== Mûrier noir ==
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MURIER NOIR. Morus nigra. L.
MORÉES<center>MURIER NOIR. Fam. nat. — MOKOÉCIE TÉTRANDRIEMorus nigra. L.
Cet arbre, originaire de la Perse, et, selon quelques auteurs, primitive-ment apporté de la Chine, est naturalisé dans les provinces méridionales del'Europe et cultivé en FranceMORÉES. Il produit ses fruits en juillet et aoûtFam.nat. — MONOÉCIE TÉTRANDRIE. L.</center>
[Parties usitées. — L'écorce de la racine, les feuilles, les fruits.
Récolte.— L'écorce Cet arbre, originaire de la racine doit être recueillie avant Perse, et, selon quelques auteurs, primitivement apporté de la maturité des fruits Chine,-est naturalisé dans les fruits sont récoltés un peu avant leur complète maturité lorsquprovinces méridionales de l'ils perdent leur cou-leur brune rougeâtre pour Europe et cultivé en France. Il produit ses fruits en prendre une- noirejuillet et août.
Culture['''Parties usitées'''. — Quoique très-rustique, le mûrier préfère une exposition abritée et unpeu ombragée, un terrain meuble et substantiel ; on le propage L'écorce de marcottesla racine, de grainesou de boutures ; on transplante les jeunes pieds lorsqu'ils sont assez forts ; la taille seborne à enlever le bois mort et à éclaircir feuilles, les rameaux trop touffusfruits.
Propriétés physiques et chimiques'''Récolte'''. — L'écorce du mûrier est richeen fibres, les fruits sonl mucilagineux, acides et sucrés ; ils renferment de la pectine,(le l'acide pectique, de l'acide lartrique et du sucre racine doit être recueillie avant la maturité des fruits ; on les mélange souvent frauduleu-sement ou on vend à leur place les fruits du rubus fructicosus, L., ou ronce, que l'onnomme mire des haies ; ceux-ci sont plus petits, moins acides, plus mucilagineux, et aulieu drécoltés un peu avant leur complète maturité lorsqu'être des soroses comme la mûre, ce sont de petites baies noirâtres réunies surun réceptacle communils perdent leur couleur brune rougeâtre pour en prendre une noire.]
Les mûres ou fruits du mûrier sont rafraîchissantes, acidulées et '''Culture'''. — Quoique très-agréables. On en prépare des boissons qui conviennent dans les fièvres in-flammatoiresrustique, les inflammations internesle mûrier préfère une exposition abritée et un peu ombragée, etc. Le sirop un terrain meuble et substantiel ; on le propage de mûres est vulgai-rement employé dans marcottes, de graines ou de boutures ; on transplante les inflammations de jeunes pieds lorsqu'ils sont assez forts ; la gorge taille se borne à enlever le bois mort et de la bouche, engargarismeà éclaircir les rameaux trop touffus.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — L'écorce de la racine du mûrierest riche en fibres, d'une saveur amère et acreles fruits sont mucilagineux, a été pré-conisée comme anthelmïnthique acides et purgative dès le temps sucrés ; ils renferment de Dioscoride. Onla même employée contre le ver solitaire. Sennert, Mercurialis, Andry (3)pectine,Uesbois de Rochefort et dl'autres auteursacide pectique, de l'ont recommandée contre leslombrics acide tartrique et le taenia. Lieutaud dit que cette dernière vertu ndu sucre ; on les mélange souvent frauduleusement ou on vend à leur place les fruits du 'est pas bienconstatée'rubus fructicosus'', L. Cependant un médecin de campagne instruit et habile praticien,autourou ronce, de Bourthes, mque l'a dit avoir fait rendreon nomme ''mûre des haies'' ; ceux-ci sont plus petits, en 1802moins acides, un toenia long de«ouze à quinze mètres chez une femme de quarante-cinq ansplus mucilagineux, et au moyenaune demi-once (15 gr.) lieu d'être des soroses comme la mûre, ce sont de racine de mûrier bouillie pendant une demi-petites baies noirâtres réunies sur un réceptacle commun.]
iî! fif'Les mûres ou fruits du mûrier sont rafraîchissantes, acidulées et très- àflilio convMioagréables. On en prépare des boissons qui conviennent dans les fièvres inflammatoires, les inflammations internes, etc. HaloeLe sirop de mûres est vulgairement employé dans les inflammations de la gorge et de la bouche, 1742en gargarisme.
Uytjwal des connaissances médico-chirurgicalesL'écorce de la racine du mûrier, 1851d'une saveur amère et acre, a été préconisée comme anthelminthique et purgative dès le temps de Dioscoride. On l'a même employée contre le ver solitaire. Sennert, Mercurialis, Andry<ref>''Génération des vers'', p. 6172.</|6ref>, Desbois de Rochefort et d'autres auteurs, l'ont recommandée contre les lombrics et le tænia.Lieutaud dit que cette dernière vertu n'est pas bien constatée. Cependant un médecin de campagne instruit et habile praticien, Dufour, de Bourthes, m'a dit avoir fait rendre, en 1802, un tænia long de douze à quinze mètres chez une femme de quarante-cinq ans, au moyen d'une demi-once (15 gr.) de racine de mûrier bouillie pendant une demi-
W Génération des vers, p. 172.____________________ <references/>
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heure dans huit once^s onces d'eau. La malade prenait cette décoction chaquematin en deux fois, a à une demi-heure d'intervalle. Le quatrième jour ellerendit le ver, après avoir eu trois évacuations précédées de coliques, Couine. Comme il n'est pas aussi facile de se procurer la racine de grenadier (à laquelle on substitue frauduleusement d'autres racines) que celle de mûrier, il serait utile de vérifier, par de nouveaux essais, la propriété ténifuge de cette dernière.
On doit récolter l'écorce de la racine de mûrier avant la maturité des mûres. Elle se donne en décoction ou en infusion à la dose de 5 à 15 gr et en poudre à celle de 2 à 4 gr. dans un liquide ou en électuaire.
== Mûrier blanc ==
Nom accepté : ''[[Morus alba]]''
(Citons, à cause de l'emploi de ses feuilles dans l'alimentation des vers à soie, le mûrier blanc, ''M. alba''.)
[[Catégorie:Cazin 1868|Murier]]