finit les meilleurs résultats en décoction forte dans le cas de contractions insuffisantes de l'organe utérin, avec épuisement nerveux. Les observations se sont multipliées depuis, et dans tous les cas il y a eu succès. Cette propriété excito-motrice est d'autant plus précieuse qu'on ne rencontre pas ici les contractions toniques si douloureuses pour les mères et si dangereuses pour les fœtus produites quelquefois par l'ergot.
(Voyez, à ce sujet, entre autres observations, celles de Gauchet<ref>''Bulletin de thérapeutique'', t.LVI</ref> et de L. Marchand<ref>''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', avril 1864, p. 174.</ref>. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une fausse couche à cinq mois de grossesse, avec rétention du placenta. Sous l'influence d'une infusion de busserole, prise à six heures du matin, les contractions se produisirent à neuf heures, et à midi et demi le placenta, engagé en partie dans le col depuis la veille, était expulsé sans douleur. L'hémorrhagie légère qui durait depuis la même époque s'arrêta pour ne plus reparaître.
Dans les hémorrhagies puerpérales ou non, on trouve dans la bousserole un modificateur puissant.)
Les racines et l’écorce ont les mêmes propriétés que les feuilles. On a aussi employé les baies qui servent d'aliment dans quelques contrées.
____________________
<references/>
(Citons une espèce voisine, l'ARBOUSIER (''Arbutus unedo'', L.), fraise en arbre, croissant dans tout le bassin de la Méditerranée ; ses fruits acidulés, assez agréables, sont comestibles et légèrement astringents ; ainsi que les feuilles et l'écorce, ils passent pour efficaces dans les diarrhées. Malgré son degré peu marqué d'astringence, l'extrait d'arbousier a été préconisé par Venot et employé à l'hôpital Saint-Jean de Bordeaux, à l'intérieur et en injections dans la blennorrhagie. Pour cet auteur, il supplée le ratanhia et constitue un bon auxiliaire du cubèbe et du copahu contre les blennorrhées.)
____________________
<references/>
[[Catégorie:Cazin 1868]]