanées, allongées, engainantes à leur base, obtuses à leur extrémité. — Fleurs monoïques, protégées par la base d'une spathe formée de la base d'une feuille qui s'ouvre longitudinalement et se prolonge ensuite en lame. Ces fleurs très-ténues sont portées sur un axe comprimé, aplani, membraneux, chargé sur son côté antérieur d'étamines et de pistils alternes sur deux rangs. — Anthère oblongue, uniloculaire portée sur un très-court filet, s'ouvrant longitudinalement et renfermant un pollen en forme de filaments confervoïdes, pistils à ovaire uniloculaire, uniovulé, fini par son dos et près du sommet.— Style subulé persistant. — Deux stigmates capillaires.)— Les poils abondants etdéliés de la base de la tige, entremêlés, feutrés par l'action des vagues, forment avec le ''posidonia mediterranea'', ce qu'on appelle les ''pelotes de mer, Pila seu sphæra marina'', et improprement œgragropiles de mer. On les trouve sur les plages.
— En-Hollande et en d'autres lieux où la zostère se trouve en abondance, on s'ensert sous le nom de wier pour faire des digues, pour fumer les terres, pour en obtenirde la soude, et souvent pour emballer les objets très-fragiles, comme les verreries.Dans le nord, on en couvre les toits rustiques. On en fait aujourd'hui dans tous les paysdes coussins Propriétés physiques et des matelas dits hygiéniques, qui sont préférables à ceux de crin, depaille ou de foin. Cette plante est éminemment souple, élastique, peu résistante. Onpeut la remuer sans la casser, et il suffit de l'agiter en faisant le lit pour lui rendretoute sa souplesse. La zostère ne contracte jamais la moindre odeurchimiques ; l'eau glissant pourainsi dire à la surface, les sueurs abondantes et les urines passent à travers sans qu'ilse puisse établir de corruptionusages économiques. L'eau douce qu'on jette dessus fait disparaître jusqu'auxmoindres traces et prévient toute altération, car il suffit d'étendre la zostère comme unelitière pour qu'elle sèche en peu d'heures sans occasionner la moindre odeur. Lesin-sectes ne s'établissent jamais dans les matelas de zostère, et il paraît même qu'elle al'avantage d'éloigner les souris. Ces matelas sont en outre d'un prix fort peu élevé.La zostère contient de l'iode, ainsi que les pelotes de mer (1).
La — En Hollande et en d'autres lieux où la zostère peut être employée dans les mêmes cas que se trouve en abondance, on s'en sert sous le varec vésicu-leux. Les pelotes nom de ''mer'' pour faire des digues, torréfiées et réduites pour fumer les terres, pour en poudreobtenir de la soude, ont été conet souvent pour emballer les objets très-seillées contre fragiles, comme les affections scrofuleuses et verreries. Dans le goitrenord, on en couvre les toits rustiques. (COn en fait aujourd'est hui dans tous les pays des coussins et des matelas dits hygiéniques, qui sont préférables à ceux de crin, de paille ou de foin. Cette plante est éminemment souple, élastique, peu résistante. On peut la présence remuer sans la casser, et il suffit del'iode agiter en faisant le lit pour lui rendre toute sa souplesse. La zostère ne contracte jamais la moindre odeur ; l'eau glissant pour ainsi dire à la surface, les sueurs abondantes et les urines passent à travers sans qu'il faut rapporter ces propriétésse puisse établir de corruption.L'eau douce qu'on jette dessus fait disparaître jusqu'aux moindres traces et prévient toute altération, car il suffit d'étendre la zostère comme une litière pour qu'elle sèche en peu d'heures sans occasionner la moindre odeur. Les insectes ne s'établissent jamais dans les matelas de zostère, et il paraît même qu'elle a l'avantage d'éloigner les souris. Ces matelas sont en outre d'un prix fort peu élevé. La zostère contient de l'iode, ainsi que les pelotes de mer (1).
La zostère peut être employée dans les mêmes cas que le varec vésiculeux. Les pelotes de mer, torréfiées et réduites en poudre, ont été conseillées contre les affections scrofuleuses et le goitre. (C'est à la présence de l'iode qu'il faut rapporter ces propriétés.) (1) De Candolle, ''Essai sur les propriétés 7nédicales médicales des plantes'', p. 279.
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