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== Staphysaigre == Voir la page Nom accepté : ''[[Staphisagria macrosperma]]''
STAPHYSAIGRE. Dëlphinium staphysagria. L.
: • Delphimm platani folio<center>'''STAPHYSAIGRE'''. — Staphysagria ■ dictum''Delphinium staphysagria''. TOURN. — Hermpedicularis. CORD. — PëdiculariaL.
Delphinette staphysaigre, —; pied d'alouette staphysaigre, — dauphineUe staphysaigre,herbe aux poux, 'Delphinum platani folio''. — mort aux poux, — herbe pédïculaire''Staphysagria dictum''.herbe à là pituite.RENONCULACÉESTourn. — HELLÉBORÉES''Herba pedicularis''. Fam. natCord. — POLYANDRIE TRIGYKIR LCette plante annuelle (PI''Pedicularia''. XXXVIII) croît naturellement dans les lieux sa-
(1) Pathologie chirurgicaleDelphinette staphysaigre, t. II— pied d'alouette staphysaigre, p. 266.downloadModeText.vue— dauphineUe staphysaigre, — herbe aux poux, — mort aux poux, — herbe pédiculaire, — herbe à la pituite.download 1050 sur 1308
RENONCULACÉES. — HELLÉBORÉES. Fam. nat. — POLYANDRIE TRIGYNIE L.</center>
STAPHYSAIGRE. 1021
Mônneuxet maritimes du midi de la FranceCette plante annuelle (Pl. On la trouve XXXVIII) croît naturellement dans les environsdelieux sa-Montpellier
Deiêription. — Racine pivotante. — Tiges dressées, un peu rameuses, velues
et 'arrônuieW^Fëûilles alternes, grandes, pétiolées, incisées en lobes divergents, lan-
céolées; aiguës. -^ Meurs grandes, d'un bleu plus ou moins foncé, disposées en grappes
terminales, fâches, 'quelquefois même un peu rameuses (juin-juillet). — Galice pubescent
à cinq sépales pétaliformes, velus, inégaux, le supérieur terminé à sa base par un éperon
court et recourbé. — Corolle à quatre pétales irréguliers, dont deux éperonnés —
Quinze.àlïvingt étamines, souvent plus. — Trois ovaires. — Trois styles à stigmate
simple;' •*- Fruit composé de trois follicules contenant chacune plusieurs graines lenti-
culaires; trigones, irrégulières, rugueuses, chagrinées, d'un brun rougeâtre, et tellement
comprjinées,entre.elles qu'elles semblent n'en former qu'une.
Parties-usitées. — La semence, connue sous le nom de graine de capucin.[1021]
Récolte*— Ces graines se récoltent à leur maturitéblonneux et maritimes du midi de la France. On les la trouve dans le com-merce; ellesi sont ridées, brunes, anguleuses, rudes au toucher, courbées.les environs de Montpellier
[Culture'''Description'''. — Racine pivotante. — La staphysaigreTiges dressées, quoique originaire des régions méridionales de lun peu rameuses, velueset arrondies. — Feuilles alternes, grandes, pétiolées, incisées en lobes divergents, lancéolées, aiguës. — Fleurs grandes, d'Eu-un bleu plus ou moins foncé, disposées en grappesropeterminales, vient à lâches, quelquefois même un peu près partoutrameuses (juin-juillet). On ne la cultive que dans les jardins botaniques— Calice pubescent à cinq sépales pétaliformes, velus, inégaux, le supérieur terminé à sa base par un éperon court et recourbé. On la— Corolle à quatre pétales irréguliers, dont deux éperonnés —sème en terre très-légère dans des pots ou dans des terrines aussitôt après la maturitéQuinze à vingt étamines, souvent plus. — Trois ovaires. — Trois styles à stigmateta simple. — Fruit composé de trois follicules contenant chacune plusieurs graines; on repique au printempslenticulaires, trigones, irrégulières, rugueuses, chagrinées, d'un brun rougeâtre, et tellement comprimées entre elles qu'elles semblent n'en former qu'une.]
Propriétés physiques et chimiques'''Parties usitées'''. — L'odeur de la La semence , connue sous le nom de cetteplante est- désagréable, sa saveur amère, très-àcre et brûlante. Elle contient, d'aprèslisçàigne.et Feneulle, un principe amer brun, une huile volatile, une huile grasse, 'graine delcapucin'albumine, une matière animalisée, du muco-sucré, une substance alcaline organiquenouvelle qu'ils ont nommée delphine ou delphinine, un principe amer jaune, des selsminéraux,:Hçfschaiger a découvert dans cette semence un acide volatil; il est blanc,cÉallis'é, irritant, et, sans doute, analogue à la matière acre commune aux renoncu-làcéeï (acide anérnonique).
Uielphine (C"H 19 AzOs), principe actif de la semence de staphysaigre, est une sub-stance blanche, inodore, d'une saveur d'abord amère, puis acre (pulvérulente, cristal-lisant difficilement, à peine soluble dans l'eau, se dissolvant dans lRécolte''alcool et l'éther.Cowèrlee— Ces graines se récoltent à leur maturité.a étudié sous On les trouve dans le nom de staphysain le résidu de la préparation de la delphine)commerce ; elles sont ridées, brunes, anguleuses, rudes au toucher, courbées.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES['''Culture'''.— La staphysaigre, quoique originaire des régions méridionales de l'Europe, vient à peu près partout. On ne la cultive que dans les jardins botaniques. On la sème en terre très-légère dans des pots ou dans des terrines aussitôt après la maturité des graines ; on repique au printemps.]
i L'INTÉRIEUR''Propriétés physiques et chimiques'''. — PoudreL'odeur de la semence de cette plante est désagréable, 60 centigr. à 1 grsa saveur amère, très-âcre et brûlante.Elle contient,comme vomid'après Lassaigne et Feneulle, un principe amer brun, une huile volatile, une huile grasse, de l'albumine, une matière animalisée, du muco-purgatif sucré, une substance alcaline organique nouvelle qu'ils ont nommée ''delphine'' ou ''delphinine'', un principe amer jaune, des sels minéraux. Hotschaiger a découvert dans cette semence un acide volatil ; il est blanc, cristallisé, irritant, et anthelminthique, sans doute, analogue à la matière âcre commune aux renonculacées (dangereuxacide anémonique).
K l'ffiTÉmEOK. — Lotion La delphine (poudre C<sub>27</sub> H<sub>19</sub> Az O<sub>2</sub>), principe actif de staphy-saigrela semence de staphysaigre, est une substance blanche, inodore, d'une saveur d'abord amère, puis âcre (pulvérulente, cristallisant difficilement, 16 à 32 gr.; peine soluble dans l'eau, 1 kilogr. Faitesbouillir se dissolvant dans l'alcool et passez)l'éther. ,, Cowerlee a étudié sous le nom de '■ 'staphysain'' le résidu de la préparation de la delphine).
Teinture (staphysaigre, 1 = alcool à 80 degrés,
3t° Cart. 2), en frictions.
Pommaaé,(poudre, 1 ; axonge, 3<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. Faites digé-rer ai) bain-marie, passez avec expression,séparez les fèces après le refroidissement),en frictions. '</center>
Autre (poudre, 1 ; cérat simple ou axonge, 24),
en frictions.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Poudre, 60 centigr. à 1 gr., comme vomi-purgatif et anthelminthique(dangereux).<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Lotion (poudre de staphysaigre, 16 à 32 gr. ; eau, 1 kilogr. Faitesbouillir et passez).<br \><br \>Teinture (staphysaigre, 1 = alcool à 80 degrés, 31° Cart. 2), en frictions.<br \>Pommade (poudre, 1 ; axonge, 3. Faites digérer au bain-marie, passez avec expression, séparez les fèces après le refroidissement), en frictions.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Autre (poudre, 1 ; cérat simple ou axonge, 24), en frictions.<br \><br \>DELPHINE. — A L'INTÉRIEUR. — 2 milligr. à7 centigr. progressivement, en pilules.<br \>Teinture, 50 centigr. à 1 gr. 50 centigr., dans une potion.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Teinture et huile, en frictions.<br \>Pommade (20 centigr. par 30 gr. d'axonge), en onctions.|}
Teinture, 50 centigr. à 1 gr. 50 centigr., dans
une potion.
A LLa semence de staphysaigre est un poison violent. Elle produit, quand on la mâche, un sentiment de cuisson dans la bouche, suivi d'EXTÉRIEURune abondante sécrétion de salive. — Teinture et huileIngérée à dose élevée dans l'estomac, en fric-tionselle détermine une irritation locale, est absorbée et porte son action sur le système nerveux. Le traitement de cet empoisonnement est le même que celui indiqué à l'article [[Bryone (Cazin 1868)|BRYONE]].
Pommade (20 Malgré la violence de son action, cette semence a été conseillée à l'intérieur comme éméto-cathartique et anthelminthique, à la dose de 50 centigr. par 30 à l gr. d'axonge)A plus forte dose,en onctionselle peut produire une inflammation assez violente pour occasionner la mort. On ne doit l'employer qu'avec une extrême circonspection.
iWsemenpgjde, staphysaigre Son usage le plus ordinaire est un poison violent. Elle produit, quand onà l'Jmâcheextérieur,::un: sentiment de cuisson dans la bouchemaladie pédiculaire, suivi d'une abondantesécrétion dé saliyela gale ; on en compose quelques emplâtres vésicatoires. Ingérée à dose élevée dans l'estomacPour détruire les poux de la tête, elle détermineune irritation localeon y répand de la poudre de ces semences, est absorbée et porte son action sur le système ner-veux. Lètfaitement de cet empoisonnement est le même que celui indiqué5 ' article BRYONE.on bien on se
.Malgi-éla violence de son action, cette semence a été conseillée à l'inté-
rieur comme éméto-cathartique et anthelminthique, à la dose de 50 centigr.
«'l'gr.A plus forte dose, elle peut produire une inflammation assez violente
Pour occasionner la mort. On ne doit l'employer qu'avec une extrême cir-
conspection, .
Son usage le plus ordinaire est, à l'extérieur, dans la maladie pédiculaire,'a gale; on en compose quelques emplâtres vésicaloires. Pour détruire lesPoux de la tête, on y répand de la poudre de ces semences, on bien on sedownloadModeText.vue.download 1051 sur 1308[1022]
sert en onction d'une pommade. (Voyez ''Préparations et doses''.) Ranque<ref>''Journal de Corvisart, Leroux et Boyer'', t. XX, p. 503.</ref> dit avoir employé avec le plus grand succès, sur six cents galeux, des lotions pratiquées avec la décoction de staphysaigre, à laquelle il ajoutait 20 centigr d'opium. J'ai employé cette même décoction avec avantage dans le phthiriasis ou maladie pédiculaire. La teinture de staphysaigre a été prescrite en frictions sur le front dans quelques cas d'amaurose et d'iritis, à la dose de 4 à 6gr.
1022La DELPHINE est un poison violent. (Administrée à des chiens à la dose de 40 centigr., elle détermine des nausées, des vomissements et des selles abondantes ; puis secondairement de l' STATICEanxiété, de l'agitation, des vertiges suivis de faiblesse, des mouvements convulsifs plus ou moins marqués. Si la dose est portée plus loin, ou si le poison est introduit par la voie hypodermique, l'état convulsif se dessine davantage, il se manifeste une anesthésie profonde sans trouble des fonctions cérébrales ; les nerfs du mouvement et les nerfs sensitifs sont également paralysés (Van Praag) ; la mort arrive par asphyxie. A l'autopsie, on rencontre de la congestion dans tous les organes splanchniques.
sert en onction dA dose thérapeutique, la delphine, dont les effets peuvent être rapprochés de ceux de la vératrine, a sur ce dernier corps l'avantage de ne pas occasionner de vomissements. Les phénomènes de non-tolérance se traduisent le plus souvent par une pommadediarrhée d'intensité variable. (Voyez Préparations et dosesLa sécrétion rénale est presque toujours augmentée.) Banque A l'extérieur, elle produit de la chaleur (1)dit avoir employé avec le plus grand succèsque la vératrine), sur six cents galeuxde la rougeur assez intense, du fourmillement et des lotionspratiquées avec frémissements se prolongeant quelques heures après l'application.) On l'a administrée à la décoction dose de staphysaigre2 milligr. à 7 centigr. en pilules, et en teinture à laquelle il ajoutait 20 celle de 50 centigr. à 1 gr. 50 centigrd-'opium. J'ai employé cette même décoction avec avantage dans une potion, contre certaines névroses, dans les névralgies, la paralysie, le phtM-rhumatisme, la goutte, les tumeurs glandulaires, l'anasarque, et principalement contre l'amaurose récente, l'iritis, l'opacité de la cornée, la cataracte capsulaire, l'otite, l'otorrhée, la paracousie, la surdité, l'otalgie, l'odontalgie.riasis ou maladie pédiculaire. La A l'extérieur, on emploie la teinture de staphysaigre a été prescrite et l'huile enfrictions sur le front dans quelques cas d; on en fait aussi une pommade (voyez 'amaurose 'Préparations et ddoses'iritis, à ') dont on se sert en onctions dans les mêmes cas que la dose de4vératrine (Turnbull)<ref>''On the medical proporties of renonculaceœ''à6gr.</ref>. ____________________
La DELPHINE est un poison violent. (Administrée à des chiens à la dose de40 centigr., elle détermine des nausées, des vomissements et des sellesabondantes; puis secondairement de l'anxiété, de l'agitation, des vertigessuivis de faiblesse, des mouvements convulsifs plus ou moins marqués. Sila dose est portée plus loin, ou si le poison est introduit par la voie hypo-dermique, l'état convulsif se dessine davantage, il se manifeste une anesthé-sie profonde sans trouble des fonctions cérébrales; les nerfs du mouvementet les nerfs sensitifs sont également paralysés (Van Praag); la mort arrivepar asphyxie. A l'autopsie, on rencontre de la congestion dans tous les or-ganes splanchniques.<references/>
A dose thérapeutique, la delphine, dont les effets peuvent être rappro-
chés de ceux de la vératrine, a sur ce dernier corps l'avantage de ne pas
occasionner de vomissements. Les phénomènes de non-tolérance se tradui-
sent le plus souvent par une diarrhée d'intensité variable. La sécrétion ré-
nale est presque toujours augmentée. A l'extérieur, elle produit de la cha-
leur (plus que la vératrine), de la rougeur assez intense, du fourmillement
et des frémissements se prolongeant quelques heures après l'application.)
On l'a administrée à la dose de 2 milligr. à 7 centigr. en pilules, et en tein-
ture à celle de 50 centigr. à 1 gr. 50 centigr. dans une potion, contre cer-
taines névroses, dans les névralgies, la paralysie, le rhumatisme, la goutte,
les tumeurs glandulaires, l'anasarque, et principalement contre l'amaurose
récente, l'iritis, l'opacité de la cornée, la cataracte capsulaire, l'otite, l'otor-
rhée, la paracousie, la surdité, l'otalgie, l'odontalgie. A l'extérieur, on em-
ploie la teinture et l'huile en frictions; on en fait aussi une pommade (voyez
Préparations et doses) dont on se sert en onctions clans les mêmes cas que la
vératrine (Turnbull) (2).
[[Catégorie:Cazin 1868]]