|nomcourtsuivant=Laminaire
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== Lamier blanc ==
Nom accepté : ''[[Lamium album]]''
<center>LAMIER BLANC. Lamium album. L.
Umiumvulgare ''Lamium vulgare album''. TOURNTourn.—-''Lamium vulgare album, sive archangelica''.PARKPark.— Vrtica ''Urtica iners, sive lamium primum''. DODDod. — ''Galeopsis''. CAMCam.- ''Urtica mortua''. TRILLTrill. — ''Archangelica alba''. BLACKBlack.
Ortie blanche, — ortie morte, — lamion, — archangélique.
LABIÉES. — STACHIDÉES. Fam. nat. — DIDYKAMIE GYMNOSPERMIE. L.
"Le lamier ou ortie blanche, plante vivace, croît abondamment le long deshaies, des chemins, dans les bois, les décombres, où elle se fait remarquerpar la blancheur de ses fleurs et par la vigueur de sa végétationLABIÉES. Les brebisbroutent cette plante; les abeilles en recherchent les fleurs— STACHIDÉES.Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.</center>
Description. — Racines rampantes, fibreuses. — Tiges droites, quadrangulaires,
fistuleuses, pubescénles, de 30 à ko centimètres de hauteur. — Feuilles opposées, pé-
tjolées, subcordiformes aiguës, dentées en scie, d'un vert gai, ressemblant en quelque
sorte à celle de la grande ortie.— Fleurs blanches disposées en verticilles de quatre-dix
à l'aisselle des feuilles supérieures (avril jusqu'en octobre).— Calice pubescent à cinq
dents subuleés, étalées après la floraison. — Corolle bilabiée, tubulée, un peu jaunâtre
en dedans ; la lèvre supérieure velue en dehors, entière, concave ; l'inférieure à trois
lobes, celui du milieu plus grand et un peu concave. — Quatre étamines didynames,
courbées sous la lèvre supérieure, à anthères noirâtres et jaunes. — Le fruit est un té-
takène placé au fond du calice, persistant.
Parties usitéesLe lamier ou ortie blanche, plante vivace, croît abondamment le long des haies, des chemins, dans les bois, les décombres, où elle se fait remarquer par la blancheur de ses fleurs et par la vigueur de sa végétation. — Les feuilles et brebisbroutent cette plante ; les abeilles en recherchent les fleurs.
[Culture'''Description'''. — On ne cultive lRacines rampantes, fibreuses. — Tiges droites, quadrangulaires, fistuleuses, pubescentes, de 30 à 40 centimètres de hauteur. — Feuilles opposées, pétiolées, subcordiformes aiguës, dentées en scie, d'ortie blanche que dans les jardins botaniques; laplante sauvage est assez abondante et elle suffit aux besoins un vert gai, ressemblant en quelque sorte à celle de la médecine ; on la progrande ortie. — Fleurs blanches disposées en verticilles de quatre-dixpage par graines et on repique à l'aisselle des feuilles supérieures (avril jusqu'en place octobre). — Calice pubescent à cinq dents subulées, étalées après la floraison. — Corolle bilabiée, tubulée, un peu jaunâtre en juillet et dedans ; la lèvre supérieure velue en terre légèredehors, entière, concave ; l'inférieure à trois lobes, celui du milieu plus grand et un peu concave. — Quatre étamines didynames, courbées sous la lèvre supérieure, à anthères noirâtres et jaunes. — Le fruit est un tétrakène placé au fond du calice, persistant.]
Récolte'''Parties usitées'''. — On fait sécher séparément la plante entière, les sommités fleuries, Les feuilles etles fleurs préalablement mondées. Celles-ci se trouvent chez les herboristes sous lelom de fleurs d'ortie. La dessiccation fait perdre à cette plante son odeur et sa saveur ;il vaut donc mieux l'employer fraîche.
Cette plante, d['''Culture''une odeur forte et désagréable, d'une saveur un peujimère, est_tonique et astringente. — On ne cultive l'a employée contre les diarrhées, les4em<ttrhagies passives, ortie blanche que dans les affections catarrhales, et surtout contre jardins botaniques ; la leu-corrhée atonique. Elle plante sauvage est d'un usage vulgaire dans cette dernière maladieassez abondante et elle suffit aux besoins de la médecine ; on la propage par graines et on repique en place en juillet et en terre légère.]
umsbruch assure (2) n'avoir rien trouvé de plus utile dans ''Récolte'''. — On fait sécher séparément la plante entière, les flueursBlanchessommités fleuries, que et les feuilles sèches fleurs préalablement mondées. Celles-ci se trouvent chez les herboristes sous le nom de ''fleurs d'ortie morte ou ortie blanche, dont il ''. La dessiccation faitPrendre une infusion saturée (8 perdre à 16 gr. pour 750 gr. dcette plante son odeur et sa saveur ; il vaut donc mieux l'eau bouillante) troisemployer fraîche.
I MAcadémie des sciencesCette plante, avril 1856d'une odeur forte et désagréable, d'une saveur un peu amère, est tonique et astringente. On l'a employée contre les diarrhées, les hémorrhagies passives, les affections catarrhales, et surtout contre la leucorrhée atonique. Elle est d'un usage vulgaire dans cette dernière maladie.w Consbruch assure<ref>''Joumal de Hufeland'', 1818, t. XXVII.</ref> n'avoir rien trouvé de plus utile dans les flueurs blanches, que les feuilles sèches d'ortie morte ou ortie blanche, dont il fait prendre une infusion saturée (8 à 16 gr. pour 750 gr. d'eau bouillante) trois ____________________ <references/>
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l'ois fois par jour, à la dose de deux tasses chaque fois, en continuant trois ouquatre semaines. Il assure que cette plante, oubliée des médecins et banniedes pharmacies, lui a réussi dans des cas où il avait employé inutilementdes médicaments en apparence très-énergiques.
(Ray vantait déjà, dans ces cas, une conserve de ces fleurs.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]