Les Palikur préparent avec les fleurs de cette espèce, les feuilles de [[Sambucus simpsonii (Pharmacopées en Guyane)|''Sambucus simpsonii'']] (Caprifoliacées), du jus de citron et du miel un remède contre la toux (BERTON, 1997). Les Palikur considèrent comme les Wayãpi que la chair des fruits de ''Crescentia cujete'' est toxique. La sève extraite des feuilles ou des fleurs, associée à celle du cactus [[Cereus hexagonus (Pharmacopées en Guyane)|''Cereus hexagonus'']] (Cactacées), est bue contre l’asthme ou, ointe sur le corps, elle présente des
vertus rafraîchissantes en cas de fièvres liées au paludisme <ref>Au Venezuela, la pulpe du fruit mélangée à du sucre est considérée comme purgative (DELASCIO CHITTY, 1985). <br>Selon CORRÊA ([1926] 1984, II), la pulpe longuement réduite avec du sucre (sirop de calebasse), était utilisée au Brésil et dans les Antilles comme fébrifuge, purgatif et
expectorant; la pulpe des ieunes fruits est considérée au Brésil comme abortive pour le bétail.</ref>.
== Chimie et pharmacologie ==
D’après BADAMI et SHANBHAG (1975), les graines de cette plante renferment 20 % d’huile où
domine l’acide oléique (51,9 %) ; les fruits ont une activité antimicrobienne sur ''Bacillussubtilis'' et ''Staphylococcus aureus'' (VERPOORTE ''et al.'', 1982).
La pulpe du fruit peut provoquer des diarrhées sévères et possède une action