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Rosages (Cazin 1868)

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== Rhododendrons ==ROSAGES ou RHODODENDRONS.
Nom accepté : ''[[]]''ERICACÉES. — RHODORÉES. Fam. nat. — DÉCANDRIE MONOGYNIE.
ROSAGES ou RHODODENDRONS.== Rhododendron doré == ERICACÉES. — RHODORÉES. Fam. nat. — DÉCANDRIE MONOGYNIE.Nom accepté : ''[[Rhododendron aureum]]''
ROSAGE CHRYSANTHE, ROSE DE SIBÉRIE, ROSE DE NEIGE DE SIBÉRIE, ''rhodo''-
chauffée toute la nuit, et qu'on prend le matin à jeun. Administré ainsi, il produit souvent des vomissements, de nombreuses évacuations alvines, des vertiges, du délire, etc., accidents qui sont généralement de courte durée. On recommande, pour ne point exciter trop de vomissements, de ne pas boire après l'ingestion du médicament. Pallas <ref>''Act. des cur. de la nat.'' Berlin, 1775.</ref> a aussi observé les bons effets du rosage chrysanthe dans neuf cas d'arthrite ; mais il donne de préférence les feuilles en poudre depuis 50 centigr. jusqu'à 2 gr., deux ou trois fois par jour, continués pendant des semaines et même des mois, s'il est nécessaire, parce que, dit-il, de cette manière il y a moins d'inconvénient : il a remarqué que les sueurs des malades qui en faisaient usage avaient une odeur aromatique particulière. Methernich<ref>''Bibliothèque médicale'', t. XXXIV, p. 415.</ref> administre avec succès ce rhododendron dans le rhumatisme chronique. Charpentier, résident de France à Saint-Pétersbourg<ref>''Encyclopédie méthodique'', t. VI, p. 265, art. BOTANIQUE.</ref>, en a observé les bons effets dans la sciatique. On l'a employé contre les affections syphilitiques et dans les maladies chroniques de la peau, comme succédané de la salsepareille, à la dose de 4 à 8 gr., soit en infusion, soit en décoction dans 1 kilogr. d'eau. En France, où ce médicament n'est pas employé, on a proposé de le remplacer par son congénère le ''rhododendrum ferrugineum'', qui croît spontanément dans nos hautes montagnes.
 
 
== Rhododendron ferrugineux ==
Nom accepté : ''[[Rhododendron ferrugineum]]''
 
ROSAGE FERRUGINEUX, LAURIER-ROSE DES ALPES, ''rhododendrum ferrugineum'', L. — Cette espèce croît sur les hauteurs des Alpes et dans les montagnes des Pyrénées, des Vosges, du Jura, de l'Auvergne, etc. On la cultive dans nos jardins.
Il est à croire que le ''rhododendrum hirsutum'', qui croît dans les mêmes lieux, se rapproche du rosage ferrugineux par ses propriétés.
 
 
== Rhododendron géant ==
Nom accepté : ''[[Rhododendron maximum]]''
== Rhododendron du Pont ==Nom accepté : ''[[Rhododendron ponticum]]''  BOSAGE POÉTIQUE PONTIQUE ou DE PONT, ''rhododendrum ponticum'', L. — Cet arbrisseau a été introduit dans nos jardins par Tournefort<ref>''Voyage'', t. III, p. 70.</ref>, qui le trouva près de Cérasonte, le long de la mer Noire, etc. C'est le ''rhododendros'' de Pline<ref>Lib. II, cap. XIII.</ref>. Cet auteur dit que le miel puisé sur ses fleurs, et qu'il nomme ''mœnomenca'',- rend insensé. Dioscoride parle aussi de ce miel vénéneux, qui est fourni aussi, comme nous l'avons dit plus haut d'après Michaux, par le rosage à feuilles larges. D'après Fourcroy et Vauquelin<ref>''Annales de chimie'', 1807, t. LXIII, p. 102.</ref>, le rhododendron pontique présente chez nous sur son réceptacle des grains d'une sorte de miel concret, assez semblable pour l'aspect au sucre candi, mais qui est amer ; il se fond pendant la nuit par la fraîcheur de l'air. Ce sont, suivant Bosc<ref>''Séance de l'Institut'', 31 mai 1824.</ref>, les pieds plantés en pots, à l'abri du soleil et de la rosée, qui en fournissent ; ceux qui sont très-vigoureux n'en fournissent pas.
Cet arbrisseau a été reconnu aussi vénéneux en France qu'en Perse. Pépin<ref>''Annales de la Société d'horticulture'', juillet 1845, t. XXX. p. 410.</ref> a rapporté à la Société royale d'horticulture que quatre chèvres qui en avaient mangé furent empoisonnées et moururent au bout de quatre jours dans des souffrances horribles ; on trouva des traces d'inflammation dans l'estomac et les intestins. Une autre chèvre et un bouc, qui mangèrent aussi de ces feuilles, n'en moururent pas, ayant bu du lait ; ils furent huit jours à se remettre.
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