Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Phellandre (Cazin 1868)

33 octets supprimés, 1 novembre 2016 à 08:50
aucun résumé de modification
|nomcourtsuivant=Phillyrée
}}
 
 
__TOC__
[825]
 
== Phellandre ==
Nom accepté : ''[[Oenanthe aquatica]]''
Le phellandre est une plante suspecte, quoiqu'elle soit loin d'être aussi vénéneuse que la grande ciguë, dont elle se rapproche beaucoup. Il avait été employé par les vétérinaires contre la toux des chevaux, avant qu'on en eût fait usage dans la médecine humaine. Cependant on pense généralement que lorsqu'il se trouve par hasard mêlé dans le fourrage, surtout quand il est vert, il leur cause une paraplégie extrêmement dangereuse, Cet effet semble annoncer une action délétère très-énergique sur le système nerveux, et plus particulièrement sur la moelle épinière. Bulliard cite le fait de deux jeunes chevaux qui s'étaient échappés dans une prairie, et qui, ayant mangé de cette plante par inexpérience, sont morts empoisonnés. Linné dit que la plante sèche n'est point nuisible aux bestiaux. On a pensé que les semences, comme dans d'autres ombellifères analogues, étant plus ou moins aromatiques, et ne participant point autant du principe vireux qui rend les autres parties dangereuses, pouvaient être administrées avec plus de confiance. Des essais sur les feuilles et les racines n'ont été tentés qu'avec réserve et en commençant par de faibles doses. La phellandrine, injectée à la dose de 30 centigr. dans les veines d'un chien, a produit, quelques instants après, de la gêne dans la respiration, des tremblements nerveux, de l'anxiété pendant quelques heures ; l'animal n'a pas succombé ; mais deux oiseaux auxquels on a introduit la même dose de phellandrine dans le le bec ont succombé en quinze ou vingt minutes<ref>''Bulletin de thérapeutique'', t. XLIII, p. 171.</ref>.
Le phellandre est regardé comme narcotique, excitant, diurétique et diaphorétique. On l'a conseillé dans les scrofules, le scorbut, les catarrhes chroniques, l'hydropisie, l'asthme, quelques affections nerveuses, la coqueluche, mais surtout dans la phthisie et la fièvre intermittente. _
Le fenouil d'eau a joui, au commencement de ce siècle, d'une grande réputation comme antiphthisique. Voici la formule que Hers employait : semences de phellandre, 25 gr. ; sucre de lait, 50 gr. ; nitrate de potasse, 30 gr. ; gomme arabique, 40 gr. — Mêlez, pulvérisez, divisez en 12 paquets. En prendre 3 par jour. On peut porter graduellement la dose du fenouil d'eau à 75 gr. Cette dose paraît énorme. L'abus de ces semences peut causer, dit-on, des vertiges, de l'anxiété, des spasmes, l'hémoptysie. Toutefois, ces accidents sont tellement rares, qu'on peut les considérer, quand ils viennent, comme dépendant d'une disposition particulière aux malades, ou produits par une cause étrangère à l'action du médicament. J'ai rencontré une dame anglaise, âgée de trente ans, d'un tempérament lymphatico-nerveux, atteinte d'une bronchite chronique, chez laquelle la semence de phellandre en poudre, à la dose de 50 centigr. seulement, causait des vertiges
[828]
d'irritation très-fatigante et véritablement inquiétante, qui avait duré desmois entiers en résistant opiniâtrement à tous les autres moyens employés. Toutefois, lorsqu'il existe des lésions organiques des poumons, des ulcères, on ne peut en attendre qu'un secours palliatif, comme de tous les autresagents thérapeutiques qui ont été conseillés jusqu'ici. On doit observerd'ailleurs, que si ce médicament est des plus convenables pour la pratiquedes pauvres, en raison de la modicité de son prix, il a un inconvénient réel, celui de déplaire au plus grand nombre des malades par son odeur dés-agréabledésagréable. Rpthe Rothe le prescrit aux indigents sous forme pulvérulente, à la dosede 50 à 73 75 centigr., trois fois par jour, seul ou associé à 25 ou 50 centigr. de,chlorhydrate d'ammoniaque, ou encore à parties égales de poudre de réglissecomposée (1)<ref>''Pharmacopée de Prusse''.</ref>. Aux gens riches, il l'administre ordinairement sous formepilulaire, de la manière suivante : poudre de semences de phellandre, 12gr,12 gr. ;extrait de chardon bénit, 8 gr.; chlorhydrate d'ammoniaque purifié, 4 gr). M. et F. S. A. une masse parfaitement homogène, divisée en pilules du poidsde 10 centigr. roulées dans la poudre de lycopode, et qui doivent être ren-fermées renfermées dans un flacon. On fait prendre 6 à 8 de ces pilules quatre fois parjour (2)<ref>''Abeille médicale'', 1845, t. II, p. 253 et 254.</ref>.
Michéa Michea (3) <ref>''Bulletin de thérapeutique'', 1848.</ref> rapporte trois faits remarquables à l'appui de l'efficacité dessemences de cette plante dans les affections de poitrine. Michéa Michea fait prendrela poudre de semence de phellandre à la dose de 5 décigr., mêlée avec dusucre ; mais la forme sirupeuse lui a paru agir avec plus de promptitude. HIl faut, suivant ce médecin, donner de 2 à 4 cuillerées à bouche de sirop parjour, et en continuer l'usage sans interruption pendant l'intervalle de sixsemaines à deux mois. Ce n'est guère qu'au bout de ce temps que les effetsde cette médication se manifestent.
J'emploie très-souvent la semence de phellandre dans les catarrhes pul-monaires pulmonaires chroniques et dans la phthisie. Je pourrais rapporter un grand.nombre d'observations en faveur de ce précieux médicament; mais les effets ;que j'en ai obtenus étant tout à fait les mêmes que ceux que je viens d'ex-poserexposer, elles ne seraient ici qu'une répétition inutile et fastidieuse. Je men-tionnerai mentionnerai seulement comme très-remarquable un cas de phthisie arrivé autroisième degré chez Mmo Mme Malayeude, de Menneville, fermière, âgée detrente-quatre ans, d'un tempérament lymphatique, pour laquelle M. le doc-teur docteur Dussol, de Desvres, m'appela en consultation au mois d'août 1851. Ily avait fonte suppuratoire de tubercules, cavernes aux deux poumons, ex-pectoration expectoration abondante, sueurs nocturnes, parfois diarrhée, frissons et fièvrele soir, grande débilité qui l'obligeait de tenir presque constamment le litdepuis deux mois. Je proposai l'emploi de la semence de phellandre, quemon honorable confrère accepta avec incrédulité, et en me lançant cettesentence : ''curantur in libris, moriuntur in lectis''. Quoi qu'il en fût, la maladeprit, dès le lendemain, 1 gr. de fruits de phellandre pulvérisés matin etsoir. Au bout de huit jours, l'amélioration était sensible : diminution de latoux, de l'expectoration, des sueurs et de la fièvre (3 gr. de phellandre parjour). Le quinzième jour, le mieux est notable; la malade reprend desforces; les symptômes locaux et généraux disparaissent peu à peu (4gr.oede phellandre en trois doses dans lajournéela journée). Le vingt-cinquième jour, le mieuxest progressif (6 gr. de phellandre). Le trente-cinquième jour, il.nei ne resteplus qu'une toux avec un peu d'expectoration mucoso-purulente. LnnnEnfin, i<la malade, ayant recouvré ses forces et son embonpoint, vient me voir au nobout de deux mois et m'annonce qu'elle est complètement rétablie. Maln.^re.jsèmentMalheureusement, une grossesse est survenue au bout de huit mois : les suitesde
(1) Pharmacopée de Prusse.____________________
(2) Abeille médicale, 1845, t. II, p. 253 et 254.<references/>
(3) Bulletin de thérapeutique, 1848.
downloadModeText.vue.download 858 sur 1308
[829]
PHELLANDREcouches ont produit une récidive ayant tous les caractères d'une phthisie galopante, à laquelle la malade a succombé. 829
couches ont produit une récidive ayant tous les caractères d'une phthisiegalopanteEn présence de tels résultats, à laquelle la malade a succombéphcllandrie doit être tirée de l'oubli. La plupart des médecins français la regardaient comme tombée en désuétude, après avoir été autrefois préconisée ; formule banale adoptée par les auteurs de matière médicale, qui se sont successivement copiés, et qui rejettent ainsi des remèdes indigènes qu'ils n'ont jamais essayés.
\ïnprésence de tels résultats, la phcllandrie doit être tirée de l'oubli. Laplupart des médecins français la regardaient comme tombée en désuétude,après avoir été autrefois préconisée ; formule banale adoptée par les auteursdemàtière médicale, qui se sont successivement copiés, et qui rejettentainsi des remèdes indigènes qu'ils n'ont jamais essayés.,; L'emploi des semences_ semences de phellandrie n'empêche pas l'usage des autresmoyens^ appropriés aux indications qui peuvent se présenter. Il convient■souvent souvent de lui associer les balsamiques, le lichen d'Islande, les fleurs d'ar-nicaarnica, les feuilles' d'hyssope ou de marrube blanc, les racines de polygala, lequinquina, etc.H' Sandras, médecin de l'hôpital Beaujon (1), a plus récemment employé avecsuccès le phellandre dans les affections pulmonaires tuberculeuses et lesfltarrhes'bronchiques chroniques. Ce médecin se sert de la semence encoreentourée de son enveloppe et pilée, puis incorporée dans du miel ou du: sirop de miel, à la dose.de 1 gr. tous les soirs, ou soir et matin, suivant le; cas; il n'a pas été au-delà de 2 gr. Quand elle est prise une heure avant le; repas, ou deux heures après, elle ne trouble ni les digestions ni aucuneautre fonction, et peut être supportée sans fatigue pendant des mois en-; tlërSi:
J ?Sandras, médecin de l'hôpital Beaujon<ref>''Revue pharmaceutique''« On ilie peut, dit Sandras1849.</ref>, a plus récemment employé avec succès le phellandre dans les affections pulmonaires tuberculeuses et les catarrhes bronchiques chroniques. Ce médecin se sert de la semence encore entourée de son enveloppe et pilée, puis incorporée dans du miel ou du sirop de miel, à cause la dose de l1 gr. tous les soirs, ou soir et matin, suivant le cas ; il n'obscurité des signes réels a pas été au-delà de2 gr. Quand elle est prise une heure avant le repas, ou deux heures après, elle ne trouble ni les digestions ni aucune autre fonction, et peut être supportée sans fatigue pendant des mois entiers.
. lï « On ne peut, dit Sandras, à cause de l'obscurité des signes réels de la phthisie commençante, être sûr que c'est bien cette maladie que l'on aenrayée. Comme médecin, j'ai, grâce au phellandre, éprouvé quelquefois une vive satisfaction en voyant revenir à la vie commune des malades qui réunissaient à mes yeux toutes les probabilités d'une phthisie commençante ; mais, comme homme de science, je me garderais bien de soutenir que mon diagnostic probable ait été posé sur une tuberculisation réelle dans les cas où le phellandre, employé au début, m'a réussi. Malgré les doutes que la guérison m'a laissés sur la nature du mal, ces faits sont assez importants pour que j'en tienne grand compte, et pour que je conseille vivement l'emploi du ''phellandrium aquaticum'', au risque de ne pas compter l'observation, comme disent les anatomo-pathologistes. »
; enrayéeDans un état avancé de la maladie, le phellandre est, suivant Sandras, un palliatif précieux. Comme médecinLes phthisiques affectés de fontes tuberculeuses incontestables et de tous les dépérissements qui s'ensuivent, jn'aiont pas plutôt usé pendant une huitaine de jours de la phellandrie qu'ils se sentent mieux : ils ont cessé de souffrir. L'expectoration est devenue à la fois moins abondante et plus facile ; la fièvre a diminué ou disparu ; la diarrhée s'est amendée ; l'appétit est revenu, grâce et en même temps le sommeil répare mieux lesforces, « Depuis que je soumets mes malades à ce traitement, ajoute Sandras, je les vois presque tous endurer la phthisie, et, dans l'immense majorité des cas, ils se conservent merveilleusement sous tous les rapports pendant des mois, qui, sans ce traitement, seraient dévolus à la consomption. » Sandras a vu à l'Hôtel-Dieu annexe un jeune Romain reprendre toutes ses fonctions assez bien pour pouvoir retourner dans son pays, malgré l'existence d'une caverne qu'il portait au phellandrehaut de chaque poumon. A côté de lui était un jeune enfant scrofuleux et tuberculeux, éprouvé quelquefoisqui a guéri d'une caverne tuberculeuse qu'il portait au sommet d'un des poumons.
i inevivé satisfaction en voyant revenir La phellandrie met fin, chez les jeunes sujets lymphatiques, et sans réaction, à la vie commune ces quintes de rhumes qui les tourmentent si longtemps. Elle convient surtout dans les bronchites des malades vieillards quiviennent avec les froids humides et ne disparaissent ordinairement que par les temps doux. Mme de Rocquigny, âgée de soixante-douze ans, d'un tempérament lympha-
réunissaient à nies yeux toutes les probabilités d'une phthisie commençante;____________________
■filais, comme homme de science, je me garderais bien de soutenir que mon<references/>
;. diagnostic probable ait été posé suc une tuberculisation réelle dans les cas
oùle.phellandre, employé au début, m'a réussi. Malgré les doutes que la[830]
i éilérjson mtico-sanguin, était atteinte depuis six ans, chaque année, vers le mois de novembre, d'a laissés sur un catarrhe pulmonaire qui durait tout l'hiver, avec toux fréquente, expectoration très-abondante et souvent même bronchorrhée. On n'opposait à cette affection que les loochs adoucissants, le sirop pectoral de Lamouroux et les pastilles d'ipécacuanha. Appelé en novembre 1854, au quinzième jour de l'affection, je prescrivis la nature poudre de phellandre d'abord à la dose de 1 gr. 50 centigr. ; après trois jours à celle de 2 gr. ; en augmentant tous les quatre jours de 25 cent., j'arrivai à en faire prendre en trois fois, chaque jour, 4 gr. 50 centigr. Au cinquième jour du maltraitement, ces faits sont assez importantsl'amélioration était remarquable ; la toux, le râle muqueux et l'expectoration diminuant de jour en jour, la guérison fut complète après le vingtième jour de traitement. Depuis, il a suffi chaque année d'employer la phellandrie aussitôt que l'expectoration s'établissait pour se rendre maître de l'affectiondans l'espace de six à huit jours.
; pour que j'en tienne grand compte, et pour que je conseille vivement l'em- ; piduphellandrium aquaticum, au risque de ne pas compter l'observation, 'comme disent Dans les anatomo-pathologistes. » Ècatarrhes pulmonaires chroniques,;^un état avancé de la maladiephellandrie produit, le phellandre esten général, suivant Sandras,; #fjaffiatif précieux. Les phthisiques affectés ses bons effets au bout de fontes tuberculeuses in-contestables et ,de tous les dépérissements qui s'ensuivent, n'ont pas plutôtjjsé pendant une huitaine peu de jours de la phellandrie qu'ils se sentent mieux :ils ont cessé de souffrir. L'expectoration est devenue à là fois moins abon-;;|n'e;étiplus facile; la fièvre elle a diminué ou disparu; la diarrhée s'est amen-«w^appétit est revenu, et en même temps le sommeil répare mieux lesvlorçes, «Depuis que je soumets mes malades.paru à ce traitement, ajoute San-îMIe les vois presque tous endurer la phthisie, et, dans l'immense ma-; lonté dçs cas, ils se conservent merveilleusement sous tous les rapportspendanties mois, qui, sans ce traitement, seraient dévolus à la consomp-i'.-î['Sandras n,,-'être d''^a^'ras a'vu à aucune utilité contre l'Hôtel-Dieu annexe un jeune Romain reprendre;R'?^lfs-.onctions assez bien pour pouvoir retourner dans son pays,Soft^l/existence d'une caverne qu'il portait au haut de chaque poumon.;É^Me;lui était un jeune enfant scrofuleux et tuberculeux, qui a guéri j ec?^fne tUDerculeuse qu'il portait au sommet d'un des poumons. Lg.PDe%ndrie met fin, chez les jeunes sujets lymphatiques, et sans com?°lCes pintes de rhumes qui les tourmentent si longtemps. Elle 'froid vS"^t0Ut ^ans *es Droncnites des vieillards qui viennent avec les f^ffl011^. 8 et ne disparaissent ordinairement que par les temps doux. ; ae ttocquigny, âgée de soixante-douze ans, d'un tempérament lympha- W ^one pharmaceutique, 1849.downloadModeText.vue.download 859 sur 1308  1830 PHILLYRÉE. tico:sanguin, était atteinte depuis six ans, chaque année, vers le mois denovembre, d'un catarrhe emphysème pulmonaire qui durait tout l'hiver, avec toux fré-quente, expectoration très-abondante et souvent même bronchorrhée. Or,n'opposait à cette affection que les loochs adoucissants, le sirop pectoral de'Lamouroux et les pastilles d'ipécacuanha. Appelé en novembre 1854, auquinzième jour de l'affectionasthme, je prescrivis la poudre de phellandre d'abordà la dose de 1 gr. 50 centigr. ; après trois Jours à celle de 2 gr. ; en augmen-tant tous hormis les quatre jours de 25 cent., j'arrivai à en faire prendre en troisfois, chaque jour, 4 gr. 50 centigr. Au cinquième jour du traitement, l'amé-lioration était remarquable ; la toux, le râle muqueux et l'expectorationdiminuant de jour en jour, la guérison fut complète après le vingtième joui'de traitement. Depuis, il a suffi chaque année d'employer la phellandrieaussitôt que l'expectoration s'établissait pour cas où ces affections se rendre maître compliquent de l'affectiondans l'espace de six à huit joursbronchite chronique.
Dans S'il fallait croire tout ce qu'on a écrit sur le phellandre, il serait un fébrifuge supérieur au quinquina même ; il offrirait des secours efficaces contre les cancers, les catarrhes pulmonaires chroniquesulcères, la phellandrie produitgangrène, engénéralles hydropisies, le scorbut, ses bons effets au bout de peu de jours ; elle a paru à Sandras n'êtred'aucune utilité contre l'emphysème pulmonaire et asthme, la coqueluche, l'asthmehypochondrie, hormis et une foule d'autres maux qui n'ont entre eux que peu ou point d'analogie. Je ne nie point les casoù ces affections se compliquent qualités actives de bronchite chronique.cette plante, mais je ne puis m'empêcher de trouver exagérés de pareils éloges,
SC'il fallait croire tout ce quest surtout Ernsting (1)<ref>'on 'Phellandriologie physico-médicale'', Brunswick, 1739.</ref> qui, dans un travail spécial, a écrit sur signalé le phellandre, il serait comme un fébrifébrifuge infiniment au-fuge supérieur au dessus du quinquina même ; il offrirait des secours efficaces contre. Il l'administrait dans toutes les cancers, les ulcèresfièvres d'accès, à la gangrènedose de 4, les hydropisiesde 8, le scorbutet même de 12 gr., un peu avant l'asthmeaccès,la coquelucheles jours de fièvre. Il est à remarquer que les accès ne cessaient que graduellement, lpuisque ce médecin parle des doses qu'hypochondrieil administrait, et une foule en outre, les jours d'autres maux qui n'ont entreeux apyrexie. Qui nous dit alors que peu ou point dla disparition de la fièvre, après l'analogie. Je ne nie point les qualités actives emploi plus ou moins prolongé de cetteplante, mais je ne puis msoit plutôt due à son influence qu'empêcher aux efforts de trouver exagérés la nature et à la marche spontanée de pareils élogesla maladie ? Pour reconnaître dans une substance la vertu fébrifuge,il faut bien se rendre compte de son effet immédiat sur l'accès fébrile. Cet accès doit disparaître ou être considérablement affaibli après l'administration de la première dose du médicament pendant l'apyrexie. Ce résultat, obtenu un grand nombre de fois, devient une vérité pratique incontestable.
CQuelques auteurs ont recommandé l'est surtout Ernsting (1) qui, dans un travail spécial, a signalé le usage des feuilles de phellandre comme un fébrifuge infiniment au-dessus du quinquina. Il aquatique à l'administrait dans toutes les fièvres d'accès, à la dose de 4, de 8extérieur, en décoction et même de 12 gr.en cataplasme, un peu avant l'accès, les jours de fièvre. Il est à remarquer que les accès ne cessaient que graduellement, puisque ce médecin parle dans le traitement des doses qu'il administrait, en outrevieux ulcères, contre les jours d'apyrexie. Qui nous dit alors que la disparition de la fièvre, après l'emploi plus ou moins prolongé de cette plante, soit plutôt due à son influence qu'aux efforts de la nature tumeurs scrofuleuses et à la marche spontanée de la maladie ? Pour reconnaître dans une substance la vertu fébrifuge, il faut bien se rendre compte de son effet immédiat sur l'accès fébrile. Cet accès doit disparaître ou être considérablement affaibli après l'administration de la première dose du médicament pendant l'apjrexie. Ce résultat, obtenu un grand nombre de fois, devient une vérité pratique incontestablele cancer.
Quelques auteurs ont recommandé l'usage des feuilles de phellandre.
aquatique à l'extérieur, en décoction et en cataplasme, dans le traitement
des vieux ulcères, contre les tumeurs scrofuleuses et le cancer.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
146 870
modifications

Menu de navigation