== Peucédan ==
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PEUCEDAN. Peucedanum officinale. L.
Peucedanum germanicum. C. BAUH., TOURN. — Peucedanummnits
germanicum. J. BAUH. — Peucedanum vulgaris. PARK.
Cauda porcina. TAB.
Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau<center>PEUCEDAN.OMBELLIFÈRESPeucedanum officinale. — PEUCÉD-ANÉESL. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYK* I-Cette plante du midi de l'Europe croît naturellement en Bourgogne,Provence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc.Description. - Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blancli re
''Peucedanum germanicum''. C. Bauh., Tourn. — ''Peucedanum minus germanicum''. J. Bauh. — ''Peucedanum vulgaris''. Park. - ''Cauda porcina''. Tab.
[821]Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau.
dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteurOMBELLIFÈRES. — Feuilles grandes, trois à quatrefois décoipposées, et dont les dernières folioles sont linéairesPEUCÉDANÉES. — Fleurs blanches ourosées disposées en ombelles de deux à vingt rayons inégaux, ordinairement dépourvusd'invoiucre, munies d'involucelles à plusieurs foliolesFam. — Calice à cinq dentsnat. — Corolleà'ctoo pétalesPENTANDRIE DIGYNIE L. — Cinq étamines saillantes. — Ovaire infère à deux loges uniovulées,</center>
■ surmonté dé deux styles divergents. — Fruit : diakène, oblong, ailé sur les bords.
Propriétés physiques et chimiques. — La racine contient un sucjaune gommo-résineux, dCette plante du midi de l'une odeur forte et vireuseEurope croît naturellement en Bourgogne, qu'on en extrait par des incisionsProvence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc.
'•' faites à sa surface, et qu'on employait autrefois en médecine, après lDescription'''avoir fait épaissirau soleil ou sur le feu. Les anciens estimaient surtout celui de Sardaigne.- Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blanchâtre en
.' to moyen de l'alcool bouillant, Schlatter a extrait de cette racine un corps neutre,
lifèàeddnine, peucedanin, peucedanite, cristallisable en aiguilles soyeuses, délicates,
t fusible [821] dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteur. — Feuilles grandes, trois à quatre fois décomposées, et dont les dernières folioles sont linéaires. — Fleurs blanches ou rosées disposées en résine ombelles de deux à 60° Cvingt rayons inégaux, insoluble dans lordinairement dépourvus d'eauinvolucre, soluble dans lmunies d'alcool et l'éther (C 4 H2 0)involucelles à plusieurs folioles. — Calice à cinq dents. — Corolle à cinq pétales. — Cinq étamines saillantes. — Ovaire infère à deux loges uniovulées, surmonté de deux styles divergents. — Fruit : diakène, oblong, ailé sur les bords.
' On employait le ''Propriétés physiques et chimiques'''. — La racine contient un suc épaissi de peucedanum contre ljaune gommo-résineux, d'hypochondrieune odeur forte et vireuse, lescatarrhesqu'on en extrait par des incisions faites à sa surface, let qu'aménorrhéeon employait autrefois en médecine, après l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etcavoir fait épaissir au soleil ou sur le feu., à la doseLes anciens estimaient surtout celui de! gros (4 grSardaigne.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride
r etPline. «Samauvaise odeur, disent Loiseleur-Deslongchamps et Marquis (1)Au moyen de l'alcool bouillant,Schlatter a probablement contribué à le faire rejeter extrait de la matière médicalecette racine un corps neutre, et ilparaît même qula ''peucedanine'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes,car tout ce qu'on trouve 'peucedanin'', ''peucedanite'', cristallisable en aiguilles soyeuses, délicates, fusible en résine à ce sujet 60° C, insoluble dans les auteurs qui écrivaient il y acent ans et plusl'eau, paraît avoir été copié soluble dans Dioscoride l'alcool et dans Pline, dul'éther (C<sub>4</sub> H<sub>2</sub> O).
i On employait le suc épaissi de peucedanum contre l'hypochondrie, les catarrhes, l'aménorrhée, l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etc., à la dose de 1 gros (4 gr.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride et Pline. « Sa mauvaise odeur, disent Loiseleur-Deslongchamps et Marquis (1)<ref></ref>, a probablement contribué à le faire rejeter de la matière médicale, et il paraît même qu'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes, car tout ce qu'on trouve à ce sujet dans les auteurs qui écrivaient il y acent ans et plus, paraît avoir été copié dans Dioscoride et dans Pline, du temps desquels le ''peucedanum '' ou ''peucedanos '' était très-estimé, sans que noussachions d'ailleurs d'une manière positive si la plante des anciens était la même que la nôtre. »
, sachions d'ailleurs d'une manière positive si la plante des anciens était la
== Silaüs ==Nom accepté : ''[[Silaum silaus]]'' même que la nôtre. »
v. PîÙCiDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS.
PeucedanumsilaûsPEUCÉDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS. ''Peucedanum silaüs''.L. — ''Seseli pratense''. Offic.— Angetica ''Angelica pratensis apii folio''. Tourn., Tab. — ''Saxifraga Anglorum foliis fœniculi latioribus''. J. Bauh. — Cette espèce est très-commune dans nos prairies humides du nord de l'Europe.
■ Tourn,'''Description'''. — Racine cylindrique, Tabnoirâtre. — Saxifraga Anglorum foliis foeniculilatioribus. J. BauhTige de 60 à 90 centimètres, rameuse supérieurement. — CetteJ espèce est trèsFeuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-commune dans nos prairies humides du nord de llancéolées. — Fleurs d'Europeun blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.
Description. — Racine cylindrique, noirâtre. — Tige de 60 à 90 centimètres,
; rameuse supérieurement. — Feuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-lancéolées. —
Fleure d'un blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
