Cette plante (PIPl. VII) vient spontanément dans plusieurs parties de l'Europe, dans les lieux incultes du midi de la France. On la cultive dans les jardins.
'''Description.''' — Racine vivace, traçante, fibreuse. — Tiges dressées, très-rameuses, blanchâtres et comme pulvérulentes, de 60 à 95 centimètres. de hauteur. —
Jadis on préparait l’''huile de baume'', très-employée dans les plaies et contusions, en faisant macérer les feuilles dans l'huile d'olives. Les campagnards font encore usage de cette préparation, qu'ils considèrent comme un excellent vulnéraire.
== Balsamite annuelle ==
'''BALSAMITE ANNUELLE.''' (''Tanacetum annuum''. L. — ''Balsamita annua''. Décand.) — Plante qui croît en Espagne, en Italie, et dans les départements méridionaux de la France, aux environs de Narbonne et de Montpellier, dans les lieux incultes et sablonneux.
'''Description'''. — Tige droite, striée, cylindrique, de 60 centimètres à 1 mètre, divisée supérieurement en rameaux divergents. — Feuilles radicales deux fois ailées, celles de la tige réunies par faisceaux pinnatifides, à lobes trifurqués, couvertes, ainsi que le reste de la plante, d'un duvet cotonneux. — Fleurs terminales en corymbe serré au sommet de la tige et des rameaux ; chaque corymbe composé de trente-six à quarante petites fleurs jaunes, flosculeuses, et dont tous les fleurons sont hermaphrodites. — Réceptacle un peu convexe.
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La tanaisie annuelle, dont on ne parle dans aucun traité de matière médicale, n'en mérite pas moins l'attention des praticiens. D'une odeur pénétrante très-diffusible, d'une saveur chaude, aromatique et amère, elle partage la vertu excitante, antispasmodique et anthelmintique de la balsamite odorante et de la tanaisie commune. (Voir *[[Tanaisie (Cazin 1868)|Tanaisie]]TANAISIE.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]