* (García Valdés)
____________________
Le panicaut (erungê), appelé aussi la "noix" ou encore l'éryngion, fait partie des végétaux épineux. Les jeunes feuilles sont récoltées, mises dans la saumure et consommées comme légume ; elles sont larges, rudes sur les bords, de saveur aromatique ; en se développant, elles deviennent épineuses le long de plusieurs ramifications de la tige, surmontées à leur extrémité de capitules sphériques, entourés, comme une étoile, d'un cercle d'épines très acérées, dures, de couleur vert clair ou blanche, mais que l'on trouve aussi parfois bleu foncé. La racine est assez longue, étalée, noire en surface, blanche à 1'intérieur, de la grosseur du pouce, elle aussi d'odeur agréable et aromatique. Le panicaut pousse dans les plaines et dans les lieux rocailleux.
Il a des propriétés échauffantes. En boisson avec du vin, il est diurétique et emménagogue, fait
disparaître coliques et flatulences, et fournit un remède approprié aux affections hépatiques,
aux morsures d'animaux venimeux et aux poisons mortels. Dans la plupart des cas, il est pris en
boisson avec de la graine de carotte à la dose d'une drachme. On raconte qu'il résout les tumeurs auxquelles il est fixé et appliqué en cataplasme. (in extenso. - trad. Suzanne Amigues)
= ''Eryngium campestre'' L., et en outre, dans le cas d'inflorescences bleues, ''Eryngium maritimum'' L., ''Eryngium creticum'' Lam. , ''Eryngium amethystinum'' L. (note Suzanne Amigues)
== aloê ==