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Osmonde (Cazin 1868)

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== Osmonde royale ==Nom accepté : ''[[Osmunda regalis]]''
Voir la page ''[[]]''
<center>OSMONDE ROYALE. Osmunda regalis. L. ''Filix ramosa non dentata florida''. C. BAUHBauh.—Osmunda — ''Osmunda vulgaris etmlusltkTOURNet palustris''. Tourn. — ''Osmunda sive filix florida''. PHARMPharm.— ''Filix florida. BLACK, 'Filixpalustris'. DODBlack. ~—Aphyllocarpa - Filix palustris. Dod. — ''Aphyllocarpa regalis''. CAVCav.
Fougère aquatique, — fougère fleurie, — fougère royale.
FOUGÈRES. — OSMUNDÉES. Fam. nat. — CRYPTOGAMIE. L.
- Cette grande et belle fougère (PI. XXIX), assez commune en France
habite les bois humides, les fossés des prairies tourbeuses, les lieux mare''
cageux, incultes, abandonnés. Son nom vient à'Osmuder, synonymede
Thor, divinité celtique à laquelle elle était dédiée.
DescriptionFOUGÈRES. — Racine : souche épaisse, rampanteOSMUNDÉES. Fam. nat. — Feuilles radicalesgrandes, hautes de 50 centimètres, bipennées, à divisions opposées, oblongues, lancéo-lées-, sessiles; à folioles alternes, pétiolées, étroites, ovales, obtuses, glabres,marquéessur la surface inférieure de nervures assez apparentes ; folioles fructifères disposéeseapanicule terminale (juin-septembre)CRYPTOGAMIE. L.</center>
Parties usitées. — Le rhizome.
Récolte» — Comme celle Cette grande et belle fougère (Pl. XXIX), assez commune en France, habite les bois humides, les fossés des fougèresprairies tourbeuses, les lieux marécageux, incultes, abandonnés. Son nom vient d’''Osmuder'', synonyme de ''Thor'', divinité celtique à laquelle elle était dédiée.
[Culture'''Description'''.— Cette plante demande des endroits ombragés et un peu humides Racine : souche épaisse, rampante. — Feuilles radicales, grandes, hautes de 50 centimètres, bipennées, à divisions opposées, oblongues, lancéolées, sessiles ; onà folioles alternes, pétiolées, étroites, ovales, obtuses, glabres, marquées sur la multiplie par éclats surface inférieure de piedsnervures assez apparentes ; lorsqu'elle croît clans des lieux secs et rocailleux elleesttrèsfolioles fructifères disposées en panicule terminale (juin-chétiveseptembre).1
L'osmonde royale était autrefois considérée comme vulnéraire, astrin-gente, diurétique. On la mettait en usage dans une foule de maladies (chutes,■coupures., blessures, hydropisies, hernies, gravelle, pierre, etc.). Ray ditl'avoir employée avec succès dans le rachitisme : « Rachitidi morho renie-diumproestantissimum et quasi proprium aut specificum censetur, cuifenurmèvel solahcec radix sufficit. » Hermann et Allioni l'ont vantée contre la mêmeaffection. Aubert, de Genève (1), a judicieusement apprécié dans quelle es-pèce de rachitisme et dParties usitées'affections lymphatiques ou scrofuleuses cette raci«ese montrait efficace. 11 résulte de ses essais que l'extrait d'osmonde royaleparaît exercer une action directe sur les viscères du bas-ventre, qu'il purgedoucement à la dose de 8 à 16 gr. ; et que si on en continue l'usage, ilac-tive la. sécrétion de la bile, augmente les forces digestives, améliore et faci-lite la chyliflcation. Aubert pense que c'est surtout dans le carreau et lesaffections glanduleuses que l'osmonde peut être avantageuse, tandis qu'elleparaît avoir peu d'action sur les déviations osseuses proprement dites,qu'elle est nulle contre le mal vertébral et dans l'affection scrofuleuse, ma son siège dans les os. Chez les enfants affectés de carreau, de l'âge dedix-huit mois à quatre ans, traités par ce moyen, la diminution du ventre aété rapide, et l'amélioration des fonctions digestives très-marquée. Il Wadministre de 8 à 15 gr. d'extrait tous les jours pendant deux ou trois mois,en plusieurs doses, délayées dans de l'eau ou du lait. Les enfants s'accom-modent assez bien de cette préparation, dont le goût douceâtre n est p»désagréable— Le rhizome. , ■
Je me suis très-bien trouvé de la décoction de racine d'osmonde royadans les engorgements mésentériques et dans ceux de la rate avec cacneapaludéenne. Dans ce dernier cas, je l'associe souvent au pissenlit'Récolte'''. — Comme celle des fougères.
Heindenreich (2) a cherché à réhabiliter l['emploi ''Culture'''. — Cette plante demande des endroits ombragés et un peu humides ; on la multiplie par éclats de lpieds ; lorsqu'osmonde elle croît danscure radicale des hernies. Il fait digérer pendant huit jours 8 grlieux secs et rocailleux elle est très-chétive.4e,™\grossièrement pulvérisée dans 500 gr. de vin, à boire en deux fois <™journée. Chez les sujets qui ne peuvent supporter le médicament soust1
L'osmonde royale était autrefois considérée comme vulnéraire, astringente, diurétique. On la mettait en usage dans une foule de maladies (1chutes, coupures, blessures, hydropisies, hernies, gravelle, pierre, etc.) . Ray dit l'avoir employée avec succès dans le rachitisme : « ''Rachitidi morbo remedium præstantissimum et quasi proprium aut specificum censetur, cui percurando vel sola hæc radix sufficit''. » Hermann et Allioni l'ont vantée contre la même affection. Aubert, de Genève<ref>''Journal général de la Société de médecine de Paris'', 1813, t. XLVI.</ref>, a judicieusement apprécié dans quelle espèce de rachitisme et d'affections lymphatiques ou scrofuleuses cette racine se montrait efficace. Il résulte de ses essais que l'extrait d'osmonde royaleparaît exercer une action directe sur les viscères du bas-ventre, qu'il purge doucement à la dose de 8 à 16 gr. ; et que si on en continue l'usage, il active la sécrétion de la bile, augmente les forces digestives, améliore et facilite la chylification. Aubert pense que c'est surtout dans le carreau et lesaffections glanduleuses que l'osmonde peut être avantageuse, tandis qu'elle paraît avoir peu d'action sur les déviations osseuses proprement dites, qu'elle est nulle contre le mal vertébral et dans l'affection scrofuleuse, qui a son siège dans les os. Chez les enfants affectés de carreau, de l'âge dedix-huit mois à quatre ans, traités par ce moyen, la diminution du ventre a été rapide, et l'amélioration des fonctions digestives très-marquée. Il leur administre de 8 à 15 gr. d'extrait tous les jours pendant deux ou trois mois, en plusieurs doses, délayées dans de l'eau ou du lait. Les enfants s'accommodent assez bien de cette préparation, dont le goût douceâtre n est pas désagréable.
(2) Je me suis très-bien trouvé de la décoction de racine d'osmonde royale dans les engorgements mésentériques et dans ceux de la rate avec cachexie paludéenne. Dans ce dernier cas, je l'associe souvent au pissenlit. Heindenreich <ref>''Journal de chimie médicale'', 1842, t. VIII, p. 295, 2e série.</ref> a cherché à réhabiliter l'emploi de l'osmonde dans la cure radicale des hernies. Il fait digérer pendant huit jours 8 gr. de racine grossièrement pulvérisée dans 500 gr. de vin, à boire en deux fois dans la journée. Chez les sujets qui ne peuvent supporter le médicament sous cette ____________________  <references/>
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forme , on le leur administre en infusion aqueuse. En même temps le ma-lade malade prend deux, fois le jour une cuillerée à café de la plante réduite enBoudrepoudre, et il applique sur la hernie des compresses imbibées de sa décoc-tiondécoction. Ce médecin rapporte cinquante cas de hernies simples guéries radica-lement radicalement à l'aide de cette médication! —Un tel remède serait merveilleux.Dans plusieurs contrées, les paysans se servent des feuilles de cette plantecomme de celles de fougère pour faire des lits aux enfants délicats et rachitiques. 
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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