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Hedera (Rolland, Flore populaire)

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par terre. » .Vmweau ''Nouveau Panurge avec sa végétation'', 16131615, p. 133. - « L'arbre soutient le lierre en. jeunesse Et le nourrit tant qu'amont s'éyertueévertue. Quand il est creu, si fort son adn·e arbre presse Qu'it à la parlin parfin le sutli>que suffoque et le tue. » LA PERRI~:nELa Perrière, ''Théâtre des bons ~nginsengins'', 153!J1539. - « ''Quand lou garric townbo toumbo La IPouno léouno séco '' = quand Il' Ie chêne tombe le liene péi'Ïtlierre périt. » TamTarn, CmiBESLAHOL: RELIECombes-Labourelie.
« Le lierre et la vigne qui ont les rameaux débiles cherchent toujours quelque appuy, mais il arrive souvent que la muraille accable le lierre quand elle l'a soutenu quelque temps et que la treille par sa cheute fracasse les pampres. » .1J.-P. CA~IL:SCamus, JJiotrephc''Diotrephe'', lli2H1626, 1I, x:183.
« Le lierre abat la muraille qui l'csleYe esleve et le nourrit = ''c'est de l'ingratitude''. » .1J.-l'P. CAm·sCamus, Tmité ''Traité du Chef' de l'Église'', Hi:io1630, p. 1:113. - « II est comme le lierre qui démolit la muraille it à laquelle il s'attache. » l'liceNice, TosELLIToselli. [Cf. le llrO\'prov. Jn·eton citè .llélbreton cité ''Mél''., XI, 20ï207, E. E.[]
« ''Cette fille m'est attachée '' (dit un vieux) - — ''oui, comme le lierre aux ruines '' » (lui répondit-on.) E111<YErny, ''Théâtre en instance'', 190-l1904, p.l:i2132. - « Il a pour cette femnw femme une passion que rien ne peut détruire, c'est le lierre au mm· mur ... » ''La lïe Vie populaire, recueil de romans'', IXR51885, p. li!J69. - « Embrasser quelqu'un comme le lierre la muraille. » ''Coq ti à l'asnc asne sur le mariage d'un COlllcourtisan'tiwn, 11i20, p. li.« Plus accostable qu'un lierre. » AlTIIAY, Banquet des .lfuses, Hi2:11620, p. 11-l6.
« Ce cuide li lierres Que tuit soyent ses frères." XIII" sPlus accostable qu'un lierre.» Auvray, LE Houx u~; L. - « \'ouldroit le lien·e que ehascun fust son frei'c. » XI\Banquet des Muses'" s., GAsT01< i'HOEB!·s, éd. LaY.1632, p. 2:1x114.
« Tombar lou cross dCe cuide li lierres Que tuit soyent ses frères." XIII<' la léouno = tomber sup>e</sup> s., Le Roux De L. — « Vouldroit le creux du lierre, c'està- dire de l'estomac, e'est perdre la respinltion que chascun fust son frere. » Limousin, Bo~tBAIXVI<sup>e</sup> s., Conte de ClwmpalibauGaston Phœbus, IX!J3éd. Lav., p. lili238.
« D'une fille coureuse on dit : elle est comme 'Tombar lou cross de la lièretteléouno'' = tomber le creux du lierre, elle court assezc'est-à- dire de l'estomac, c'est perdre la respiration . » Poncin (Ain)Limousin, Bombal, ''Conte de Champalibau'', 1893, r. p. 66.
« Le jour de la Première Communion, les enfants font bénir, à lD'église, une branche de lierrefille coureuse on dit : ''elle est comme la lièrette, que le soir ils mettent au cheYct de lem· lit, en mémoire de cc que lelle court assez'\. s~. a été couronné d'une couronne de liene. » Neuehâtel Poncin (SuisseAin), r. p.
« Le jour de la Première Communion, les enfants font bénir, à l'église, une branche de lierre, que le soir ils mettent au chevet de leur lit, en mémoire de ce que N. S. a été couronné d'une couronne de lierre. » Neuchâtel (Suisse). « Porter six semaines à l'avance un collier de grains de lierre est mt un des moyens d)\\'oir avoir un hon bon numéro à la conscription. » Yonne, A. :'llms~;TMoiset, l's'Us. de /'l'onneYonne'', 1RAA1888.
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« On guérit les cors en faisant infuser une feuille de lierre dans du vinaigre pendant neuf jours puis l'Il en en frottant les cors pendant neuf autres jours. » Mallesherbes (Loiret).
« Le ''lierre '' est employé comme remède par l'l'LIX ceux qui sont atteints du /(•u ''feu de SainlSaint-fLaurent''.aurenl. l'our Pour que le rcmi·de remède fasse son cfl'l'teffet, il faut cueillir la plante au clair de la lune, la mettre trl'lllPl'I' tremper dans Jl'cau eau pendant trois jours, ct sc et se laver ensuill' an·e ensuite avec cette eau. » Bocage nonnandnormand, LECU·THLecœur.
« ''Contre les maladies des bêtes''. On fait IH'l'IHII·e prendre aux animaux malades des feuilles de licnc lierre en nombre impair, cinq. , sept, neuf ou onze. :\lais Mais c'est an•c avec neuf feuilles qu'on a le plus cllcbance chance de les guérir. » Saint-Caradet·Caradec-TI·égoul'i OlorbihanTrégouel (Morbihan), c. p. :\1M. l'P. LE :\EST0\'1\Le Nestour.
« Treize grains de lierre arborescent meurs l'! et pulverisez pt'IHiant pendant neuf mois rendent la femme sté·l'ilestérile. » (;,·yo:sGuyon, ''Cours tic mcde médecine''dccine, lliï:l1673, 1I, :IIi~>365.
« Quand un malade t;n·de ù gucTÏI'tarde à guérir, la ''diseuse de nouvaines'' se présente et lui persuade qu'elle seule peut le tirer de .
« En retournant à sa maison, elle eueillc Ulll' cueille une poignée de feuilles de lic:ye''liège'', et elle en choisit ecrtain certain nombre qu'elle met trempl·r tremper pendant :!+24 heures dans l'cau bé·nill' eau bénite de l';iqm·s Pâques ou de la l'cnll'ci>tcPentecôte, selon la saison. Il faut toujours de la de1·nii·rc faill'. dernière faite, sans quoi l'cxpC:·ricnl'l' expérience manquerait. Il en serait de nH'mc même si l'on mé·langeait mélangeait l'ancicnllc cau ancienne eau bénite avec la nouvelle : dans ce cas ''l'une mangerait l'autre'', et toutes deux perdraient leur vertu.
« S'étant done donc pourvue de feuilles de ''liège'' et d'eau bénite convenables, notre guerisseuse y dépose cinq à six feuilles à chacune desquelles elle attribue un nom de saint différent, afin de savoir duquel le malade est ''tint'' (lisez ''tenu''). Dans sa pensée ce sont les saints qui tiennent les gens en état de maladie afin qu'•m on les in\.<HJUl' invoque pour l'ti'c être guéri. [Cf. l'expression commune « m· sa\'l>ir «ne savoir à quel saint sc Youer se vouer "· E. E.[ ~lais ] Mais tout le monde Ill' ne sait pas s'y prendre pour saYoio· qul'i savoir quel saint tient ainsi les patil'nts l'Il patients en son pou\·oio·pouvoir. C'est dt· lù de là que le besoin d'une pl•rsonnc personne initiée url ''ad hoc '' a fini par se faii'e faire sentir dans beaueoup beaucoup de eommum·scommunes.
« Vingt-quatre heures apn:s après l'immersion dt·s ft•uillesdes feuilles, fil la ''diseuse de ne1wui11es les re!iineuvaines'C an~e ' les retire avec précaution et examine lesquelles sont taché·cstachées ; cat· iJ·cst eei·tain car il est certain que cc ce sont lt•s les saints auxqul'ls auxquels ont été attrihut:cs et•s attribuées ces feuilles dont son clknt client est li11t''tint''.
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« Une fois ce résultat obtenu, la pythonisse retourne ù à la maison du malade ct et ordonne de suppr·imcr supprimer toute espèce de r·cmi·dcremède, jusqu'à cc ce qu'elle ait tait fait sa neuvaine en l'honneur du saint ou des saints dont les feuilles ont i·té tal'lrécsété tachées. Au bout de la ncuYaineneuvaine, elle fait dii·c dire une mt·ssc ù messe à l'intention du malade, t't et met un cierge brûler de,·arJt devant la statue du saint qui le lient''tient''. Si le cierge brîrle hienbrûle bien, c'est hon bon signe: ! si, au contraire, un noeud ou un autre défaut dans la mèche l'cmpéchc empêche de l>nHer ''brûler clair'', il faudra recommencer l'opération. » Pays de Bray (Seim·Seine-Inf.), ''Le Mayasin nurmatulMagasin normand'', lllti!l1869, \'1VI, lïO170. -Cf. ''Rev. tld. trad. pop''., Js!l(i1896, p. 2<il t't SAINT261 et Sant-AMANDAmand, J.eltrl'S 'Lettres d'Ill! l'oyageur un Voyageur à l'emboudmre embouchure de la Seine'', 1112111828, p. 130.
« Quelqu'un est-il atteint d'une maladie inconnue, aussitôt on s'empresse de mettre neuf feuilles de cette plante dans un \'a sc l'empli vase rempli d'eau bénite, en ayant soin d'attacher à la queue de chacune d'elles un petit morceau de papier où est inscrit le nom d'un saint. Au bout de neuf jours, les feuilles sont prist·s prises une à une, et celle qui por•tt• Il' porte Ie plus de taches indique le saint qu'il faut invoquer pour obtenir la guérison du malade. » Bocage nornHHHInormand, LEcmt·nLecœur.
» « Pour savoir à quel saint un malade doit recourir, il doit placer des feuilles de licnelierre, sur des pierres, a\'ec avec des numi·ros numéros correspondants aux divers saints du pays et lt's et les y laisser la nuit. Le matin suivant, la feuille la plus marqucti·t• dim marquetée dira quel est le saint it à qui l'on doit s'adr·esser·adresser. » Pays d'Albret (L.-t'tet-(1G.), DAIIIlYDardy, IlII, :Hi5365. - » — « On plonge une feuille dt• 1de l. dans un \'t'l'l't' verre d'caueau ; selon la forme qu'elle prend, on sait que l'enfant est malade de tel ou tel saint. » Lot, HEYRey, .llonoumphil' Monographie de Cuslelfi'rmcCastelfranc, li!XO1880, p. 2:123.
« Pour savoir quels sont les saints qui ont besoin de prières, on prend des feuilles de liciTe it lierre à chacune dcsqut'l!l's desquelles on attaeht· attache un papier portant le nom d'tilt mcmhre un membre de la famille di·ci·di·décédé. (juclqucs jour·s Quelques jours après, t•cllcs celles qui sont eou\'t•rtcs couvertes de rainUI'l'S ct rainure et de taches représentent les parents ayant hesoiu dt· besoin de prières, les autr·cs autres restent intactes. Les tat'ltcstaches, selon leur nature, indiquent le gem·c genre de prii·res prières qui est dcmandi· par· demandé par les mot·tsmorts. Ainsi une simple ligne demande IIIW ''une messe, tlllt' taehe ', une tache jaune, ''un grand servir:e service mortuaire'', ct~~ etc. » Lot, ec. p. ~1M.-J.1. DAYMAIIDDaymard.
« Pour savoir si quelque chose réussira, on met des feuilles de 1l. dans l'eau pendant neuf jours ; si les feuilles, alors, tombent
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au fond, l'affaire ne réussira pas; au contraire, si elles surnagent. » Pienefonds Pierrefonds (Oise), r. p.
« On répand des feuilles de lierre sur le corps des jeunes filles mortes. » YarVar, :'lhLLINMillin, l'oy'Voy. dans le Midi'', IllIII, ;;, - 5. — « On jette du liere lierre sur le cercueil d'une jeune fille vierge, en signe de stérilité et des roses blanches, en signe de virginité. » Provence, MISTRALMistral, 1I, p. 101121082.
« Si une fille envoye une feuille de lierre, dans une lettre, à un jeune homme, elle sera sûre de l'épouser, mais, lui, mourra jeune. » Naintré (Vienne), r. p.
''Symbolique''. - « Le lierre signifie : ''ingratitude''. » Traité cri/''Traité cur. des cou/coul''., Hi4!l1649. Le lit•nc t•st Il- lierre est Ie symbole de l'umilié''amitié : je IIH'Urs oli Je meurs ou je m'a/lacheattache''. - 1 — [D'oi1. où, par déformation inconsciente ou fae<·tieuse facétieuse : « je suis comme le lièl>re''lièvre'', je meurs où je m'attache »· E. E.l ] « l'ne Une image l'l'Jll't•st•ntant représentant un lit'ITC cntoumnt lierre entourant un chl-nc chêne mort signifk signifie : .''Je sèche IIP!avec toi''C loi. " LA FElcll.LE» La Feuille, DePises''Devises'', lli!l:l1693. - « Le 1l. signifie : ''fidélité, tendresse réciproque''. » ''Nouv.Y01w. VielDict. du lauglang. tl!' de l't~uwuramour'', IH:IIi1836.- v l'n houqud cnYoyt· it — « Un bouquet envoyé à une fille ou mis ù s:f fcnl-tre ,.,tune sanglanll' ïnju•·cà sa fenêtre est une sanglante injure ; on Ycut veut dire p:11· lù par là qu'elle test une ''si um· chèvre coiflicoiffée''e (um· court·useune coureuse), la ehc·\TC chèvre mangeant yoJnnticrs Il- licncvolontiers le lierre. » Dordogne, Corrèze, Gimndt·Gironde, r. p.
''Devinette''. - « Berlu sur berlu, si tu ne devines pas, tu seras pendu. - — ''Le lierre S•=:HILLOT'' Sébillot," /JcPirr''Devin. de /11 Haule llrella Haute Bret''.
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