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Des collections de base de ressources génétiques sont conservées par la Southern Regional Plant Introduction Station à Griffin, Georgie (Etats-Unis), le National Horticultural Research Institute (NHR) à Ibadan (Nigeria), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Montpellier (France), le Centre national de recherches agronomiques (CNRA) à Bouaké (Côte d’Ivoire), le National Bureau for Plant Genetic Resources (NBPGR) à New Delhi (Inde), et l’Institute of Plant Breeding (IPB) à Los Baños (Philippines).
== Breeding Sélection ==
En Afrique, la sélection et l’amélioration du gombo commun n’ont été pratiquées qu’à une échelle limitée par le secteur commercial. La société semencière Technisem au Sénégal distribue des cultivars africains améliorés, tels que ‘Volta’ qui convient pour la saison chaude et la saison fraîche, et l’hybride F<sub>1</sub> ‘Lima’ qui a une tolérance élevée aux maladies virales et convient pour l’exportation. Les paysans africains ont sélectionné une immense diversité de formes adaptées à une grande variété de systèmes culturaux. Certaines sont disponibles auprès de marchands grainiers locaux. Les travaux internationaux d’amélioration génétique se sont orientés vers la culture intensive donnant une production élevée en un temps court (maturité précoce, plantes compactes à entrenœuds courts, plantation à forte densité) et vers une large adaptation (insensibilité à la photopériode, résistance aux maladies et ravageurs). La méthode de sélection la plus courante reste le croisement entre parents intéressants, combiné avec la sélection généalogique ou les rétrocroisements. Divers cultivars américains et indiens intéressants ont trouvé leur place chez les producteurs commerciaux dans toutes les zones tropicales et subtropicales, mais il reste largement de quoi faire en matière de sélection en Afrique pour le secteur commercial (où il faudrait de bonnes solutions de rechange aux cultivars introduits, présentant une meilleure adaptation aux conditions locales) ainsi que pour le secteur traditionnel (où il faut des types rustiques, robustes et à longue période de végétation). Cependant, les analyses d’isozymes ont montré un degré de diversité génétique assez faible parmi les gombos cultivés en dépit d’une grande variabilité phénotypique. On a peu d’information concernant l’amélioration génétique faisant appel aux biotechnologies, à part l’extraction d’ADN in vitro et la régénération à partir de divers explants et cultures de tissus.
Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA), 01 B.P. 1740, Abidjan 01, Côte d’Ivoire