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Rhubarbes (Cazin 1868)

439 octets ajoutés, 13 novembre 2016 à 20:39
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== Rhubarbes ==<center>RHUBARBES EXOTIQUES</center>
*Nom accepté : ''[[Rheum rhabarbarum]]''<center>DEVENUES INDIGÈNES EN FRANCE PAR LA CULTURE.</center>
RHUBARBES EXOTIQUES
DETENUES INDIGÈNES EN FRANCE PAR LA CULTUREOn distingue dans le commerce trois sortes de rhubarbes : 1° celle de Chine ou des Indes ; 2° celle de Moscovie, de Tartarie ou de Bucharie ; 3° celle de Perse, qui nous arrive par la Turquie, dite aussi ''rhubarbe plate'', ''rhubarbe mondée au vif'', qualité supérieure qui n'existe guère dans le commerce français.
' On distingue dans le Les rhubarbes du commerce sont fournies par trois sortes de rhubarbes plantes exotiques, qui sont : 1° celle de Chine ou des Indesl° la rhubarbe ondulée (''rheum undulatum'', L.); 2° celle de Moscoviela rhubarbe compacte (''rheum compactum'', de Tartarie ou de BucharieL.); 3° la rhubarbe palmée (''rheum palmatum'', L.)
La rhubarbe indigène s'obtient des espèces exotiques, 3°celle cultivées depuis Duhamel en France et dans divers lieux de Persel'Europe, qui nous arrive par la Turquieoù elles se sont pour ainsi dire naturalisées. D'après les expériences de Ribes, dite aussi rhubarbe plateIsard, mêarbe mondée au vifGeoffroy, qualité supérieure qui n'existe guère dans le com- merce françaisetc. Les rhubarbes du commerce sont fournies par trois plantes exotiques, P sont : lo elle a les mêmes vertus que l'exotique, en en augmentant seulement la rhubarbe ondulée (dose d'un quart. On a cultivé le ''rheum undulatumpalmatum'', L.); 2° la rhubarbe Compacte (rhéum compactam, L.); 3° la rhubarbe palmée (rheum palma- à Chatenay, près Sceaux,
La rhubarbe indigène s'obtient des espèces exotiques, cultivées depuis
Duhamel en France et dans divers lieux de l'Europe, où elles se sont pour
ainsi dire naturalisées. D'après les expériences de Ribes, Isard, Geoffroy, etc.,
* a les mêmes vertus que l'exotique, en en augmentant seulement la dose
11 un-quart. On a cultivé le rheum palmatum, L., à Chatenay, près Sceaux,
W Découvertes des Russes, t. III, p. 373. [910]
à Grosbois, à Claye, etc. ; le ''rheum compactum'', L., en Provence, dans les départements de l'Isère, dans celui du Morbihan : c'est le ''rheum undulatum'' qui a été préféré. Suivant Loiseleur-Deslongchamps, quelques cultures assez considérables, entreprises dans différents cantons de l'ancienne Bretagne ont fourni au commerce des produits qui peuvent soutenir la concurrence avec les rhubarbes qui nous viennent de la Sibérie ou de la Chine. Il a cultivé lui-même dans son jardin la rhubarbe ondulée, dont il a fait sécher avec soin les racines, qu'il a employées avec autant de succès que celles du commerce, en en augmentant la dose d'un quart ou d'un tiers.
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== Rhubarbe ondulée ==
910 RHUBARBES EXOTIQUES. Nom accepté : ''[[Rheum undulatum]]''
à Grosbois, à Claye, etc.; le rheum compactum, L., en Provence, dans les
départements de l'Isère, dans celui du Morbihan : c'est le rheum ùndulatum
qui a été préféré. Suivant Loiseleur-Deslongchamps, quelques cultures assez
considérables, entreprises dans différents cantons de l'ancienne Bretagne
ont fourni au commerce des produits qui peuvent soutenir la concurrence'
avec les rhubarbes qui nous viennent de la Sibérie ou de la Chine. Il a cul-
tivé lui-même dans son jardin la rhubarbe ondulée, dont il a fait sécher avec
soin les racines, qu'il a employées avec autant de succès que celles du com-
merce, en en augmentant la dose d'un quart ou d'un tiers.
RHUBARBE ONDULÉE DE MOSCOVIE, ''rheum ùndulatumundulatum'', L.; ''rhabarbarum folio oblongo, crispo, undulato, flabellis sparsis'', Geof. — Spontanée dans les lieux pierreux de la Sibérie et dans les environs de Moscou.
'''Description'''. — Racine pivotante, de la grosseur du bras, longue de 2 mètres environ, quand elle ne rencontre pas de rocher, brune en dehors, d'un jaune toncé foncé intérieurement, d'une substance légère, marbrée, non fibreuse. — Tige de 1 mètre 1/2 à 2 mètres de hauteur, anguleuse, striée, d'un brun pâle et jaunâtre. — Feuilles radi- dicalesradicales, nombreuses, larges, ovales, longuement pétiolées, entières, étendues sur la terre, ondulées et comme frisées, échancrées en coeur cœur à la base, obtuses au sommet et presque glabres ; les feuilles caulinaires, petites, presque sessiles. — Fleurs petites ; d'un blanc jaunâtre, en panicules serrées, droites, courtes, terminales, axillaires. — Point de calice. — Corolle à six divisions (mai-juin). — Fruit : semences noirâtres, triangulaires, mem- braneusesmembraneuses.
RHUBARBE COMPACTE, rheum compactum, L. — Spontanée à la Chine et dans
la Tartarie chinoise ; cultivée en Europe, en France.
Description. — Racine forte, brune en dehors, d'un beau jaune en dedans. - Tige très-élevée (2 mètres 1/2 à 3 mètres), rameuse en haut, cannelée. — Feuilles assez semblables à celles du rhapontic, ovales, larges et amples, pétiolées, épaisses, échancrées à la base, obtuses au sommet, sinuées, crénelées, luisantes en dessus, coriaces, com- pactes, ondulées, denticulées, divisées en lobes arrondis, peu profonds. — Fleurs d'un blanc jaunâtre, petites, en panicules terminales, composées de grappes étroites et pen- dantes (juin) ; mêmes caractères généraux. — Fruit : akènes triangulaires, noirâtres, ailés à la base par le fait du calice persistant. == Rhubarbe compacte ==
RHUBARBE PALMÉE, RHUBARBE OFFICINALE. — Spontanée clans la partie sep- tentrionale de la Chine, dans la Tartarie chinoise, sur la longue chaîne de montagnes qui commence vers la ville de Selin et qui se termine auprès du lac Koko-Nor, auprès du Tibet, selon la relation de J. Bell, Ecossais (1720). Cultivée en Europe, en France. Nom accepté : ''[[Rheum compactum]]''
Description. — Racines grosses, épaisses, pivotantes, rameuses, fibreuses,
brunes extérieurement, d'un beau jaune en dedans, devenant plus compactes en vieil-
lissant; marbrées à l'intérieur de brun et de jaune pâle, comme la noix muscade quana
elle est sèche. — Tige droite, cylindrique, cannelée, jaunâtre, arrondie, striée, de
1 mètre 1/2 environ de hauteur. — Feuilles larges, pétiolées, palmées, épaisses, divisées
ou découpées profondément en segments pointus ; nervurées, rudes et vertes en dessus,
blanchâtres et pubescentes en dessous. — Fleurs d'un blanc jaunâtre, en panicule ter-
minale composée de grappes presque simples, ayant chacune, comme celles des espèces
ci-dessus, les caractères de rhapontic (avril-mai).
Culture et récolte des Rhubarbes en France. — Une terre francheRHUBARBE COMPACTE, un peu légère''rheum compactum'', profonde et fraîche, est celle qui leur convient le mieuxL. On peut les expo au nord et — Spontanée à l'ombre des grands arbres. On les multiplie de graines, en semant au [ai • , temps, pour repiquer les jeunes plantes au printemps prochain, à 1 mètre de aisia, • mais comme les semis font attendre plus longtemps pour la récolte des racines, on i fère Chine et dans la multiplication par les oeilletons ou bourgeons situés au collet des grosses rac Un pied de quatre à cinq ans peut en fournir trente et plusTartarie chinoise ; il suffit que chaque w geon ait 2 centimètres 1/2 de racine pour que la reprise cultivée en soit assurée. C est a. premiers jours du printempsEurope, un peu avant la végétation, qu'on les recueille auen France. ^ pieds, et qu'on les replante après les avoir laissés pendant un jour à 1 onira«. temps est sec, quelques arrosements sont nécessaires pour assurer la reprise ae j
downloadModeText'''Description'''.vue— Racine forte, brune en dehors, d'un beau jaune en dedans. - Tige très-élevée (2 mètres 1/2 à 3 mètres), rameuse en haut, cannelée. — Feuilles assez semblables à celles du rhapontic, ovales, larges et amples, pétiolées, épaisses, échancrées à la base, obtuses au sommet, sinuées, crénelées, luisantes en dessus, coriaces, compactes, ondulées, denticulées, divisées en lobes arrondis, peu profonds. — Fleurs d'un blanc jaunâtre, petites, en panicules terminales, composées de grappes étroites et pendantes (juin) ; mêmes caractères généraux. — Fruit : akènes triangulaires, noirâtres, ailés à la base par le fait du calice persistant.download 940 sur 1308
RHUBARBES EXOTIQUES. 911 == Rhubarbe palmée ==
nieds; mais une trop grande humidité peut les faire pourrir. Le terrain doit être profon- dément labouré avant de faire la plantation. Les plants seront disposés en quinconce à 2mètres environ de distance les uns des autres, à cause de la place que leurs grandes feuillesNom accepté : 'devront occuper; mais comme ces feuilles ne remplissent pas tout l'espace pen- dant les deux premières années, on pourra y planter des légumes, ou des pommes de terre. On donne un labour pendant l[[Rheum palmatum]]'hiver, et au moins deux binages pendant la belle JJJJDD, _ La récolte se fait à l'automne ou pendant l'hiver de la quatrième année dans les terrains secs et chauds, et la cinquième clans les terrains humides et froids. Quand cette récolte est faite trop tôt, les racines sont molles, susceptibles- de perdre, dit-on, les on?e douzièmes de leur poids par la dessiccation ; quand elle est trop tardive, les racines se creusent, se gâlent dans le centre, deviennent filandreuses, perdent beaucoup quand on les monde et n'offrent plus, après la dessiccation, l'apparence de la rhubarbe du commerce. Les belles racines sont de la longueur de 60 centimètres et de la grosseur de la cuisse ou au moins du gras de la jambe. Elles sont remplies d'un suc jaune dans le- «1 réside leur vertu. — Après les avoir mondées, coupées en morceaux de la grosseur du poing environ, on les fait sécher pendant quelques jours sur des tables, en ayant le soin de les retourner trois ou quatre fois par jour. En les enfilant immédiatement dans des ficelles,'et en les exposant à l'air libre, elles sèchent trop rapidement, deviennent troplégères et perdent une partie de leurs propriétés. C'est après cinq à six jours, lors- qu'elles ont acquis un peu de consistance sur la table, qu'on peut les enfiler et les ex- poser au vent et à l'ombre pour achever leur dessiccation, ce qui exige une durée de six semaines à deux mois, suivant la température de la saison ; 1,600 gr. de racines de rhu- harbe ondulée, complètement desséchée, ont produit ZiiO gr. de morceaux. les racines de rhubarbe se piquant aux vers lorsqu'elles sont très-anciennes, les dro- guistes, pour déguiser cette détérioration, rebouchent ces trous avec une pâte faite de pdre de rhubarbe et d'eau gommée, et la roulent de nouveau dans la poudre, qui est d'un beau jaune. Us se servent aussi pour cela de l'ocre jaune, ou mieux du terra «rite.
Propriétés physiques et chimiques. — Toutes les rhubarbes ont
une odeur sui generis, teignent la salive en jaune et sont d'une amertume prononcée,
aromatique. Les vraies rhubarbes contiennent une matière nommée par Henry caphopi-
crtoi et que Caventou, plus tard, a trouvée formée d'une substance jaune peu soluble
dans l'eâu froide, et à laquelle il donne le nom de rhabarbarin ou rhubarbarin, et d'une
autre, insoluble dans l'eau, la rhabarbarine. Bien que ces deux principes ne soient que
jeu ou point solubles dans l'eau isolémentRHUBARBE PALMÉE, ils le sont étant combinésRHUBARBE OFFICINALE. — D'après BradesSpontanée dans la partie septentrionale de la Chine, dans la rhubarbe Tartarie chinoise, sur la longue chaîne de Moscovie contiendrait : 2 montagnes qui commence vers la ville de rhabarbarinSelin et qui se termine auprès du lac Koko-Nor, 9 auprès du Tibet, selon la relation de tanninJ. Bell, lx d'a- Ecossais (1720). Cultivée en Europe, en France.
; midon, 11 de sucre uni au tannin, lZi d'extractif, 3.5 de matière colorante, k d'acide {«tique, 14 d'oxalate de chaux, 1 de malate et gallate de chaux, 1Description'''.5 de sels— Racines grosses, fer et si- teépaisses, et25 de ligneux. D'après cette analysepivotantes, les produits nommés caphopicriterameuses, rhabar-  : tendefibreuses, rliëidebrunes extérieurement,d' rheumine, etc., seraient le rhabarbarin impur. Brandes obtient ce der- nerprincipe, qu'il considère comme la source des propriétés de la rhubarbe, en agitant  . we-cii en poudre avec de l'élher. Par évaporation spontanée, il se produit des cristaux de rhabarbarin. C'est un produit beau jauneen dedans, très-amer, fusible, partiellement volatil, à peine Wnledansd'eau, dans laquelle il se dissout cependant devenant plus compactes en vieillissant ; marbrées à l'aide des autres principes intérieur de arnubarne, mais soluble dans l'alcool brun et l'élher. Les alcalis se dissolvent en formant  ; "P*té rouge d'où les acides le précipitent. (Dorvault.) JDaP*Schlossberger et Dceppingde jaune pâle, la caphopicrite et la rhubarbarine ne seraient que J produits complexes ayant pour base l'acide chrysophanique, déjà signalé dans le li- m,^tlfiilv's' cr'slallisé, jaune; ils regardent cet acide comme le principe colorant et Ppufde la rhubarbenoix muscade quand elle est sèche. A l'état naturel— Tige droite, en combinaison originelle avec le tissu de la  v En?' cylindrique,cannelée,aSira't davantage qu'à l'état isoléjaunâtre, sec et insoluble. Une deuxième matière co-  : mwarrondie,<\émodinestriée, a été signalée depuis par Warren et de La Rue dans la rhubarbe.) ^'•ùties incompatibles1 mètre 1/2 environ de hauteur. — Les acides concentrésFeuilles larges, l'eau de chauxpétiolées, l'émétiquepalmées, les «ses astringents le deutochlorure de mercureépaisses, les sulfates de fer el de zinc, le ni- tfated'argent,  ,'divisées ou découpées profondément en segments pointus ;'nervurées,':•■•': PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. '  2* - Poudrerudes et vertes en dessus, 30 à 60 centigr.  vSSSy0^ l à 4 ër- comme P»rgatif.  S™?m„accéra«°n, 6 à 10 gr. cornme pur-  Wpur250 grblanchâtres et pubescentes en dessous. — Fleurs d'eau bouillante.-On  ! tonS" 8 ??Ployer la décoctionun blanc jaunâtre, qui est  té dwS°Uble'a cause en panicule terminale composée de ]a grande quan- ' grappes presque simples, ayant chacune, comme celles des espèces : » 1 «nidon que cette opération y fait enci-  trer. — Une simple macération à froid dessus, les caractères de- mande une double dose.  Teinture alcoolique rhapontic (1 sur 4 d'alcool à 22 deavril- grésmai), 1 à 4 gr. comme tonique, 2 à 8 gr., comme purgatif.
Sirop (120 gr. sur 1 kilogr. d'eau ''Culture et 2 kilogrrécolte''' ''des Rhubarbes en France''. — Une terre franche, un peu de sucre)légère, 15 profonde et fraîche, est celle qui leur convient le mieux. On peut les exposer au nord et à 60 grl'ombre des grands arbres. On les multiplie de graines, en semant au printemps, pour repiquer les jeunes plantes au printemps prochain, à 1 mètre de distance ; mais comme purgatifles semis font attendre plus longtemps pour la récolte des racines, on préfère la multiplication par les œilletons ou bourgeons situés au collet des grosses racines. Un pied de quatre à cinq ans peut en fournir trente et plus ; il suffit que chaque bourgeon ait 2 centimètres 1/2 de racine pour que la reprise en soit assurée. C'est dans les premiers jours du printemps, un peu avant la végétation, qu'on les recueille aux vieux pieds, et qu'on les replante après les avoir laissés pendant un jour à l'ombre. Si le temps est sec, quelques arrosements sont nécessaires pour assurer la reprise des jeunes
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[911]
912 pieds ; mais une trop grande humidité peut les faire pourrir. Le terrain doit être profondément labouré avant de faire la plantation. Les plants seront disposés en quinconce à 2 mètres environ de distance les uns des autres, à cause de la place que leurs grandes feuilles devront occuper ; mais comme ces feuilles ne remplissent pas tout l'espace pendant les deux premières années, on pourra y planter des légumes, ou des pommes de terre. On donne un labour pendant l'hiver, et au moins deux binages pendant la belle saison. — La récolte se fait à l'automne ou pendant l'hiver de la quatrième année dans les terrains secs et chauds, et la cinquième dans les terrains humides et froids. Quand cette récolte est faite trop tôt, les racines sont molles, susceptibles de perdre, dit-on, les onze douzièmes de leur poids par la dessiccation ; quand elle est trop tardive, les racines se creusent, se gâtent dans le centre, deviennent filandreuses, perdent beaucoup quand on les monde et n'offrent plus, après la dessiccation, l'apparence de la rhubarbe du commerce. Les belles racines sont de la longueur de 60 centimètres et de la grosseur de la cuisse ou au moins du gras de la jambe. Elles sont remplies d'un suc jaune dans lequel réside leur vertu. — Après les avoir mondées, coupées en morceaux de la grosseur du poing environ, on les fait sécher pendant quelques jours sur des tables, en ayant le soin de les retourner trois ou quatre fois par jour. En les enfilant immédiatement dans des ficelles, et en les exposant à l'air libre, elles sèchent trop rapidement, deviennent trop légères et perdent une partie de leurs propriétés. C'est après cinq à six jours, lorsqu'elles ont acquis un peu de consistance sur la table, qu'on peut les enfiler et les exposer au vent et à l'ombre pour achever leur dessiccation, ce qui exige une durée de six semaines à deux mois, suivant la température de la saison ; 1,600 gr. de racines de rhubarbe ondulée, complètement desséchée, ont produit 440 gr. de morceaux.
RHUBARBES EXOTIQUESLes racines de rhubarbe se piquant aux vers lorsqu'elles sont très-anciennes, les droguistes, pour déguiser cette détérioration, rebouchent ces trous avec une pâte faite de poudre de rhubarbe et d'eau gommée, et la roulent de nouveau dans la poudre, qui est d'un beau jaune. Ils se servent aussi pour cela de l'ocre jaune, ou mieux du ''terra merita''.
Sirop composé du Codex (édition '''Propriétés physiques et chimiques'''. — Toutes les rhubarbes ont une odeur ''sui generis'', teignent la salive en jaune et sont d'une amertume prononcée, aromatique. Les vraies rhubarbes contiennent une matière nommée par Henry ''caphopicrite'' et que Caventou, plus tard, a trouvée formée d'une substance jaune peu soluble dans l'eau froide, et à laquelle il donne le nom de 1866)''rhabarbarin'' ou ''rhubarbarin'', et d'une pautre, insoluble dans l'eau, la ''rhabarbarine''. 484)Bien que ces deux principes ne soient que peu ou point solubles dans l'eau isolément, mêmes dosesils le sont étant combinés. — D'après Brades, la rhubarbe de Moscovie contiendrait : 2 de rhabarbarin, 9 de tannin, 4 d'amidon, 11 de sucre uni au tannin, l4 d'extractif, 3.5 de matière colorante, 4 d'acide pectique, 14 d'oxalate de chaux, 1 de malate et gallate de chaux, 1.5 de sels, fer et silice, et 25 de ligneux. D'après cette analyse, les produits nommés caphopicrite, rhabarbarine, rhëide, rheumine, etc., seraient le rhabarbarin impur. Brandes obtient ce dernier principe, qu'il considère comme la source des propriétés de la rhubarbe, en agitant celle-ci en poudre avec de l'éther. Par évaporation spontanée, il se produit des cristaux de rhabarbarin. C'est un produit jaune, très-amer, fusible, partiellement volatil, à peine soluble dans l'eau, dans laquelle il se dissout cependant à l'aide des autres principes de la rhubarbe, mais soluble dans l'alcool et l'éther. Les alcalis se dissolvent en formant un soluté rouge d'où les acides le précipitent. (Dorvault.)
Vin (15 D'après Schlossberger et Dœpping, la caphopicrite et la rhubarbarine ne seraient que des produits complexes ayant pour base l'acide ''chrysophanique'', déjà signalé dans le ''lichen parietinus'', cristallisé, jaune ; ils regardent cet acide comme le principe colorant et purgatif de la rhubarbe sur 250 de vin. A l'état naturel, en combinaison originelle avec gen- tiane 4 et cannelle ou le tissu de la racine d'angélique 2), 15 il agirait davantage qu'à 30 grl'état isolé, sec et insoluble. comme toniqueUne deuxième matière colorante, l’''émodine'', a été signalée depuis par Warren et 60 à 120 gr. comme purgatifde La Rue dans la rhubarbe. )
Extrait alcoolique (1 sur 4 d'alcool à 22 'Substances incompatibles''. — Les acides concentrés, l'eau de- grés)chaux, 30 à 60 centigr. comme toni-laxatifl'émétique, 60 les centigr. à 1 gr. 25 centigr. comme purgatifinfusés astringents, le deutochlorure de mercure, les sulfates de fer et de zinc, le nitrate d'argent.
Extrait aqueux (inusité comme peu actif),
1 à 2 gr. comme tonique, 2 à 4 gr. comme
purgatif.
RHABARBARIN, 25 à 60 centigr. comme pur- gatif<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. </center>
Nota. —Toutes les doses indiquées ci-dessus
devront être augmentées d{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'un quart INTÉRIEUR - Poudre, 30 à 60 centigr. comme tonique, l à 4 gr. comme purgatif.<br \>Infusion ou macération, 6 à 10 gr. comme purgatif pour 250 gr. d'un tiers pour eau bouillante. - On ne doit pas employer la rhubarbe cultivée décoction, qui est toujours trouble, à cause de la grande quantité d'amidon que cette opération y fait en France -| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | trer. — Une simple macération à froid demande une double dose.<br \>Teinture alcoolique (1 sur 4 d'alcool à 22 degrés), 1 à 4 gr. comme tonique, 2 à 8 gr., comme purgatif.<br \>Sirop (120 gr. sur 1 kilogr. d'eau et 2 kilogr. de sucre), 15 à 60 gr. comme purgatif. |}
On associe souvent la rhubarbe au calomel
à la magnésie, à l'aloës, à l'extrait de pisse !
lit, etc. — Une bonne méthode est la mastici
tion directe de cette substance.
La rhubarbe perd par la torréfaction sa vertu purgative, et acquiert une vertu tonique astringente plus grande. [912]
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | Sirop composé du Codex (édition de 1866), p. 484), mêmes doses.<br \>Vin (15 de rhubarbe sur 250 de vin, avec gentiane 4 et cannelle ou racine d'angélique 2), 15 à 30 gr. comme tonique, et 60 à 120 gr. comme purgatif.<br \>Extrait alcoolique (1 sur 4 d'alcool à 22 degrés), 30 à 60 centigr. comme toni-laxatif, 60 centigr. à 1 gr. 25 centigr. comme purgatif.<br \>Extrait aqueux (inusité comme peu actif), 1 à 2 gr. comme tonique, 2 à 4 gr. comme purgatif.<br \><br \>RHABARBARIN, 25 à 60 centigr. comme purgatif.<br \>''Nota''. — Toutes les doses indiquées ci-dessus | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | devront être augmentées d'un quart ou d'un tiers pour la rhubarbe cultivée en France.<br \><br \>On associe souvent la rhubarbe au calomel, à la magnésie, à l'aloës, à l'extrait de pissenlit, etc. — Une bonne méthode est la mastication directe de cette substance.<br \>La rhubarbe perd par la torréfaction sa vertu purgative, et acquiert une vertu tonique astringente plus grande.<br \>Cette racine entre dans le sirop de chicorée composé et dans la potion purgative du Codes Codex, dans le catholicum double, la confection Ha- mechHamech, dans la teinture de Darel, l'élisir de longue vie et dans une foule de préparations aujourd'hui oubliées. |}
Presque immédiatement après l'ingestion de la rhubarbe, le sérum du
sang devient jaune, l'urine jaune penchant au vert-brun, comme chez les icté-
riques, et la sueur jaunâtre. Chez les nourrices, le lait acquiert aussi une
couleur jaune, une saveur amère et les propriétés médicinales de cette
racine.
La Presque immédiatement après l'ingestion de la rhubarbe est astringente, tonique et purgative. A faible dosele sérum du sang devient jaune, et admil'urine jaune penchant au vert- nistrée avant le repasbrun, dans une cuillerée de bouillon, elle agit comme tonique; elle augmente la faculté digestivechez les ictériques, quand il y a atonie de l'estomac, et convient alors dans l'anorexie, la dyspepsie, avec contispation, etcsueur jaunâtre. A dose plus forteChez les nourrices, elle est purgative ; mais, à la suite de cette action, il se ma- nifeste presque toujours des signes de tonicité : elle purge d'abord pourcon-, stiper ensuitele lait acquiert aussi une couleur jaune, une saveur amère et c'est pour cette raison qu'on l'emploie dans les diarrhées chroniques sans irritation. Ces effets s'expliquent par les principes consti- tuants propriétés médicinales de cette racine. L'agent purgatif se trouve, en effet, uni au tannin et à un amer qui tous deux jouissent d'une action tonique, dont l'effet ultérieur se fait sentir sur le tube digestif et persiste plus ou moins longtemps après la purgation. Ces résultats indiquent suffisamment que la rhubarbe ne doit jamais être employée dans les cas d'excitation fébrile, d'angiothénie, d'in- flammation.
La rhubarbe est un purgatif douxastringente, agissant particulièrement sur le duodé- num tonique et l'appareil biliaire ; ce qui l'a fait appeler la thèriaque du foiepurgative. A faible dose, et explique son efficacité administrée avant le repas, dans les vices une cuillerée de sécrétion de cet organebouillon, dans les affections bilieuseselle agit comme tonique ; elle augmente la faculté digestive, les diarrhées apyrétiquesquand il y a atonie de l'estomac, muqueuses ou bilieuses, qu'elle arrête ensuite par son principe astringent ; et convient alors dans l'hypocondrieanorexie, le carreaula dyspepsie, et tous les cas qui réclament un purgatif doux et toniqueavec contispation, principa- lement chez les personnes nerveusesetc. A dose plus forte, les chlorotiqueselle est purgative ; mais, les convalescentsà la suite de cette action, il se manifeste presque toujours des signes de tonicité : elle purge d'abord pour constiper ensuite, les femmes et les enfants. Les Anglais associent souvent la rhubarbe au calomel et à c'est pour cette raison qu'on l'extrait de pissenlit emploie dans les engorgements hépatiques avec atonie ou phlegmasie chronique entretenue par la stasediarrhées chroniques sans irritation. Cullen (1) employait la rhu- barbe comme masticatoire pour entretenir la liberté du ventre. Jackson (2) nCes effets s'a pas trouvé de meilleur moyen pour lâcher le ventre chez les personnes resserrées et tourmentées expliquent par les hémorrhoïdes, que principes constituants de faire mâcher chaque soir 50 centigrcette racine. de rhubarbe pendant quinze à vingt minutesL'agent purgatif se trouve, puis de leur faire avaler le tout ; il assure que de cette façon cette racine produit plus en effet, uni au tannin et à un amer qui tous deux jouissent d'une action tonique, dont l'effet qu'une dose cinq fois ultérieur se fait sentir sur le tube digestif et persiste plus forte de ou moins longtemps après la même substance prise en poudre en une seule foispurgation. Récamier avait adopté ce mode Ces résultats indiquent suffisamment que la rhubarbe ne doit jamais être employée dans les cas d'administration. Je i a mis moi-même en usage très-fréquemment pour combattre la constipationexcitation fébrile, mais il a quelquefois été nuisible chez les hémorrhoïdaires par ld'irritatio qu'il causait au rectumangiothénie, sur lequel il semblait avoir une action analogu celle de ld'aloèsinflammation.
(1) La rhubarbe est un purgatif doux, agissant particulièrement sur le duodénum et l'appareil biliaire ; ce qui l'a fait appeler la ''thériaque du foie'', et explique son efficacité dans les vices de sécrétion de cet organe, dans les affections bilieuses, les diarrhées apyrétiques, muqueuses ou bilieuses, qu'elle arrête ensuite par son principe astringent ; dans l'hypocondrie, le carreau, et tous les cas qui réclament un purgatif doux et tonique, principalement chez les personnes nerveuses, les chlorotiques, les convalescents, les femmes et les enfants. Les Anglais associent souvent la rhubarbe au calomel et à l'extrait de pissenlit dans les engorgements hépatiques avec atonie ou phlegmasie chronique entretenue par la stase. Cullen<ref>''Matière médicale'', t. II, p. 554.</ref> employait la rhubarbe comme masticatoire pour entretenir la liberté du ventre. Jackson<ref>''Americ. Journ. of the med. sc.'', etc., 1830.</ref> n'a pas trouvé de meilleur moyen pour lâcher le ventre chez les personnes resserrées et tourmentées par les hémorrhoïdes, que de faire mâcher chaque soir 50 centigr. de rhubarbe pendant quinze à vingt minutes, puis de leur faire avaler le tout ; il assure que de cette façon cette racine produit plus d'effet qu'une dose cinq fois plus forte de la même substance prise en poudre en une seule fois. Récamier avait adopté ce mode d'administration. Je l'ai mis moi-même en usage très-fréquemment pour combattre la constipation, mais il a quelquefois été nuisible chez les hémorrhoïdaires par l'irritation qu'il causait au rectum, sur lequel il semblait avoir une action analogue à celle de l'aloès.
(2) Americ. Journ. ofthemed. se, etc., 1830. ____________________
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RHUBARBES EXOTIQUES. [913 ]
Suivant les auteurs qui ont traité de la dysenterie épidémique, la rhubarbe est d'une efficacité incontestable dans le traitement de cette maladie. Les opinions ne diffèrent que sur l'époque de la maladie à laquelle il convient de l'employer. Degner (1) <ref>''Hist. dysenteriæ bilioso-contag.'', p. 140.</ref> veut qu'on l'administre dans toutes les périodes, ce qui paraît peu rationnel ; Tralles (2) <ref>''De opio'', sect. III, p. 187.</ref> la conseille au début; et ZimmerZimmermann<ref>''Traité de la dysenterie'', p. 89- mann(3) 90. Paris, 1787.</ref> la prescrit lorsque les déjections ne sont plus ensanglantées, ce m qui est plus conforme à la raison et à l'expérience.
Ou On donne parfois aux enfants atteints d'engorgements viscéraux, d'ulcéra- tions ulcérations aphtheuses, de langueur par engouement du canal intestinal, etc., une eau légère de rhubarbe préparée avec 4 gr. de cette racine concassée, qu'on met dans un nouet, et qu'on laisse tremper dans une carafe d'eau jusqu'à ce que celle-ci soit devenue légèrement citrine, ce qu'on répète pour plusieurs doses d'eau égales. On leur donne de cet hydrolé aux repas, en le sucrant convenablement, ou bien en le coupant avec du vin, du lait, etc.
laitL'amertume de la rhubarbe l'a fait prescrire comme vermifuge. Cette propriété a été constatée par Forestus<ref>''Opera'', etclib. XXI, obs. XXXII, p. 357.</ref> et par Rivière<ref>''Praxis med.'', lib. X, p. 502.</ref>. Pringle<ref>''Diss. of the army'', p. 3.</ref> l'associait au calomel pour combattre les vers intestinaux.
LLa coloration des urines en rouge, après l'amertume administration de la rhubarbe , a fait croire que ce médicament avait une action spéciale sur les reins, et on l'a fait prescrire prescrit comme vermifuge. Cette propriété a été constatée par Forestus (4) diurétique et par Rivière (5)même comme propre à guérir le diabète. Pringle (6) lL'as- sociait au calomel pour combattre les vers intestinauxexpérience n'a pas confirmé cette action.
Lacoloration des urines en rougeLe sirop de chicorée, après l'administration composé de la rhubarbe, se donne aux nouveaux-nés pour faire évacuer le méconium, à la dose de 30 gr. a fait croire que ce médicament avait une action spéciale sur par cuillerées à café toutes les reinsdeux ou trois heures, et on l'a prescrit comme diurétique et même comme propre à guérir compter du moment de la naissance. On le diabètecoupe avec un peu d'eau sucrée. LMais on abuse de ce moyen : l'expérience n'a pas confirmé eau sucrée suffit dans le plus grand nombre de cas pour favoriser cette actionévacuation, qui, le plus souvent, s'opère naturellement. Ce sirop convient dans les cas de constipation chez les enfants à la mamelle.
Le sirop de chicorée, composé de La rhubarbe, se donne aux nouveaux-nés pour faire évacuer le méconium, à la dose de 30 gr. administrée par cuillerées à café toutes les deux ou trois heures, à compter du moment de la naissanceméthode iatraleptique n'a pas d'action purgative. On lecoupe Un bain préparé avec un peu dcette racine<ref>''eau sucrée. Mais on abuse Journal de ce moyen : lmédecine'eau sucrée ' suffit dans le plus grand nombre de cas pour favoriser cette évacuationCorvisart et Leroux, quit. XXVI, le plus souvent, sp. 316 et 425.</ref> n'opère naturellement. Ce sirop convient dans les cas de con- stipation chez les enfants à la mamellea produit aucune évacuation.
La rhubarbe administrée par la méthode iatraleptique n'a pas d'action
purgative. Tjn bain préparé avec cette racine (7) n'a produit aucune éva-
cuation*
RpsABJE ANGLAISE, RHUBARBE A PODDINGS. — En Angleterre et dans les départements du nord de la France, où résident beaucoup dNom accepté : 'Anglais, on cultive une espèce de rhubarbe, originaire des monts Himalaya, nommée rfam émodi ou rheum '[[Rheum australe. Ses pétioles ont une saveur acide très- agréable (le jus contient du bimalate de potasse, uni à l]]'acide malique, de l'acide citrique) (8). On en fait des poudings et on en assaisonne les maque- reauiavant la fructification du groseillier destiné à cet usage. On en com- pose un sirop acide, dou plutôt 'une saveur agréable. 11 esta présumer que cetie espèce est celle qui fournit la véritable rhubarbe de la Chine. : (Ktip soumis la racine à l'expérimentation thérapeutique sur moi-même et sur bon nombre de malades, et son action purgative légère a compléte- Kntrépondu à mon attente. L[[Rheum rhabarbarum]]''action tonique est cependant, à mes yeux. .moinsaccusée que celle des autres espèces.)
M'i'iysenterioe bilioso-contag., p. 140.
• Wpw, sect. m, p. 187.
«vn ■ ie k dPenterieRHUBARBE ANGLAISE, pRHUBARBE A POUDINGS. 89-90. Paris— En Angleterre et dans les départements du nord de la France, 1787où résident beaucoup d'Anglais, on cultive une espèce de rhubarbe, originaire des monts Himalaya, nommée ''rheum emodi'' ou ''rheum australe''. « uperaSes pétioles ont une saveur acide très-agréable (le jus contient du bimalate de potasse, libuni à l'acide malique, de l'acide citrique)<ref>Koop, in ''Répertoire de pharmacie'', t. XXIXIII, obsp. XXXII p_ 357150-151.</ref> . On en fait des poudings et on en assaisonne les maquereaux avant la fructification du groseillier destiné à cet usage. On en compose un sirop acide, d'une saveur agréable. Il est à présumer que cette espèce est celle qui fournit la véritable rhubarbe de la Chine.
f) Praxis med.(J'en ai soumis la racine à l'expérimentation thérapeutique sur moi-même et sur bon nombre de malades, libet son action purgative légère a complètement répondu à mon attente. xL'action tonique est cependant, p. 502à mes yeux, moins accusée que celle des autres espèces. )
P'tto/ttearmy, p. 3. ____________________
; l\imm} de médecine de Corvisart et Leroux, t. XXVI, p. 316 et 425. <references/>
w wop, m Répertoire de pharmacie, t. XIII, p. 150-151.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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