<center>'''COIGNASSIER'''. ''Pyrus cydonia''. L.</center>
<center>''Malus cotonea sylvestris'', Bauh. — ''Cydonia vulgaris''. Tourn.</center>
<center>ROSACÉES. — POMACÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE PENTAGYNIE. L.</center>
'''Parties usitées'''. — Les fruits et les semences ou pépins.
['''Culture'''. — Le coignassier aime un sol léger et une exposition chaude ; les graines sont semées immédiatement après la maturité dans une terre meuble ; il lève au printemps suivant, on le sarcle, on le bine et on le plante en place à deux ou trois ans ; dans le Nord, on le propage de marcottes ou de cépées, après avoir établi des mères dont on tire chaque année des scions plus ou moins enracinés, destinés à faire des sujets pour la greffe des poiriers ; pour faire des mères, on préfère le coignassier du Portugal, il est plus beau, son fruit est plus gros et plus charnu ; la taille du coignassier ne consiste qu'à le débarrasser des petites branches superflues et desséchées ; les arboriculteurs distinguent le coignassier à fruit en forme de pomme ou ''maliforme'', et celui àfruit en forme de poire ou ''pyriforme''.]
'''Récolte'''. — Les coings se récoltent et se conservent comme les autres fruits à pépins.
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
{|align="center"
Le vin de coing, obtenu par la macération dans le vin de ce fruit divisé par tranches, convient dans la faiblesse générale, dans les convalescences et chez les vieillards ; mais il a l'inconvénient de produire la constipation. Ce vin est employé à l'extérieur dans le relâchement du vagin, les chutes de la matrice, le boursouflement des gencives, etc.
J'ai vu employer avec succès, contre la chute du rectum, un cataplasme de pulpe de coing. Solenander employait contre l'ophthalmie chronique la décoction de feuilles de coignassier, avec laquelle il faisait bassiner les yeux de temps en temps. Le mucilage de semences de coing, mêlé aux collyresrésolutifs et irritants, sert à en modérer l'activité.
[[Catégorie:Cazin 1868]]