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G. Zetler et K.R. Unna : Einige zentrale Wirkungen von Voacangin, Voacamin, Voacamidin, Nau~ryn-Schmiedeberg's Arch. exp. Pathol. und Phramakol., 2}6(1959), p. 122-123. O. Blanpin, A. Quevauviller et C. Pontus : Sur la voacangine, alcaloïde de Voacanga africana Stapf ; Communication au Congrès de l'Association Française pour l'avancement des Sciences, Reims, juillet 1961; publié dans Thérapie, r6 (1961), p. 941-945. G. Zetler : Einige pharmalogische Eigenschaften von r z natürlichen und 11 partialsyntetisch abgewandelten Indol-Alkaloiden a us tropischen Apocynaceen des Subtribus Tabernaemontaninae, Arzneimittel Forschung, I4 (1964), n° 12, p. 1277-1286. A. Quevauviller, O. Foussard-Blanpin et ]. Pottier : Vobtusine, un alcaloïde de Voacanga africana, C.R. Soc. Biol., I ;9(1965), n° 4, p. 821-825. POSOLOGIE ; INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES: Seule la voacamine et s·es dérivés : sulfate et sulfocamphonate sont à l'heure actuelle entrés dans la thérapeutique. On peut administrer la voacamine à raison de 1 à 5 milligrammes par jour par voie intra-veineuse, ou de 5 à 10 milligrammes par jour (en plusieurs prises) par voie orale, dans les insuffisances cardiaques chroniques, les oedèmes d'origine artériosclérotique. Son association à l'aminophylline est dans ce cas particulièrement recommandable. Des formes retard, permettant deux traitements hebdomadaires par voie intramusculaire, peuvent être préparées. Pour le contrôle chimiothérapique des tumeurs, la voacamine ou ses dérivés sont administrés à des doses de 100 à 500 milligrammes par voie orale. La voacangine pourrait être utilisée en thérapeutique. On pourrait dès maintenant employer sa solution à 1 p. 1 oo comme la solution à 4 p. 1oo de novocaïne pour l'anesthésie oculaire. La préparation de solutions pour injection hypodermique en vue des anesthésies locales nécessite l'étude préalable de dérivés moins irritants que la base libre elle-même. Doses maxima à prévoir : o,o5 gramme ou 5 centigrammes pour une dose, quinze centigrammes en vingt-quatre heures. RÉGLEMENTATION : Du fait de leur toxicité la récolte et la détention de l' akanga mériteraient d'être réglementées. La drogue et les produits qu'on en tire paraissent devoir être inscrits au Tableau A (Toxiques). [103] BREVETS : Le mode d'extraction de la voacamine, de la voacangine et de la vobtusine à partir des divers Voacanga est couvert par le Brevet français n° 1.212.007 du 21 mars 1960 des Laboratoires Gobey (voir Chem. Abffracts, 55, p. 14 8 33 f) et par U.S. Patent Nr 2 823 204 du II février 1958 en ce qui concerne plus spécialement Voacanga ajricana Stapf. (Chem. Ab.f!r., J2, p. 11.976 a). L'emploi de la voacamine et d'autres alcaloïdes bis-indoliques dans le contrôle chimiothérapique des tumeurs a fait l'objet d'un Brevet suisse du 6 novembre 1964 et du Brevet néerlandais n ° 6. 5 14.407 du 9 mai 1 966 (J.R. Geigy Akt. Ges.); voir Chem. Abffr. 65, p. 10.434 e.
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