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== Laîche des sables == Voir la page Nom accepté : ''[[Carex arenaria]]''
LAICHE DES SABLES. Carex arenaria. L.
<center>LAICHE DES SABLES. Carex repens. BELL. — Sarsaparilla Germanica. OFFarenaria., MTJRRL. •
Salsepareille d'Allemagne,—salsepareille des pauvres, 'Carex repens''. Bell. — carex des sables, — chiendent rouge''Sarsaparilla Germanica''. Off.,Murr.
Salsepareille d'Allemagne, — salsepareille des pauvres, — carex des sables, — chiendent rouge, herbe à couteau.
CYPÉRACÉES. Fam. nat. — MONOÉCIE TRIANDHIETRIANDRIE. L..Cette plante vivace (PL XXIÏÏ) vient dans les dunes et les sables maritimes.Elle est très-commune dans les dunes delà Picardie, de la Belgique, duLanguedoc, etc. ; elle est très-abondante dans les dunes des environs deBpulogne-sur-Mer; elle fixe les sables.</center>
l Description. — Racines : rhizome ou souche souterraine horizontale, rampante,
ongue de 60 à 90 centimètres, articulée, recouverle de graines longues et noirâtres ou
"y™ents verticillés qui en sont les débris, blanchâtre intérieurement. — Tige de
»■* 5.décimètres, souvent courbée, triangulaire et rude sur les angles. — Feuilles
panes, un peu carénées, étroites et rudes en leurs bords et sur le clos. — Fleurs rous-
ses (mai-juin-juillet); six à neuf locustes (épillels), oblongues-lancéolées, aiguës,
J™^s- rapprochées et disposées presque sur deux rangs; bractées ovales, aiguës,
ssatres et scarieuses en leurs bords, dont l'inférieure ou quelquefois les inférieures
M hdlelin des sciences médicales Cette plante vivace (Pl. XXIII) vient dans les dunes et les sables maritimes. Elle est très-commune dans les dunes de Férussacla Picardie, juillet 1825de la Belgique, pdu Languedoc, etc. 260; elle est très-abondante dans les dunes des environs de Boulogne-sur-Mer ; elle fixe les sables.
- m neueren Anneimittel'''Description'''. Erlangen— Racines : rhizome ou souche souterraine horizontale, 1851rampante, plongue de 60 à 90 centimètres, articulée, recouverle de graines longues et noirâtres ou de filaments verticillés qui en sont les débris, blanchâtre intérieurement. 173— Tige de 3 à 5 décimètres, souvent courbée, triangulaire et rude sur les angles.— Feuilles planes, un peu carénées, étroites et rudes en leurs bords et sur le dos. — Fleurs rousses (mai-juin-juillet) ; six à neuf locustes (épillels), oblongues-lancéolées, aiguës, alternes, rapprochées et disposées presque sur deux rangs ; bractées ovales, aiguës, roussâtres et scarieuses en leurs bords, dont l'inférieure ou quelquefois les inférieures
m r!!ma d/ Cw™wt et Leroux, t. XIV, p. 136.
v» "omnai des connaissances médico-chirurgicales, t. II, p. 86.downloadModeText.vue.download 583 sur 1308[554]
prolongées en une foliole sétacée ; les locustes inférieures femelles, les supérieures mâles, les intermédiaires androgynes. — Capsules ovoïdes, aiguës, un peu comprimées, munies d'ailes membraneuses vers le sommet et ciliées en leurs bords.
[55Û]'''Parties usitées'''. — La racine ou rhizôme.
prolongées en une foliole sétacée ; les locustes inférieures femelles, les supérieures mâlesles intermédiaires androgynes'''Récolte'''. — Capsules ovoïdesNe présente rien de particulier. Elle sert souvent à falsifier la salsepareille, aiguës, un peu comprimées, muniesd'ailes membraneuses vers le sommet de laquelle on la distingue par son écorce moins épaisse et ciliées en leurs bords.Parties usitées. — La' racine ou rhizomemoins ridée.
Récolte['''Culture'''.— Ne présente rien de particulier. Elle sert souvent à falsifier la salseLa laiche exige des terrains très-pareillelégers, de laquelle chauds et sablonneux ; on la distingue propage par son écorce moins épaisse et moins ridéedivision de la souche.]
[Culture'''Propriétés chimiques'''. — La laiche exige des terrains très-légersracine, chauds et sablonneux; on lapropage par division d'une saveur nulle ou un peu camphrée, est d'une odeur légèrement aromatique. D'après l'observation de Weldenow (i)<ref></ref>, cette racine fraîche sent un peu la souchetérébenthine. Gleditsch lui trouve l'odeur du pin.]
Propriétés chimiques. — La racine, d'une saveur nulle ou un peu cam-phrée, est d'une odeur légèrement aromatique. D'après l'observation de Weldenow Murray, Reuss (i2)<ref></ref>, Gleditsch, la laiche des sables serait supérieure à la salsepareille, à laquelle Merz (3)<ref></ref>, qui lui donne de grands éloges, propose de la substituer. Suivant Sainte-Marie, les propriétés de cette racine fraîche sent un peu plante seraient absolument les mêmes que celles de la térébenthinesalsepareille de Portugal. Gleditsch lui trouve Il est à désirer que de nouvelles expériences viennent confirmer ces assertions et affranchir la France des sommes qu'elle paye à l'odeur du pinétranger pour la salsepareille,que l'on trouve souvent falsifiée dans le commerce.
D'après Murray, Reuss (2), Gleditsch, la laiche des sables serait supérieure
à la salsepareille, à laquelle Merz (3), qui lui donne de grands éloges, pro-
pose de la substituer. Suivant Sainte-Marie, les propriétés de cette plante
seraient absolument les mômes que celles de la salsepareille de Portugal. Il
est à désirer que de nouvelles expériences viennent confirmer ces asser-
tions et affranchir la France des sommes qu'elle paye à l'étranger pour la
salsepareille, que l'on trouve souvent falsifiée dans le commerce.
[[Catégorie:Cazin 1868|Laiche]]