Modifications

*chardon marna, m., Aix-en-0O. (Aube), Monch.

*pice-cou (= pince-cul), m., tcherdon d* ' tindeû, m., Belg. wall., c. p. M. J. Feller. [Les tendeurs aux oiseaux recueillent cette plante pour attirer les chardonnerets qui sont friands de ses graines.]

*fouito-Diéou (= fouette-Dieu), m., Avignon, P.u.. - — Arlea, LADGLadg.

*artichaull 1/ltÙVage, franç., FUCBSIUSFuchsius, 15,6.

*baromètre, m., Haute-Marne. - Auhe— Aube.*r01e de Jëricho, Trets (B.-du-Rh.} Club alpin, 1ectsect. de Provence, 1881, p.tO!.*coupotte, f., franc-comtois, l'abbé BESANÇONBesançon, 1786. -— Doubs, Buuo.*rabe, f., franç. du Sud-Ouest, DE CANDOLLE De Candolle (dans J/émMém. de la soc.d'agric. de la Seine, 1808, p. 33}).

*bon louil, Vallorbes (Suisse), VALLVall.*mort aux boeuf•boeuf, français, FEIIJCE, Dict. françois et ital., tfiiU.*louoco, f., A•eyronAveyron, c. p. M. H. FAuFau.*oco, f., toulousain, VJSNERVisner.*ocro, f., Villefranche de Laura~uais Lauraguais (H. G.), c. p. M. P. FAGOTFagot.*Jel'inètte, f., Pamproux (Deux-S.), c. p. M. B. SouCHtSouché.*lou:r.aouen ar 110ren ( = herbe de la peste), breton, c. p. feu L.-1>'. SAuviSauvi.

On mange la tête de cette plante, cuite ou crue, après l'avoir dépouillée de ses piquants et de ses écailles. « llonjà dé cordobéloa = manger des carlines; en être réduit à se nourrir de carlines; ce qui n'est pas uu un grand régal. ~ Aveyr., V AYS~Vay.

En diverses contrées on sc se sert de cette plante comme de baromètre hygrométrique. Elle s'ouvre à l'approche du beau temps et se ferme à l'approche du mauvais. En Provence on la plaque au-dessus de la porte d'entrée.

<< « On la met au seuil des maisons pour détourner la fascination. » Provence, SOLEIIIVSSolerius, 15,7.

" Les racines de toutes les espèces de carlines sont onctueuses ou proies d•un d'un suc gluant et résineux. De quelque manière qu'on les coupe, qu'on les fende ou. qu'on les déchire, transversalement ou latéralement, il en découle une espèce de lait srumelé jaunllre, et qui, par sa viscosité, s'attache aux doigts presque aussi fortement que de la Gluglu. Lorsque ce suc est récent, sa teinte est d'un jaune plus lépr et presque blanc; il se concrète avec le temps, et devient dur eumme la cire. Lorsqu'on le ramasse et qu'on le rassemble en srume, il se rembrunit ; il prend même une teinte noit·dtre lorsqu'il est manié. » DUPLESSYDuplessis, Vég. rélinew;, t80!!, Il, !05.