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Pavot (Cazin 1868)

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il faut le dire, les effets de cette substance sont bien loin d'avoir été suffisamment étudiés.
Nous ne pensons pas qu'en France la thérapeutique ait mis la narcotine en usage. En Angleterre, Roots (1)<ref>Cité dans ''A Manual of materia medica and therapeutics'', etc., by J. Forbes Royle, and Frederic Headland. London, 1865.</ref> prescrit le sulfate de narcotine jusqu'à la dose de 1 gr., comme succédané du sulfate de quinine dans le traitement des fièvres d'accès. Dans l'Inde, il est employé sur une grande échelle par O'Shaughnessy pour arrêter les paroxysmes de fièvres intermittentes et rémittentes.
THÉBAÏNE. — La thébaïne est la substance la plus toxique que contienne l'opium : 1 décigr. de chlorhydrate de thébaïne dissous dans 2 centimètres cubes d'eau distillée et injecté dans les veines d'un chien du poids de 7 à 8 kilogr. le tue en cinq minutes ; la mort arrive à la suite de convulsions tétaniques violentes. Ces convulsions sont suivies de l'arrêt du cœur et d'une rigidité cadavérique rapide, comme cela arrive pour les poisons musculaires (Cl. Bernard). Suivant Ozanam, la thébaïne porte surtout son action sur la partie supérieure ou cervico-dorsale de la moelle.
Cette action excitante, complètement libre d'action soporifique, car la thébaïne n'est nullement hypnotique, n'a été, jusqu'à présent, jamais utilisée dans la thérapeutique.
: PAPAVERINEPAPAVÉRINE. — Nullement calmante, venant en second rang comme ex-, citante excitante et en troisième comme toxique, la papavérine se rapproche beau-coup dé là beaucoup de la thébaïne dans son mode d'action. C'est l'alcaloïde de l'opiumquia qui a donné lieu à moins de travaux et de recherches.); ,'(AjiTÀGÔmSME RÉCIPROQUE DE L'OPIUM ET DES SOLANÉES VIREUSES, ET SPÉCIA-; para BE>LA BELLADONE. — En traitant de la belladone, nous nous sommes; étendu sur «cette question ; mais il nous a paru nécessaire de revenir ici surce.sùjet d'un si grand intérêt scientifique et pratique. Pendant le cours de; la publication de ce Traité, de nouveaux matériaux sont venus grossir la^.spmmedes-preuves à l'appui de l'existence réelle de celte opposition d'ac-^ SS?r.wJ^7i|;;'fàut bien le dire, des opinions diamétralement opposées se'■: V|»s?iîaîi, jour; de sorte qu'actuellement, malgré les efforts de plusieursWsiologistes et de bon nombre de thérapeutistes, la loi d'antagonisme,. aienqu.admise par la majorité, n'est pas unanimement acceptée,^ensemble, des faits cliniques dont nous donnons (2) en note l'énuméra-
: Fi&(ANTAGONISME RÉCIPROQUE DE L'iil.vn8"!OPIUM ET DES SOLANÉES VIREUSES, 4 Ma^al ofmateria- medica and therapeutics, etcET SPÉCIALEMENT DE LA BELLADONE.— En traitant de la belladone, by Jnous nous sommes étendu sur cette question ; mais il nous a paru nécessaire de revenir ici sur ce sujet d'un si grand intérêt scientifique et pratique. Forbes RoylePendant le cours de la publication de ce Traité, andde nouveaux matériaux sont venus grossir la somme des preuves à l'appui de l'existence réelle de cette opposition d'action. "TOntkHeadlSnd. LondoûMais il faut bien le dire, 1865des opinions diamétralement opposées se sont aussi fait jour ; de sorte qu'actuellement, malgré les efforts de plusieurs physiologistes et de bon nombre de thérapeutistes, la loi d'antagonisme, bien qu'admise par la majorité, n'est pas unanimement acceptée.
^JSH 1i ^-ath- deL°bel, Stirpium adv. nova. Londres, 1570. — Prosper Alpin, De PlanL'ensemble des faits cliniques dont nous donnons (2) en note l'énuméra-
•'■ P.87 • à , e' in"a°1592- — Horstius, Op. med., 1661. — Faber, Strychnomania, 1677,
2 Pena et Math. de Lobel, '' WStirpium adv. nova'drii7»0"clF'. Londres,{de 1570. — Prosper Alpin, ''De Plantis Ægypti'', Venise, in-4°, 1592 — Horstius, ''Op. med.'', 1661. — Faber, ''Strychnomania'', 1677, p. 87. - Boucher (de Lille), in ''Journal de médecine'', 1766. — Lippi, ''De ven. bacc. bellad.- GiabiST5?V ^ prod. atque opii in eo usu''■«»"•. TUbingenTübingen, 1810. — GorriganCorrigan, 1838, cité par Benjamin Bell. — 'i imte Giacomini, Traité philosophique et expérimental de matière médicale et de thérapeutique, tra-
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tion aussi complète qu'il nous a été possible, porte : 1» sur des empoison
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