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Ocotea guianensis (Pharmacopées en Guyane)

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__TOC__


''[[Ocotea guianensis]]'' Aublet

== Noms vernaculaires ==
*Créole : feuille d’argent [féy-darjan], bois d’argent [bwa-darjan], cèdre d’argent [sèddarjan] (St-Georges).
*Wayãpi : ãyãũ’ɨ sili.
*Palikur : wen, wen etni.
*Portugais : folha-de-prata, louro-branco, louro-seda.

== Écologie, morphologie ==
Arbre des recrus forestiers, reconnaissable à ses belles feuilles argentées.

== Collections de référence ==
Berton 111 ; Grenand 2068 ; Moretti 724 ; Prévost 3857.

== Emplois ==
Les feuilles, de préférence celles des jeunes rameaux, sont employées chez les Créoles et
les Palikur par les femmes sur le point d’accoucher. Elles sont préparées en décoction qui
leur est administrée en bain de siège <ref>Cette plante médicinale, rarement signalée en tant que telle, a cependant été indiquée à
AUBLET il y a deux siècles par les Indiens Karipuna du bas Oyapock comme étant un remède
(feuilles en cataplasme) « pour supprimer les tumeurs et les bubons » (AUBLET, 1775).</ref>.

== Étymologie ==
*Créole : ''feuille d’argent'' fait allusion à la coloration de la face inférieure des feuilles.
*Wayãpi : ''ãyãũ’ɨ'', « arbre de l’oiseau tangara archevêque », terme générique désignant
diverses Lauracées, et ''sili'', « fin », en raison de la forme oblongue des feuilles.
*Palikur : de ''wen'', « iguane à queue épineuse » (''Uracentron azureum'') et ''etni'', « sa possession » ; ce lézard mange les jeunes feuilles d’''Ocotea guianensis''.

== Chimie et pharmacologie ==
Le bois renferme des esters de l’acide férulique (ROQUE ''et al.'', 1976), et les écorces de tronc
des sesquiterpènes, dont l’ocotealactol. Plusieurs espèces de ce même genre contiennent
des alcaloïdes du type aporphine (GUINAUDEAU ''et al.'', 1983).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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<references/>


[[Category:Pharmacopées en Guyane]]
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