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Julienne (Cazin 1868)

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<center>'''JULIENNE'''. ''Hesperis matronalis''. L.
''Hesperis hortensis''. Bauh. — ''Viola matronalis''.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Son odeur fort aromatique, sa saveur âcre la rapprochent, par sa composition, du cresson, du cochléaria, de la cardamine, etc.]
La julienne, de la famille des crucifères, et que l'on n'emploie pas en médecine, bien qu'elle soit très-active, peut être mise en usage dans tous les cas où le cresson, le cochléaria, le raifort, la capucine, la cardamine, etc.,sont indiqués. (Boerhaave et Clusius l'estimaient sudorifique, incisive et apéritive.) Je l'ai employée avec succès dans les affections scorbutiques, dans les catarrhes pulmonaires chroniques, l'asthme humide, les affectionsscrofuleuses, l'anasarque et les cachexies qui suivent ou accompagnent les fièvres intermittentes. Je fais prendre son suc pur ou mêlé avec le lait ou le petit lait. L'infusion ou la décoction des feuilles fraîches, à vase clos, est aussi employée, de même que le vin dans lequel on a fait macérer ces mêmes feuilles. Ces préparations activent les fonctions de la peau et celles des reins. A ce titre, elles conviennent dans la gravelle sans irritation, l'albuminurie chronique, les hydropisies, etc.
Les feuilles fraîches de julienne, broyées et appliquées en cataplasme, sont résolutives et détersives. J'ai employé ce topique avec avantage sur les tumeurs scrofuleuses, les engorgements lymphatiques, œdémateux, les ulcères scorbutiques, atoniques, fongueux, sordides ou gangreneux. Cette plante, qui possède des propriétés rubéfiantes assez prononcées, mérite de prendre rang dans la matière médicale indigène.
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