Les experts de la Pharmacopée caribéenne ont mis en évidence une forte activité
antipyrétique de l’extrait aqueux statistiquement significative, par rapport au groupe témoin et à un groupe traité par du DIPLOFENAC, ainsi qu’une activité antispasmodique de l’infusion de feuille à 10 % chez le rat par voie orale (ROBINEAU et al, 1999).
L’extrait aqueux exerce une activité antimalarique in vivo sur ''Plasmodium gallinaceum '' (SPENCER ''et al.'', 1947). En revanche, SAUVAIN (1989) a montré que l’extrait hydro-alcoolique des parties aériennes est inactif in vitro sur P. falciparum à la concentration de 100 mg/ml, ce qui hypothèque l’emploi de cette plante dans le traitement du paludisme.
Un premier triage pharmacologique réalisé par le laboratoire Roger-Bellon sur un échantillon que nous avons récolté en Guyane, a montré l’absence de toxicité de la plante par voie orale, DLO mg/kg > 1000 (FORGACS et al., 1983).
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