Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Akanga (Pharmacopée malagasy)

133 octets ajoutés, 2 avril 2017 à 18:48
aucun résumé de modification
[[File:Voacanga alcaloïdes Pharmacopée malagasy.png|thumb|Voacanga alcaloïdes Pharmacopée malagasy]]
 <center>Notice I7 17 - AKANGA</center>
Nom scientifique : ''Voacanga Thouarsii'' Roemer et Schultes, variété ''obtusa'' (K. Schum.) Pichon (Apocynacées).
[90]
''Kaboka '' : noté sur l'échantillon n° 1o10.6o7 607 du Service forestier (sans nom de collecteur), provenant de l'ouest de Filanjara, près Mah,.aboMahabo ; sur n° 13.820 Service forestier, de la forêt d'Ifanadiana; par DécaryDecary, n° 17.091, en provenance d'Andriba; par Humbert n° 19.610 des berges de l'Ilaky, affiuent de l'Hazofotsy, dans le bassin de l'Onilahy, vers Boo 800 mètres d'altitude; par G. Cours n° 2176, des restes de forêts à l'ouest d'Analamatrika, canton d'Ambohijanahary, vers 1.200 mètres d'altitude; par Decary n° 8.245, des environs de Maintirano; sur le n° 4·998 4.998 du Service forestier provenant de Hazoroa (Sakaraha) ; sur le no 5 .o 52 052 du Service forestier provenant d' Ankatraka (Antalaha); par Perrier de la Bâthie no 544 (1898), des environs de Maevatanàna. Ce nom est do'..lc donc le plus communément utilisé dans l'Ouest. Mais il s'applique à un grand nombre d'arbres ou d'arbustes sécrétant des latex et dont les tissas tissus sont spongieux, sans consistance.  ''Kabodrano '' : relevé par Boiteau ( 1 9461946), entre Miandrivazo et Mahabo (côte Ouest); mentionné aussi in Firaketa~ry ''Firaketany Malagasy'', fasc. 220 (décembre 1959), p. 30.  ''Kaboke '' : d'après le n° 9·523 9.523 du Service forestier (sans nom de collecteur) provenant d' Analatelo (Mahabo).  ''Kangarano '' : d'après le n° 1. 3 19 319 du Service forestier d' Andratamarina (Mananara).  ''Kapoka '' : d'après Decary n° 7.569, vallée de l'Ikopa au nord-ouest l'Ankazobe; Decary n° 10.0o4 004 du Pic Saint-Louis près de Fort-Dauphin, ders vers 300-400 mètres d'altitude; Decary n° 4.921 de la haute-vallée de va Mananara (Farafangana).  ''Montaka '' : signalé par Heckel et d'autres aute·Jrs auteurs comme synonyme de ''Kaboka '' et de ''Montafara '' en pays sakalava et antankarana, mais non mentionné par les collecteurs in Herb. Mus. Paris ; nous semble s'appliquer plutôt à une .autre Apocynacée malgache du genre Jvluntafara ''Muntafara'' Pichon.  ''Tangena '' : d'après Rakoto Emile sur n< 4·357 n° 4.357 Réserves Naturelles, en provenance de la forêt de Lokobe (Nosy-be). On sait que ce nom est donné plus spécialement à ''Cerbera venenifera '' (Poir.) Steud. (voir ''Tangena''), mais s'applique aussi aux plantes toxiques en général et plus spécialement aux poisons cardiaques, ce qui est· est bien le cas du ''Voacanga''.  ''Voakanga '' et ''Voakangarano'', littéralement «fruit « fruit d'akanga » ou «fruit « fruit d'Akangarano »,est parfois étendu à l'arbre lui-même. C'est de ce nom qu'Aubert du Petit-Thouars a tiré l'appellation scientifque scientifique de son genre ''Voacanga''.  ''Observation '' : le nom de ''Kabokala '' signalé par le ''Firaketana Malag~Malagasy'', fasc. 220 (décembre 1959). p. 30, comme s'appliquant aux formesdformes d’''Orchipeda Thouarsii '' vivant en forêt désigne plutôt, d'après notre expérience, d'autres Apocynacées toxiques et à latex abondant des genres Calmcala ''Cabucala'' et ''Rauwolfia''. Nous en parlerooe à l'occasion des notices de ces plantes. 
[91]
DESCRIPTION : == Description ==Arbre de I 5 15 mètres de haut environ et 40 centimètres de diamètre à la base, à écorce épaisse d'un blanc grisâtre, à bois blanc, mou, spongieux, sans valeur; fournissant par toutes ses parties (mais plus spécialement le péricarpe des fruits et les pédoncules des inflorescences) un latex blanc abondant, caustique, toxique et nauséeux, souvent employé à préparer de la glu pour capturer les petits oiseaux ; rameaux, même les plus petits, épais, fortement marqués par les ci<;atrices cicatrices foliaires après la chute des feuilles ; cicatrices soulignées par les restes des processus stipulaires, qui - contrairement à ce qui existe chez les autres espèces du genre ''Voacanga '' - ne sont pas complètement adnés aux rameaux. Feuilles opposées deux à deux, entières, grandes, à limbe oblong, spatulé, de I 6 16 à 24 centimètres de long et de 4 à 6 centimètres dans , sa plus grande largeur située vers les deux-tiers supérieurs, atténué vers la base sur le pétiole peu distinct, souvent bordé d'une petite lame qui se raccorde aux processus stipulaires ; ceux-ci persistants après la chute des feuilles. Inflorescences à l'aiselle des feuilles supérieures1 supérieures, en petites cymes 3-5-flores, généralement dichotomes, à pédonqùes pédoncules et pédicelles épais, charnus, d'un vert clair; fleurs grandes, jaune clair (couleur beurre frais) au début, devenant jaune soufre à la fin; calice gamosépale, s'ouvrant par une fente irrégulièrement circulaire alors que la fleur est encore en bouton et rapidement caduc par sa partie supérieure, portant de très nombreuses écailles glanduleuses ; corolle grande à pétales soudés en tube court à la base (7-10 millimètres), sans poils à la face interne en-dessous de l'insertion des étamines, puis s'étalant en 5 lobes amples, cordiformes, émarginés au sommet, tordus dans la préfloraison, continuant à se recouvrir partiellement par un de leurs bords après l'épanouissement de la fleur ; étamines insérées sur un très bref filet troncconiquetronc-conique, près de la gorge du tube de la corolle ; ovaire à deux carpelles adnés, surmontés d'un style élargi au sommet en un appendice sur lequel viennent s'appliquer les anthères des étamines, entouré à la base d'un disque libre, ou très brièvement adné à la base à la corolle.  Dans la var. ''obtusa '' ce disque est très haut, enveloppant complètement l'ovaire, alors que dans la var. ''Dregei '' il est toujours moins haut que l'ovaire.  Chacun des carpelles donne naissance à un fruit bacciforme, sphérique, de la grosseur d'une pêche, charnu, mais s'ouvrant cependant à la fin par une fente qui permet de voir les graines nombreuses, disséminées dans la pulpe de couleur blanche. Cette pulpe, d'après Chapelier, serait comestible, de saveur douce, sans amertume; à l'extérieur, le fruit d'un vert foncé porte de nombreuses taches blanches et des marbrures d'un vert plus clair. Ces fruits sont généralement groupés par deux au sommet d'un même pédoncule (il arrive cependant qu'un des deux carpelles avorte). Ils sécrètent un latex abondant par leur péricarpe. BIBLIOGRAPHIE BOTANIQUE :  == Bibliographie botanique ==*Roemer et Schultes : Caroli Linne equitu Systema Vegetabilium, IV (I8I91819), p. 439· -
[92]
*E. Meyer : Comm. Pl. Afr. Austral. Drege lectae (1837), p. 189r 189.*Hochstetter in Flora (en allemand), XXIV (1841), p. 67o, et XXVII ( l 844), p. 828. *A. de Candolle : Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis, VIII (1844), p. 357-358. *Scott Elliot : Annals of Botatry (London), V (1891), p. 362. *Baron in Rev. M11dag. (10 mars 1905), p. 249. *K. Schumann in Engler et Prantl : Naturlischen Pjlanzetifamilien, IV, no 2 (1895), p. 169. *Durand et Willdeman, in BuU. Soc. Bot. Belg., XXXVII(1898), p. 122 (appelé par erreur Voacanga obtmata). *Palacky : Catalogue des plantes de Madag., III (1907), passim. *T.R. Sims : Forest flora and Forest Resources of Portuguese East Africa (Aberdeen, 1909), p. 87 et pl. LXXXI. *M. Pichon : Classification des Apocynacées, VIII : les V oacangaVoacanga, in BuU. Museum (Paris), 2e sér., XIX (1947), no 5, p. 409-416. ÉTUDE CHIMIQUE :  == Étude chimique ==La toxicité de V oacanga Thouarsii est due à des alcaloïdes. Ceux-ci ont été étudiés tant pour la var. obtma, présente à Madagascar, que pour la var. Dregei. C'est à Janot et Goutarel (195 5) qu'on doit les premiers travaux sur la var. obtma (leur matériel ne fut cependant pas récolté à Madagascar, mais en Guinée). Ils ont trouvé 1,2 p. 100 d'alcaloïdes totaux dans les racines et 2,71 p. 1oo dans l'écorce du tronc. Trois alcaloïdes ont été identifiés auxquels ils ont donné respectivement les noms de voacangine, voacamine et vobtmine. On ne dispose que de très peu d'informations jusqu'ici sur la teneur de l'arbre récolté à Madagascar (voir R. Pernet in Mém. lnff. Scient. Madag., ser. B, VIII (1957), p. 14). Bien que l'on ait affaire aussi à la var. obtma, il est possible que des différencesd'ordreécologiquemodifient la teneur du matériel malgache par rapport à celui qui a été récolté en Afrique. La question est actuellement à l'étude. La voacangine, C22 H28 0 3 N2, point de fusion : 137-138°; pouvoir rotatoire: ( 1X)0-42°; chloroforme, c = 1 ; se comporte comme une base faible (pK = 5,77). Son spectre ultra-violet, caractéristique du groupement méthoxy-5-indole comprend un premier maximum à 225 m(-t (loge: = 4,43) et un second maximum à 28 7 m11- (loge: = 3 ,97) ; le spectre infra-rouge présente une forte bande ester à 5, 911- et dans la région 12- l 2,411- les bandes caractéristiques du benzène trisubstitué 1,2,4.
[93]
146 870
modifications

Menu de navigation