<center>'''MASSETTE A LARGES FEUILLES'''. ''Typha latifolia''. L.
''Typha palustris major''. J. Bauh., C. Bauh. — ''Juncus asper''. Dalech. - ''Typha''. Lob. — ''Typha palustris maxima''. Park.
On peut employer les aigrettes de la massette au lieu de coton dans la brûlure. On. trouve difficilement le coton cardé sous le toit du pauvre. Vignal<ref>''Essai sur les brûlures'', thèse, 1833.</ref> a publié quelques observations qui prouvent les bons effets du pansement des brûlures suppurantes avec ce duvet. Durant<ref>''Annuaire de la Société des sciences naturelles de Bruges'', 1840.</ref> l'a employé avec avantage contre les engelures ulcérées ; il hâte la cicatrisation et procure une guérison solide. On peut se servir de la même manière, et dans les mêmes cas, de l'espèce de coton qui tombe en abondance du peuplier du Canada à l'époque de la floraison. (Voyez l'art. PEUPLIER.)
(Dans la séance du 9 janvier 1866, Raciborski a lu à l'Académie de médecine une note sur le traitement des affections de la matrice par des pansements quotidiens, à l'aide de pessaires médicamenteux préparés avec le duvet pur du typha. Celui-ci est empilé dans des tubes en étoffe claire (tulle), qu'il est facile de diviser ensuite en pessaires cylindriques ayant de 7 à 8 centimètres de longueur et autant de circonférence. La partie destinée à êtreen rapport avec le col est plane ou légèrement concave ; à l'autre extrémité, on adapte une petite tige en gutta-percha de 1 centimètre 1/2, ayant pour but de faciliter l'introduction et l'extraction du cylindre. Ces pessaires sont employés seuls ou imbibés des liquides différents que l'on juge à propos de mettre en usage. — Raciborski a fait confectionner un petit spéculum destiné à favoriser l'introduction de ce pessaire. Les malades peuvent l'introduire elles-mêmes, d'où le nom d’''auto-speculum'' qu'il lui a donné.)
De Candolle<ref>''Essai sur les propriétés des plantes'', p. 304.</ref> dit que le pollen du typha, qui est très-abondant, remplace la poudre de lycopode dans quelques pharmacies, à cause de la facilité d'en recueillir une grande quantité à la fois lorsque la plante est en fleur.