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== Muguet ==Nom accepté : ''[[Convallaria majalis]]''
Voir la page ''[[]]''
<center>MUGUET ou LIS DES VALLÉES. Convallaria maialis. L.
''Lilium convallium album''. C. BAUHBauh., TOURNTourn. — ''Lilium convalliumflore albo''. PARKPark.
Muguet de mai, — muguet des bois, — lis de mai.
ASPARAGÉES. — LILIACÉES. Fam. nat. — HEXANDRIE MONOGYNIE. L.
Cette plante vivace vient spontanément dans les bois, dans les lieux om-
bragés. Elle est très-commune et très-connue ; on en a obtenu par la cul-
ture des variétés à fleurs roses et à fleurs doubles.
DescriptionASPARAGÉES.— Hampe grêle, striée, haute de 15 à 20 centimètres et portant json sommet une douzaine de petites fleurs suspendues à un léger pédonculeLILIACÉES.— Feuillesau nombre de deux, radicales, amplexicaules, ovales-lancéoléesFam.— Fleurs blanches, ë-donculées, en forme de grelot, alternes, dirigées toutes du même côté (avril-mai),-Calice pétaloïde à six dentsnat.— Six etamines insérées à la base du limbeHEXANDRIE MONOGYNIE. — Dn style."—Trois stigmates. — Fruit : baie sphériquej tacheté avant sa maturité, puis rouge quandil est mûr-, à trois loges monospermesL.</center>
Parties usitées. — Les rhizomes, les fleurs et les baies.
[CultureCette plante vivace vient spontanément dans les bois, dans les lieux ombragés.— Le muguet de mai, dont Elle est très-commune et très-connue ; on connaît deux en a obtenu par la culture des variétés, l'une à faisdoubles, l'autre fleurs roses et à fleurs rouge clair, demande une terre fraîche, et ombragée ; on lemultiplie de rejetons ou de racines, et au besoin de graines semées en placedoubles.]
Récolte'''Description'''.— On récolte les Hampe grêle, striée, haute de 15 à 20 centimètres et portant à son sommet une douzaine de petites fleurs suspendues à un léger pédoncule.— Feuilles au moment où elles s'ouvrent ; la racine nombre de deux, radicales, amplexicaules, ovales-lancéolées.— Fleurs blanches, pédonculées, en tontesaison ; à l'état forme de dessiccation la fleur a perdu son odeurgrelot, mais elle a conservé sa saveuralternes, dirigées toutes du même côté (avril-mai).Cette plante est difficile - Calice pétaloïde à préparer; il faut séparer les pétales et les sécher six dents. — Six étamines insérées à l'étavela base du limbe. — Dn style. — Trois stigmates. — Fruit : baie sphérique,tacheté avant sa maturité, puis rouge quand il est mûr, à trois loges monospermes.
Propriétés physiques et chimiques'''Parties usitées'''. — L'odeur des Les rhizomes, les fleurs de muguetet les baies.
a quelque rapport avec celle de la fleur d['''Culture''oranger; elles ont alors une saveur acre,amère et nauséeuse qu'elles communiquent à leur infusion aqueuse. (— Le parfum muguet de cesfleurs peut être pris par l'alcool et la glycérinemai, qui constituent alors d'agréables cos-métiques. .) La racine et les baies sont également acresdont on connaît deux variétés, dl'une amertume intense,(Stan.-Martin (1) a analysé les à fleurs et y a trouvé: un alcaloïde, sous forme dépendre,la maîaline; un acide particulierdoubles, l'acide maïalique; autre à fleurs rouge clair, demande une huile essentielle, un principecolorant jauneterre fraîche, et ombragée ; on le multiplie de la cire, du mucilage, rejetons ou de l'extractifracines, et au besoin de la fibre végétalegraines semées en place.)]
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES'''Récolte'''. — On récolte les fleurs au moment où elles s'ouvrent ; la racine en toute saison ; à l'état de dessiccation la fleur a perdu son odeur, mais elle a conservé sa saveur. Cette plante est difficile à préparer ; il faut séparer les pétales et les sécher à l'étuve.
A L'INTÉRIEUR''Propriétés physiques et chimiques'''. — Infusion L'odeur des fleurs fraîches,de 8 muguet a quelque rapport avec celle de la fleur d'oranger ; elles ont alors une saveur âcre, amère et nauséeuse qu'elles communiquent à 20 grleur infusion aqueuse. (Le parfum de ces fleurs peut être pris par kilogramme l'alcool et la glycérine, qui constituent alors d'eauagréables cosmétiques.) La racine et les baies sont également âcres, d'une amertume intense, (Stan. Martin<ref>''Bulletin de thérapeutique'', août 1865.</ref> a analysé les fleurs et y a trouvé : un alcaloïde, sous forme de poudre, la ''maïaline'' ; un acide particulier, l'acide ''maïalique'' ; une huile essentielle, un principe colorant jaune, de la cire, du mucilage, de l'extractif, de la fibre végétale.)
Eau distillée (1 sur U d'eau), de 15 à 50 gr.,
en potion.
Sirop (1 sur 2 d'eau et U de sucre), de 30 à60 gr., en potion<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
Extrait alcoolique des fleurs, 2 gr., en pi-
lules.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion des fleurs fraîches, de 8 à 20 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Eau distillée (1 sur 4 d'eau), de 15 à 50 gr., en potion.<br \>Sirop (1 sur 2 d'eau et 4 de sucre), de 30 à 60 gr., en potion.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Extrait alcoolique des fleurs, 2 gr., en pilules.<br \>Pondre des baies , 2 à 16 gr. (antiépilep-tiqueantiépileptique).|}
On regarde les fleurs du muguet comme antispasmodiques. On lésa em-
ployées dans la migraine, les convulsions, l'épilepsie, etc.
On a attribué à cette plante une vertu éméto-cathartique. C'est surtout laracine que l'on désigne regarde les fleurs du muguet comme possédant la faculté de faire vomir ou depurger, selon la dose à laquelle on l'administreantispasmodiques. Mossdorfdit qu'un 1/2gros(2 gr.) de ses fleurs suffit pour purger fortement. Prises fraîches, à On les a employées dans la dosede 1 gr. 50 centigr. mêlées et broyées avec un peu de mielmigraine, elles montproduit cinq selles abondantes et avec coliques assez vivesles convulsions, mais peu dura-bles. Je prenais une grande tasse de bouillon de veau après chaque évacua-tion. Jl'en ai administré 2 gr. 25 centigr, à un cultivateur robuste, âge wtrente-six ans, atteint d'une fièvre intermittente automnale : il en estr-sulté huit selles dont trois abondantes et trois petites avec épreintes,co-ques, nausées et même efforts de vomissement. Ce purgatif, bien etudans ses effets, n'est point à négliger. Je n'ai point expérimenté iarac ,qui est, dit-on, éméto-cathartique. épilepsie, »&etc.
Suivant J.On a attribué à cette plante une vertu éméto-Hcathartique. SchulzeC'est surtout la racine que l'on désigne comme possédant la faculté de faire vomir ou de purger, qui selon la dose à laquelle on l'a essayé sur lui-même administre. Mossdorf dit qu'un 1/2gros (2 gr.) de ses fleurs suffit pour purger fortement. Prises fraîches, à la dose de 1 gr. 50 centigr. mêlées et sur broyées avec un peu de miel, elles m'ont produit cinq selles abondantes et avec coliques assez vives, mais peu durables. Je prenais une grande tasse de bouillon de veau après chaque évacuation. J'en ai administré 2 gr. 25 centigr, à un cultivateur robuste, âgé de trente-six ans, atteint d'autres^une fièvre intermittente automnale : il en est résulté huit selles dont trois abondantes et trois petites avec épreintes, coliques, nausées et même efforts de vomissement. Ce purgatif, bien étudié dans ses effets, n'est point à négliger. Je n'ai point expérimenté la racine, qui est, dit-on, éméto-cathartique.
(1) Bulletin de thérapeutique, août 1865Suivant J.-H. Schulze, qui l'a essayé sur lui-même et sur d'autres, l'ex- ____________________ <references/>
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trait spiritueux des fleurs est amer et purgatif (1) <ref>''Diss. de lilio convallio''. Halæ, 1742.</ref> à la dose d'un demi-gros(2gr). Wauters a proposé cet extrait comme succédané de la scammo-néescammonée. Peyrilhe, Gartheuser Cartheuser et Klein l'avaient indiqué comme pouvant êtresubstitué à l'aloès. Senckenberg père et fils (2) <ref>''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', 1851, p. 646.</ref> ont préconisé les baies demuguet de mai dans l'épilepsie idiopathique ; après avoir purgé le malade,ils lui donnaient depuis 1 jusqu'à 4 giammes grammes de poudre de baies demuguet, avec l'eau vineuse des fleurs ou avec l'eau distillée simple. Ils ladonnaient aussi dans les fièvres intermittentes, ainsi que dans d'autres ma-maladies.ladies(Pulvérisées après dessiccation, les fleurs sont sternutatoires, propriété quelles doivent probablement à l'acide maïalique libre). Cette poudre, prise comme du tabac, a réellement calmé des douleurs de tête invétérées, et a guéri des fluxions chroniques des yeux et des oreilles, des vertiges succédant à la suppression du mucus nasal, etc., en faisant rendre beaucoup de sérosités par les narines.
(Pulvérisées après dessiccation, les fleurs sont sternutatoires, propriétéquelles doivent probablement à l'acide maïalique libre).____________________
Cette poudre, prise comme du tabac, a réellement calmé des douleurs detête invétérées, et a guéri des fluxions chroniques des yeux et des oreilles,des vertiges succédant à la suppression du mucus nasal, etc., en faisantrendre beaucoup de sérosités par les narines. <references/>
[[Catégorie:Cazin 1868]]