== Nigelle ==
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NIHELLE ou NIELLE CULTIVÉE. Nigella sativa. L.
<center>NIGELLE ou NIELLE CULTIVÉE. Nigella flore simplici minore candido. G. BAUH., TOURN.—Melanthiondes anciens. ■—Metanthium sativumsativa. CÀRNERL.
Nielle de Crète''Nigella flore simplici minore candido''. C. Bauh., Tourn. — nielle de l'Archipel, 'Melanthion des anciens''. — toute-épice, — barbe de capucin,nielle romaine''Melanthium sativum''. Carner.
RÏNONCULACÉES.Nielle de Crète, — ELLÉBORÉES. Fam. nat. nielle de l'Archipel, — POLYANBRIE PENTAGTNIE. Ltoute-épice, — barbe de capucin, - nielle romaine.
Cette plante annuelle croît spontanément dans l'île de Crète, en Egypte etenEspagne; elle est cultivée dans les jardinsRENONCULACÉES.— ELLÉBORÉES. Fam. nat. — POLYANDRIE PENTAGYNIE. L.</center>
Description.— Racine petite, blanchâtre, rameuse.— Tige droite, striée, légère-
ment velue, rameuse, de 25 à 30 centimètres. — Feuilles alternes, sessiles, à divisions
linéaires aiguës, inégales. — Fleurs bleues ou blanchâtres, solitaires à l'extrémité des
rameaux (juin-août). — Point de calice. — Corolle à cinq pétales. — Six et quelquefois
trois ovaires seulement. — Fruit [formé de trois à sept follicules oblongs, étroits, poly-
spermes, soudés dans leur moitié inférieure et prolongés en bec au sommet.]
Parties usitées. — La semenceCette plante annuelle croît spontanément dans l'île de Crète, en Egypte et en Espagne ; elle est cultivée dans les jardins.
Récolte'''Description'''. — Doit être récoltée bien mûreRacine petite, blanchâtre, rameuse.— Tige droite, striée, légèrement velue, rameuse, de 25 à 30 centimètres. — Feuilles alternes, sessiles, à divisions linéaires aiguës, inégales. — Fleurs bleues ou blanchâtres, solitaires à l'extrémité des rameaux (juin-août). — Point de calice. — Corolle à cinq pétales. — Six et quelquefois trois ovaires seulement. — Fruit [formé de trois à sept follicules oblongs, étroits, polyspermes, soudés dans leur moitié inférieure et prolongés en bec au sommet.]
[Culture'''Parties usitées'''.— La Nsemence. saliva est cultivée pour la cuisine; on propage toutes les va-variétés de nigelle par semis de graines faits en place, en terre légère et chaude.]
Propriétés physiques et chimiques. — La nielle cultivée est d'uneodeur aromatique, d'une saveur acre, piquante. L'arôme existe dans lRécolte'écorce de la se-mence. L'alcool s'empare de la saveur et de l'odeur de cette semence. — L'extraitalcoolique est un peu amer et astringent. Cartheuser dit que l'extrait aqueux est insi-pide. (Keinsch (1), en traitant les graines par l'alcool, a obtenu une matière qu'il re-garde comme particulière, jaunâtre, liquide, de consistance de térébenthine, devenantsolide par dessiccation, amère, soluble dans l'eau et l'alcool, insoluble dans l'éther. —Aucuncontrôle n'est venu confirmer l'existence réelle dé la nigellineDoit être récoltée bien mûre.)
Les semences de nigelle cultivées sont en usage comme assaisonnement™ns l['''Culture'''Orient et ailleurs depuis un temps immémorial. Les anciens les con-sidéraient comme incisives, apéritives, diurétiques, atténuantes. On lesjegàrde comme ayant fait partie de la matière médicale d— La 'Hippocrate'N. Onles employait surtout dans les affections catarrhales pulmonaires et sativa'' est cultivée pourJmoquer la cuisine ; on propage toutes les règlesvariétés de nigelle par semis de graines faits en place, en terre légère et chaude.]
Arnauld de Villeneuve, qui, malgré ses erreurs théoriques '''Propriétés physiques et le farragoûji sa polypharmacie galénique, schimiques'''. — La nielle cultivée est montré d'une odeur aromatique, d'une saveur âcre, piquante. L'arôme existe dans l'écorce de la pratique judicieuxobservateur semence. L'alcool s'empare de la saveur et a recueilli de l'odeur de cette semence. — L'extrait alcoolique est un grand nombre peu amer et astringent. Cartheuser dit que l'extrait aqueux est insipide. (Reinsch<ref>''Journal de faits intéressantspharmacie et de chimie'', employait*™mule suivante comme un puissant emménagogue : « Succi mercurial1842, t.II,wu-despumatianp. une. 4 farinas nigelloeunc129. 1 1</2 vel Q. S. ut possint confia?««te. Damulieri 2 vel 3 singulis noctibusref>, quando menstrua debent tenireen traitant les graines par l'alcool, a obtenu une matière qu'il regarde comme particulière, jaunâtre, liquide, de consistance de térébenthine, devenant solide par dessiccation, amère, soluble dans l'eau etje menstrua venient copiose. Non solum provocant hoec piluloe menstrual'alcool, sedinsoluble dans l'wmwoeparant ad conceptumet matricem mundificant (2)éther. » Varandal (Varen-— Aucun contrôle n'est venu confirmer l'existence réelle de la ''nigelline''.)
•s)> au rapport Les semences de Jnigelle cultivées sont en usage comme assaisonnement dans l'Orient et ailleurs depuis un temps immémorial. Dolaeus (3)Les anciens les considéraient comme incisives,apéritives, diurétiques, atténuantes.On les regarde comme ayant fait partie de la matière médicale d'Hippocrate. On les employait cette formule avec un succèssurtout dans les affections catarrhales pulmonaires et pour ''provoquer les règles''.
Sî3n"lPl.Ï* Pharmacie Arnauld de Villeneuve, qui, malgré ses erreurs théoriques et le ''farrago'' de chimiesa polypharmacie galénique, I8i2s'est montré dans la pratique judicieux observateur et a recueilli un grand nombre de faits intéressants, temployait la formule suivante comme un puissant emménagogue : « ''Succi mercurial. Il, pmell. 120despumati an.■El?»»"unc. 1 farinæ nigellæ unc. 1 1/2 vel Q. S. ut possint confici pilulæ. Da mulieri 2 vel 3 singulis noctibus, quando menstrua debent venire, et tunc menstrua venient copiose. Non solum provocant hæc pilulæ menstrua, sed etiam præparant ad conceptum et matricem mundificant''<ref>''De Sterilit''»*., eapcap. vmVIII. </ref>. » Varandal (Varendæus), au rapport de J. Dolæus<ref>''Encyclop. med. de chlorosi''. Amstelod., 1688, lib. V, p. 700.</ref>, employait cette formule avec un succès
i ™«!/<:(op. med. de chlorosi. Amstelod., 1688, Hb. v, p. 700.____________________ downloadModeText.vue.download 711 sur 1308<references/>
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constant; il en divisait 1 gros en six pilules, et en faisait prendre demdeux chaque soir pendant trois jours. D'après ces témoignages, la semence de nielle aurait sur l'utérus une action spéciale qui mérite toute l'attention des thérapeutistes, et que je me propose de vérifier. « Notre propre expérience, dit Bodart, nous a prouvé qu'elle est susceptible de provoquer et d'augmenter la sécrétion du lait. Peyrilhe lui accorde la faculté anthelminthique.
D'après ces témoignages, la semence de nielle aurait sur l'utérus une
action spéciale qui mérite toute l'attention des thérapeutistes, et que je me
propose de vérifier. «Notre propre expérience, dit Bodart, nous a prouvé
qu'elle est susceptible de provoquer et d'augmenter la sécrétion du lait
Peyrilhe lui accorde la faculté anthelminthique.
== Nigelle de Damas ==
NIGELLE ou NIELLE DE DAMAS (PI. XXYII); — CHEVEUX DE VÉNUS, PATTEDNom accepté : 'ARAIGNÉE ( '[[Nigella Damacena, L.). — Croît dans les champs et les vignesdu midi de la France. On la cultive dans les jardins, où elle varie à fleurssimples ou à fleurs doubles.damascena]]''
Description..— Tige plus élevée.— Feuilles plus allongées, à divisions plis
menues. — Fleurs plus grandes, munies d'une collerette de feuilles. — Capsules réu-
nies dans toute leur étendue, n'en formant qu'une seule, qui est ovale-arrondie.
NIGELLE ou NIELLE DE DAMAS (Pl. XXYII); — CHEVEUX DE VÉNUS, PATTE D'ARAIGNÉE (''Nigella Damacena'', L.). — Croît dans les champs et les vignes du midi de la France. On la cultive dans les jardins, où elle varie à fleurs simples ou à fleurs doubles. '''Description'''. — Tige plus élevée. — Feuilles plus allongées, à divisions plus menues. — Fleurs plus grandes, munies d'une collerette de feuilles. — Capsules réunies dans toute leur étendue, n'en formant qu'une seule, qui est ovale-arrondie. '''Propriétés physiques et chimiques'''. — Sa graine, un peu poivrée,servait autrefois d'épices. Torréfiée, mise en pâte, et mélangée avec les hermodattes, l'ambre gris, le musc, le bézoard, la cannelle, le gingembre et le sucre, elle sert, chez les Egyptiens, à faire une conserve à laquelle les femmes attachent le plus grand prix. Elles la regardent comme propre à donner de l'appétit, à faire naître les désirs et à augmenter l'embonpoint<ref></ref>.
servait autrefois d'épices. Torréfiée, mise en pâte, et mélangée avec les hermodattes,
l'ambre gris, le musc, le bézoard, la cannelle, le gingembre et le sucre, elle sert, chez
les Egyptiens, à faire une conserve à laquelle les femmes attachent le plus grand pris,
Elles la regardent comme propre à donner de l'appétit, à faire naître les désirs et ii
augmenter l'embonpoint (1).
== Nigelle des champs ==
Nom accepté : ''[[Nigella arvensis]]'' NIELLE ou NIGELLE DES CHAMPS. — POIVRETTE COMMUNE. (''Nigella ann-sisarvensis'', L.). — Est très-commune dans les champs, parmi les blés. '''Description'''. — Absence d'involucre ou de collerette. — Carpelles non soudées. — Tige de 20 à 25 centimètres. — Graines âcres, chaudes, poivrées, huileuses.
Description. — Absence dOn ne doit pas la confondre avec l’''agrostema githago''involucre ou de collerette. — Carpelles non soudées.— Tige de 20 à 25 centimètres. — Graines acres, chaudes, poivrées, huileusesque l'on nomme aussi vulgairement nielle.
On ne doit pas la confondre avec Yagrostema githagoLa nielle des champs (''nigella arvensis'', que L.) participe aux qualités de la nielle cultivée. Ses semences sont âcres et brûlantes. Prises à l'on nomme intérieur à forte dose, elles peuvent, suivant Dioscoride, donner la mort. Tragus et Hoffmann les regardent aussi vul-gairement comme suspectes. J'ai vu, dit Bulliard, un homme sujet aux maux de dents employer avec succès la graine de niellepour se procurer du soulagement ; presque toutes ses dents étaient gâtées, et, dès qu'il ressentait des douleurs, il faisait entrer dans la cavité de la dent qui lui faisait mal une ou deux graines de cette plante : ce qui causait un petit ulcère et détruisait la sensibilité. Ces semences, réduites en poudre, sont un sternutatoire violent. Les caractères botaniques de toutes les nigelles doivent les faire considérer comme plus ou moins suspectes et nécessitent de la prudence dans leur emploi à l'intérieur.
La nielle des champs [On nomme encore NIELLE DES CHAMPS ou COURONNE DES BLÉS (nigella arvensisl’''Aqrostema githago'', L.) participe aux qualités de hnielle cultivée; ''Lychnis githago'', Lam. Ses semences sont acres et brûlantes. Prises à l; ''Githago segetum''intérieur àforte dose, elles peuvent, suivant Dioscoride, donner la mortD. TragnsetHoffmann les regardent aussi comme suspectesC. J'ai vu), dit Bulliard, unhomme sujet aux maux de dents employer avec succès la graine de niellepour se procurer du soulagementfamille des caryophyllées, tribu des dianthées ; presque toutes ses dents étaient gâtées,et, dès qu'il ressentait des douleurs, il faisait entrer dans la cavité de bdent qui lui faisait mal une ou deux graines les parties de cette plante : ce qui causaitun petit ulcère et détruisait renferment de la sensibilité. Ces semencessaponine, principe âcre, réduites en pon-dreirritant, à laquelle on a attribué les accidents de forme dysentérique qui se sont produits chez les personnes qui mangent un sternutatoire violent. Les caractères botaniques pain mêlé de toutes tenigelles doivent les faire considérer comme plus ou moins suspectes etnécessitent farine de la prudence clans leur emploi à l'intérieurnielle des champs].
[On nomme encore NIELLE DES CHAMPS ou COURONNE DES BLÉS (YAqrostem
githago, L.; Lychnis githago, Lam. ; Githago segetum, D. C.), de la fan*
des caryophyllées, tribu des dianthées ; toutes les parties de cette pi*
renferment de la saponine, principe acre, irritant, à laquelle on a attribue
les accidents de forme dysentérique qui se sont produits chez les personnes
qui mangent un pain mê'lé de farine de nielle des champs].
[[Catégorie:Cazin 1868]]