|nomcourtsuivant=Parisette
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== Pariétaire ==Nom accepté : ''[[Parietaria judaica]]'', commune sur les murs, bien plus que ''[[Parietaria officinalis]]'', rare dans les ripisylves.
Voir la page ''[[]]''
<center>PARIÉTAIRE. Parietaria ofiicinalisofficinalis. L.
ifarietamofficmantm etDioscoridis''Parietaria officinarum et Dioscoridis''. C. BAUHBauh., TOURNTourn.—Helxine— ''Helxine''. MATTHMatth.,f.;.■■-, :^c, BRUNE. Brunf.-— ''Parietaria Helxine''. TABTab. — ''Vitriola''. LOBLob. ;
j .Pariétaire officinale, — herbe de Notre-Dame, — herbe des murailles, — perce-muraille,;• herbe.'de nonne,— herbe au verre, — panatage,— espargoule, — casse-pierre,vitriole, — épinard de muraille, etc.
J , t, URTICINÉES.— URTICÉES.Fam.nat.■ ( — POLYGAMIE MONOECIE.L.. . vitriole, — épinard de muraille, etc.</center>
« ;^ ,. URTICINÉES. — URTICÉES. Fam. nat. — POLYGAMIE MÔNOECIE. L.
I ^ette,piante :Cette plante vivace (PIPl. XXIX) croît dans les fentes des vieux murs, dans ■| «décombres, les décombres. Elle est très-commune dans toute l'Europe.
^3^«tfption'''Description'''. — Racines fibreuses, blanchâtres. — Tiges d'environ 60 centicentimètres, tendres, cylindriques, rameuses, quelquefois un peu rougeâtres. — Feuilles pétiolees, alternes, simples, ovales-lancéolées, un peu luisantes en dessus, velues en dessous. — Deux fleurs hermaphrodites et une femelle renfermées dans un involucre commun, petites, axillaires, velues, d'un blanc verdâtre, réunies par petits pelotons, presque sessiles, le long des tiges et des rameaux. Chacune de ces fleurs, excepté les femelles, renferme quatre étamines se redressant avec élasticité et laissant échapper de leurs anthères un petit nuage de pollen lorsqu'on les touche avec une épingle ou un corps quelconque (fleurit tout l'été). — Ovaire plus gros dans les fleurs femelles, fertile dans les fleurs hermaphrodites. — Fruit : akène oblong tétragone, contenant des graines oblongues, luisantes, assez semblables aux pépins de raisin.
■ çejres, tendres,-cylindriques, rameuses, quelquefois un peu rougeâtres'''Parties usitées'''. — FeuillesL'herbe.
■ P^tioleesj alternes, simples, ovales'''Récolte'''. -lancéolées, un peu luisantes en dessus, velues en, cessonsLa pariétaire s'emploie fraîche pendant tout l'été. Celle qu'on trouve au bas des murailles doit être préférée comme émolliente ; celle des fentes de murs, — peux fleurs hermaphrodites et une femelle renfermées dans un involucredes
^WBUD» petites,, axillaires,-velues, d'un blanc verdâtre, réunies par petits-pelotons,
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■ au W11*** ~ ^a Pariétaire s'emploie fraîche pendant tout décombres, est plus riche en principes actifs. Elle doit être séchée promptement et à l'été. Celle qu'étuve, si on trouveveut la conserver.
• "Mies murailles doit être['''Culture'''.préférée comme émolliente; celle des fentes — Le nom de pariétaire a été donné à cette plante parce qu'elle croît sur les vieux murs, desdownloadModeText; la plante sauvage suffit aux besoins de la médecine ; on peut la propager de graines ou d'éclats de pieds.vue.download 763 sur 1308]
734 PARISETTE. décombres, est plus riche en principes actifs. Elle doit être séchée promptementuil'étuve, si on veut la conserver. ' [Culture. — Le nom de pariétaire a été donné à cette plante parce qu'elle milsur les vieux murs ; la plante sauvage suffit aux besoins de la médecine; on peut la ripager de graines ou d'éclats de pieds.] ' Propriétés physiques et chimiques'''. — Cette plante est inodore- a ; sa saveur est herbacée et saline. Elle contient du mucilage, du nitrate de potasse et dusoufre en assez grande quantité. '
On assure que, répandue sur des tas de blé, la pariétaire écarte les charançons.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A I/MTÊRIEOR. — Infusion,, de 15 à 30 gr. par
kilogramme d'eau<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.Eau distillée (1 sur 2 d'eau), de 50 à 100 grv</center>
comme véhicule de potion, etc.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion, de 15 à 30 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Eau distillée (1 sur 2 d'eau), de 50 à 100 gr. comme véhicule de potion, etc.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Sirop (1 sur 2 de sucre), de 50 à loo st ei100 gr., en potion. B <br \>Suc exprimé, de 30 à 100 gr.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — En. cataplasmes, fomentations, etc.|}
Suc exprimé, de 30 à 100 gr.
A LLa pariétaire passe pour émolliente, diurétique, rafraîchissante, adoucissante. On la met vulgairement en usage dans les maladies des voies urinaires avec irritation : la néphrite, la strangurie, la dysurie, la cystite, la blennorrhagie, les affections fébriles, inflammatoires, en un mot dans tous les cas où les antiphlogistiques sont indiqués, et lorsqu'EXTÉRIEURon désire augmenter le cours des urines dans l'hydropisie. — En. cataplasmesPoissonnier (''in'' Ferrein) a, tomtnladit-tionson, etcguéri un hydropique en lui faisant boire le lait d'une chèvre nourrie avec la pariétaire.
La pariétaire passe pour émollienteLes propriétés de cette plante, diurétiquemalgré la place que son eau distillée occupe encore dans nos pharmacies, rafraîchissante, adou-cissantesont presque nulles. On la met vulgairement en usage dans les maladies des voies mi-naires avec irritation lui a même contesté sa propriété émolliente : la néphrite« ''Si quid emolliendo præstat, la strangurieid justius aquæ calidæ vehiculo tribues'' », dit Murray. Barbier la dysurie, la cystite, lablennorrhagie, les affections fébriles, inflammatoires, en un mot dans tousles cas où les antiphlogistiques sont indiqués, regarde aussi comme ayant une action émolliente peu prononcée et lorsquincapable d'on désire augmenterle cours des urines opérer dans l'hydropisie. Poissonnier (in Ferrein)a, dit-on, guériun hydropique en lui faisant boire le lait d'une chèvre nourrie avec la pa-riétaireétat de maladie des changements bien importants.
Les propriétés de cette plante, malgré la place que son eau distillée oc-
cupe encore dans nos pharmacies, sont presque nulles. On lui a même con-
testé sa propriété émolliente : « Si quid emolliendo proestat, id justius qw
calidee vehiculo tribues », dit Murray. Barbier la regarde aussi comme ayant
une action émolliente peu prononcée et incapable d'opérer dans l'état de
maladie des changements bien importants.
[[Catégorie:Cazin 1868]]