Cet arbrisseau, très-commun, forme à lui seul plus des deux tiers des haies.
('''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les fleurs répandent une odeur pénétrante, analogue à celle de l'amande amère. On y a découvert par l'analyse la présence de la propylamine. Par la fermentation des fruits on peut obtenir une espèce d'alcool. Les feuilles, douceâtres, contiennent quelques principes mucilagineux.)
[La propylamine ou propyliaque est une ammoniaque composée, qui peut être représentée par de l'ammoniaque ordinaire dans laquelle un équivalent d'hydrogène est remplacé par un équivalent du radical alcoolique de l'alcool propylique = C<supsub>6</supsub> H<supsub>7</supsub>, soit pour la propylamine Az C<supsub>6</supsub> H<supsub>7</supsub>H H
On la trouve dans la saumure du hareng, dans les fruits du ''sorbus acuparia'' et dans la vulvaire. Nous y reviendrons en parlant de cette plante.]
On pourrait les employer dans les dysenteries, les diarrhées, etc.
La fleur, prise en infulsion, a, paraît-il, une action élective sur la gorge et spécifique contre l'angine simple. Prise au début, ce serait une plante abortive de cette maladie) (1)<ref>Ducrest, ''in Abeille médicale'', 1863, p. 179.</ref>.
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(1) Ducrest, ''in Abeille médicale'', 1863, p. 179.<references/>