Douée, comme les aristoloches longue ou ronde (qui nous viennent des pays méridionaux), d’une saveur âcre, amère, d’une odeur forte, pénétrante, elle paraît jouir des mêmes propriétés que ces dernières, et a pour nous le précieux avantage, comme indigène, d’être commune au centre de la France. Les anciens faisaient grand cas de cette aristoloche, si négligée de nos jours. Paul d’Œgine l'employait comme purgative à la dose d'un gros (4gr4 gr.) en poudre dans du vin doux. Aëtius prescrivait deux gros (8 gr.) du fruit