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__TOC__Nom accepté : ''[[Levisticum officinale]]''
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== Livèche ==<center>LIVÈCHE. Ligusticum levisticum.
Voir la page ''[[]]Ligusticum vulgare''. Bauh. — ''Livisticum vulgare''. Moriss. — ''Angelica levisticum''. All. — ''Angelica paludifolia''. Lam. — ''Angelica levisticum''. DeCand. — ''Hipposelinum''. Matth.
LIVÈCHE. Ligusticum levisticumLivèche commune, — ache de montagne, — persil de montagne, — angélique à feuilles d'ache, seseli.
Ligusticum vulgare. BAUHOMBELLIFÈRES. — Livisticum vulgare. MORISS. — Angeliulevisticum. ALL. — Angelica paluclifolia. LAMANGÉLICÉES. —■ AngelicalevisticumFam. DECANDnat. — HipposelinumPENTANDRIE DIGYNIE. MATTHL.</center>
Livèche commune, — ache de montagne, — persil de montagne, — angélique à feuilles datât,
seseli.OMBELLIFÈRES.— ANGÉLICÉES. Fam. nat.— PENTANDRIE DIGÏNIE. L.Cette plante (PIPl. XXIV) croît sur les montagnes du midi de la France(Languedoc, Provence, Dauphiné, etc.); elle est cultivée dans les jardins.
'''Description'''. — Racine grosse, branchue, d'un brun roussâtre à l'*™jjji'extérieur, blanche à l'intérieur.— Tiges creuses, droites, peu rameuses, hautes d'environ l meidownloadModeText.vue2 mètres.download 628 sur 1308
LOBELIE. 59t)[599]
_Feuilles - Feuilles d'un vert peu foncé, grandes, deux fois ailées, à folioles dentées, inciséesou lobées. — Fleurs jaunâtres, disposées en ombelles terminales (juin-juillet). — Caliceà cina cinq dents. — Corolle à cinq pétales entiers, roulés en dedans au sommet. — Cinqexaminesétamines. — Deux styles. — Fruit oblong formé de deux akènes nus, striés.
parties '''Parties usitées'''. — Les racines et les semences.
'''Récolte'''. — Ne réclame aucun soin particulier. C'est sa racine qu'on vend dansdes pharmacies sous le nom de racine d'ache.
['''Culture'''. — La plante sauvage suffit aux besoins de la médecine ; on ne la cul-tive cultive que dans les jardins botaniques ; elle préfère une terre fraîche et profonde ; on lamultiplie de graines semées aussitôt après leur maturité ou bien d'éclats de pieds faitsau printemps ou à l'automne.]
'''Propriétés pHysiques physiques et cliimiqueschimiques'''. — La livècne livèche est douée d'uneodeur forte, d'une saveur acre âcre et aromatique. Elle#contient, en abondance, un suc jaunegommo-résineux, analogue à fopoponaxl'opoponax.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A L'INTÉBIEDR.—Infusion ou décoction des ra-meaux, 15 à 20 gr. par kilogramme d'eau<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
Infusion des semences, 8 à 15 gr. par kilo-
gramme d'eau.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion ou décoction des rameaux, 15 à 20 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Infusion des semences, 8 à 15 gr. par kilogramme d'eau.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Extrait, 2 à 4 gr., en pilules, potion, etc.<br \>Teinture, 2 à 4 gr., en potion.<br \>
Poudre des graines, 1 à 2 gr.
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La livèche possède les mêmes propriétés que l'angélique et l'impératoire. La racine et la semence excitent les voies digestives et l'appareil utérin ; ce qui explique les bons effets qu'en a obtenus Gilibert dans l'hystérie avec
asthénie, dans l'aménorrhée et la chlorose. P. Forestus avait déjà indiqué la livèche comme un puissant emménagogue propre à rappeler les règles et même à expulser le fœtus mort et le placenta retenu dans la matrice. Il en faisait prendre le suc exprimé dans le vin du Rhin ; l'hiver il se servait de la semence contuse et bouillie modérément dans le même vin. La racine en poudre donnée par petites cuillerées, et qu'on délaye dans du vin ou de la bière deux ou trois fois par jour, ranime, dit Roques, les fonctions utérines et rétablit le cours des règles. « La livèche, dit Loiseleur-Deslongchamps, passe pour carminative, stomachique et emménagogue. On la recommandait autrefois dans les cas de digestions difficiles. On l'a crue pendant longtemps un remède spécifique contre la jaunisse. On a vanté l'usage de ses
feuilles, prises intérieurement, comme un excellent moyen de rétablir les évacuations menstruelles supprimées. Mais aujourd'hui, sous aucun rapport, on ne fait plus usage de la livèche... On assure que ses feuilles, mêlées avec le fourrage, guérissent la toux des bestiaux (1)<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t. XVIII, p. 489.</ref>. » Horstius recommande comme un bon remède contre les engelures des lotions faites avec la décoction de livèche et de rave.
La livèche possède les mômes propriétés que Cette plante ne mérite pas l'angélique et l'impératoireoubli dans lequel elle est tombée.La racine et la semence excitent les voies digestives et l'appareil utérin ; ceElle pourrait remplacer plusieurs substances aromatiques qui explique les bons effets qu'en a obtenus Gilibert dans l'hystérie avecasthénie, dans l'aménorrhée et la chlorose. P. Forestus avait déjà indiquéla livèche comme un puissant emménagogue propre à rappeler les règles etmême à expulser le foetus mort et le placenta retenu dans la matrice. Il enfaisait prendre le suc exprimé dans le vin du Rhin ; l'hiver il se servait nous viennent dela semence contuse et bouillie modérément dans le même vin. La racine enpoudre donnée par petites cuillerées, et qu'on délaye dans du vin ou dé labière deux ou trois fois par jour, ranime, dit Roques, les fonctions utérineset rétablit le cours des règles. « La livèche, dit Loiseleur-Deslongchamps,passe pour carminative, stomachique et emménagogue. On la recomman-dait autrefois dans les cas de digestions difficiles. On l'a crue pendant long-temps un remède spécifique contre la jaunisseétranger. On a vanté l'usage de sesfeuilles, prises intérieurement, comme un excellent moyen de rétablir lesévacuations menstruelles supprimées. Mais aujourd'hui, sous aucun rapport,
on ne fait plus usage de la livèche On assure que ses feuilles, mêlées____________________
avec le fourrage, guérissent la toux des bestiaux (1). » Horstius recommandecomme un bon remède contre les engelures des lotions faites avec la décoc-tion de livèche et de rave.<references/>
Cette plante ne mérite pas l'oubli dans lequel elle est tombée. Elle pour-
rait remplacer plusieurs substances aromatiques qui nous viennent de l'é-
tranger.
[[Catégorie:Cazin 1868]]