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== Scutellaire ==Nom accepté : ''[[Scutellaria galericulata]]''
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<center>'''SCUTELLAIRE'''. ''Scutellaria galericulata''. L.
Scutellaire commune, — toque, — centaurée bleue.
LABIÉES. — SCCTELLARIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMXOSPERMIE, L,
LABIÉES. — SCUTELLARIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.</center> Cette plante vivace croît le long des eaux et des fossés aquatiques, où elleest assez commune. C'est de ''scutella'', écuelle, vase, forme de la figure deson calice, qui ressemble à une anse, que dérive son nom. Ce même calicerenversé présente la forme d'un casque avec la visière relevée, d'où lepi-thète l'épithète de ''galericulata'', donnée à l'espèce qui est très-commune en France. '''Description'''. — Tige dressée, presque simple, haute d'environ 30 centimètres,tétragone, un peu penchée au sommet. — Feuilles courtement pétiolées, un peu échancrées en cœur à la base, dentées, glabres ou seulement pubescentes en dessous, toutes oblongues-lancéolées, aiguës. — Fleurs d'un bleu tendre ou purpurin, axillaires, unilatérales, deux à deux, presque sessiles ; lobe moyen de la lèvre inférieure de la corolle entier (juillet-août).
Description. — Tige dressée, presque simple, haute d['''Parties usitées'''environ 30 centimètres,létragone, un peu penchée au sommet. — Feuilles courtement pétiolées, un peu écran-crées en coeur à la base, dentées, glabres ou seulement pubescentes en dessous, touoblongues-lancéolées, aiguës. — Fleurs d'un bleu tendre ou purpurin, axillaires, uni -téralës, deux à deux, presque sessiles ; lobe moyen de la lèvre inférieure (le la coiuentier (juillet-août)Les feuilles.
[Parties usitées. — Les feuilles.
(1) Mémoire de l'Académie des sciences, 1701.[977]
(2) Revue thérapeutique du Midi, t'''Récolte'''.— On cueille les feuilles au moment de la floraison : elles perdent une partie de leurs propriétés par la dessiccation.VI, p. 02.downloadModeText.vue.download 1006 sur 1308
'''Culture'''. — Cette plante aime les lieux humides et marécageux. On la propage par éclats de pied.]
SEIGLE('''Propriétés physiques et chimiques'''. — La scutellaire est amère, sent l'ail et rougit le papier bleu. Cadet-Gassicourt en a retiré une matière amère, la ''scutellarine''. 977
Kééoue>■Cette plante a été considérée comme stomachique, anthelminthique et fébrifuge. J. Bauhin rapporte que Turnerus l'"- On cueille appelait ''tertianaria'', parce qu'elle guérit les feuilles au moment fièvres intermittentes, d'où lui est venu aussi le nom de ''centaurée bleue''. Elle est encore employée vulgairement en Alsace pour couper la floraison: elles perdent unepartie fièvre, après avoir fait vomir le malade<ref>''Gazette médicale de-leurs propriétés par Strasbourg'', avril 1856.</ref>. Camerarius l'a préconisée contre l'angine. A Ternate, on la dessiccationprescrit contre la dysurie et la gonorrhée<ref>''Ancien Journal de médecine'', t.CultureLXXXI, p.--Cette plante aime les lieux humides 144.</ref>. En Sibérie et marécageuxen Grimée, on l'a prônée contre la rage, d'après Marius<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', t. XIII, p. 356.</ref>. On la propagene fait aujourd'hui que peu ou point usage de cette plante, bien qu'elle paraisse posséder quelques propriétés que de nouveaux essais pourront seuls déterminer.
paftelMs;dèpied[Nous citerons encore la scutellaire petite (''S.jminor'', L.} et celle des Alpes(''S. alpina'', L.) qui jouissent des mêmes propriétés.]
(Propriétés physiques et chimiques. — La scutellairc est amère, sentfa}l.et rougit le papier bleu. Cadet-Gassicourt en a retiré une matière amère, la scutel-____________________
.-Gette^pianté a été considérée comme stomachique, anthelminthique et fé-brifuge. J. Bauhin rapporte que Turnerus l'appelait tertianaria, parce qu'elle'guérit les fièvres intermittentes, d'où lui est venu aussi le nom de centauréeileue. Elle est encore employée vulgairement en Alsace pour couper laièvre,vaprès avoir fait vomir le malade (1). Camerarius l'a préconisée contrel'angine. A Ternate, on la prescrit contre la dysurie et la gonorrhée (2). EnSibérieeten Grimée, on l'a prônée contre la rage, d'après Marius (3). Onne fait aujourd'hui que peu ou point usage de cette planté, bien qu'elle pa-raisse: posséder quelques propriétés que de nouveaux essais pourront seulsdéterminer.<references/>
. [Nous citerons encore la scutellaire petite (S. minor, L.} et celle des Alpes
(S. atyinq, L.) qui jouissent des mêmes propriétés.]
[[Catégorie:Cazin 1868]]
