== Frêne ==
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FRÊNE. Fraxinus excelsior. L.
<center>FRÊNE. Fraxinus excelsior. BAUH. — Fraxinus vulgaris. PARK.Fraxinus apeMa. GÂTERL.</center>
Frêne commun, — frêne élevé, — grand frêne, — frêne nudiflore, — quinquina d<center>''Fraxinus excelsior''Euror*OLÉINÉES. Bauh. — FRAXINÉES''Fraxinus vulgaris''. FamPark. nat. — POLYGAMIE DIOECIE- ''Fraxinus apetala''. LGater.</center>
Cet arbre croît dans toute l'Europe et est connu de tout le monde. Ifémanations délétères de son feuillage sont très-nuisibles aux végétaux Pipar le voisinage<center>Frêne commun, en reçoivent l'influence. La cantharide ordinaire (Ipvesic.) habite le — frêne dans le Midjélevé,— grand frêne, et en est avide au point de laisser à peuà ses feuilles le temps de se développer. Les feuilles de — frêne sont W'tées avec avidité par les chevauxnudiflore, les boeufs, les chèvres et les monW;;Elles donnent au lait dès vaches cjui s— quinquina d'en nourrissent une -saveur desagre -iEurope.</center>
(1) Dictionnaire de médecine, 2° édition, t<center>OLÉINÉES. XIII, p— FRAXINÉES. 511Fam.downloadModeTextnat.vue— POLYGAMIE DIŒCIE.download 476 sur 1308L.</center>
FRÊNECet arbre croît dans toute l'Europe et est connu de tout le monde. \xklLes émanations délétères de son feuillage sont très-nuisibles aux végétaux qui, par le voisinage, en reçoivent l'influence.La cantharide ordinaire (''lytta vesic.'') habite le frêne dans le Midi, et en est avide au point de laisser à peine à ses feuilles le temps de se développer. Les feuilles de frêne sont broutées avec avidité par les chevaux, les bœufs, les chèvres et les moutons. Elles donnent au lait des vaches qui s'en nourrissent une saveur désagréa-
Me.'On connaît l'utilité.,du frêne dans les arts et clans l'économie rurale et
./'domestique.. v
^Description. — Tronc droit, élevé, revêtu d'une écorce unie et de couleur cen---"iëe ; branches opposées, rameaux verdâtres.— Feuilles opposées, ailées, composées de[447]
beuf 'à treize folioles imparipennées, ovales, lancéolées, dentelées, glabres, d'un vert un■ neiifoncé en dessus; pétiole renflé à son insertion. — Fleurs sans pétales, hermaphro-dites'ou femelles sur des pieds séparés, quelquefois sur le même pied; les hermaphro-; dites ayant deux étamines, un pistil conique, fendu au sommetble.— Fruits : samares mem-i braneùsèsjnblonguès, un peu comprimées, terminées par une languette membraneuse,>On connaît l'fee qui utilité du frêne dans les fait appeler langue darts et dans l'oiseau (lingua avis); ayant une loge renfermant une se-; iiience allongée, comprimée, roussâtreéconomie rurale et domestique.
^ s Parties usitées'''Description'''. — L'écorceTronc droit, lélevé, revêtu d'une écorce unie et de la racinecouleur cendrée ; branches opposées, rameaux verdâtres. — Feuilles opposées, ailées, composées de neuf à treize folioles imparipennées, ovales, lancéolées, dentelées, glabres, d'un vert un peu foncé en dessus ; pétiole renflé à son insertion. — Fleurs sans pétales, hermaphrodites ou femelles sur des pieds séparés, quelquefois sur le même pied ; les feuilles et hermaphrodites ayant deux étamines, un pistil conique, fendu au sommet. — Fruits : samares membraneuses, oblongues, un peu comprimées, terminées par une languette membraneuse, ce qui les fruitsfait appeler langue d'oiseau (''lingua avis'') ; ayant une loge renfermant une semence allongée, comprimée, roussâtre.
''::|éuHuré'Parties usitées'''.—Le frêne croît dans les terrains les plus secs comme dans les plus- — L'écorce, l'ai'écageux ; on le propage aisément par ses graines qui lèvent spontanément dans écorce de la racine, les? lieux frais feuilles et ombragés; cette espèce a donné plusieurs variétés parmi lesquelles nous\ citerons' les fraxinus jaspidea, Destfruits. ; aurea, "Willis; argèntea, Dest.; pendula, Ait.;"~ Mzontalis, Dest. ; verrucosa, Dest. ; monophylla, Dest. ; atrovirens, Dest., et cris-pdjBosc]
vv Récolte, -r- Les feuilles de frêne doivent être cueillies lorsqu'elles laissent suinter' uïië 'Culture'''. — Le frêne croît dans les terrains les plus secs comme dans les plus marécageux ; on le propage aisément par ses graines qui lèvent spontanément dans les lieux frais et ombragés ; cette espèce de gomme visqueusea donné plusieurs variétés parmi lesquelles nous citerons les ''fraxinus jaspidea'', ce quiDest. ; ''aurea''a lieu, selon les climatsWillis ; ''argentea'', au mois de mai ou deDest. ; ''pendula'', juinAit. ; On ■ les fâït sécher à l'ombre'horizontalis'', Dest. Ces feuilles valent mieux sèches que vertes; ''verrucosa'', Dest. ; ''monophylla'', Dest. ; ''atrovirens'', Dest. Lés^farces doivent être prises au printemps de préférence sur des branches de trois àHptreans, séchées promptement et conservées dans un lieu sec''crispa'', Bosc.]
|j Propriétés physiques et chimiques. — '''Récolte''' - Les feuilles et lde frêne doivent être cueillies lorsqu'écorce ontipéisaveûr amèreelles laissent suinter une espèce de gomme visqueuse, ce qui a lieu, acre et astringente. Leur décoction noircit par le sulfate selon les climats, au mois de mai ou de ferjuin. La,; quantité de tannin que contient On les fait sécher à l'écorce la rend propre ombre. Ces feuilles valent mieux sèches que vertes. Les écorces doivent être prises au tannage printemps de préférence sur des cuirs. On retirelie;cètle écorce une couleur vert pomme, d'après Dambourney, et branches de son bois, trois à l'état"Iraisquatre ans,une couleur vigogne. —Les semences ont une saveur acre séchées promptement et piquante. Elles recè-lent conservées dans un principe amer et un peu aromatique et du tannin. En Angleterre le peuple les{Cueille avant leur maturité pour les confire dans le vinaigre et les employer comme as-niù'sônnement culinairelieu sec.
!*vMandét, pharmacien à Tarare (1), dans l'étude qu'il a entreprise de nos fébrifuges in-?tpgénês^a concentré ses recherches sur l'écorce du frêne. Afin de rendre lPropriétés physiques et chimiques'expérimen-,|8pn .clinique plus facile, il a eu l'idée d'en isoler le principe actif, auquel il a donnéjle|oin de fraxinine, . — Les feuilles et que Mouchon, qui a aussi obtenu le même principe, a appelé"fpjntte.-Gn l'obtient en agitant le décocté de l'écorce avec du charbon ont une saveur amère, âcre et traitant en-^ilitepar l'alcool; 1,000 grastringente. d'écorce à son maximum Leur décoction noircit par le sulfate de développement (de 1 centimètre à!i|entimètre 1/2 d'épaisseur) doivent rendre 30 gr. de principe actiffer. La fraxinine de MandetÏ$W un-alcaloïde, mais un principe amer combiné à un acide tannique particulierans lequel sont concentrées toutes les propriétés fébrifuges quantité de tannin que contient l'écorce la rend propre au tannage des cuirs. On retire de frêne.|™t.(2)atrouvé dans cette écorce 16,100 de malate de chaux.ÈPne faut pas confondre la fraxinine de Mandet avec celle qui a été extraite par Kellerjoesjr.onw zt rotundifolius,.quiune couleur vert pomme, d'après Rochelder Dambourney, et Schwartzde son bois, ne serait que de la-«militeà l'état frais, une couleur vigogne.] -■:— Les semences ont une saveur âcre et piquante.-Elles recèlent un principe amer et un peu aromatique et du tannin.En Angleterre le peuple les cueille avant leur maturité pour les confire dans le vinaigre et les employer comme assaisonnement culinaire.-?
Mandet,pharmacien à Tarare<ref>''Revue médicale'', mai 1853.</ref>, dans l'étude qu'il a entreprise de nos fébrifuges indigènes, a concentré ses recherches sur l'écorce du frêne. Afin de rendre l'expérimentation clinique plus facile, il a eu l'idée d'en isoler le principe actif, auquel il a donné le nom de ''fraxinine'', et que Mouchon, qui a aussi obtenu le même principe, a appelé ''fraxinite''. On l'obtient en agitant le décocté de l'écorce avec du charbon et traitant ensuite par l'alcool ; PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES1,000 gr. d'écorce à son maximum de développement (de 1 centimètre à 1 centimètre 1/2 d'épaisseur) doivent rendre 30 gr. de principe actif. La fraxinine de Mandet n'est pas un alcaloïde, mais un principe amer combiné à un acide tannique particulier dans lequel sont concentrées toutes les propriétés fébrifuges de l'écorce de frêne. Garot<ref>''Revue pharmaceutique'', 1853, p. 54.</ref> a trouvé dans cette écorce 16,100 de malate de chaux.
iAiHTEWEDR. — Décoction [Il ne faut pas confondre la fraxinine de lMandet avec celle qui a été extraite par Keller des ''F. ornus'' et ''rotundifolius''écorce, 15 àqui,, 60_.gr.par kilogramme d'eau.jWteM(§corcevloa 24 gr.après Rochelder et Schwartz, comme fébri-fugene serait que de la mannite. Cette dose est répétée trois ou quatre]
.' "i3.!* 3par dans l'intermission, pendant
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. useurs jours.</center>
'{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-„ align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Décoction de l'écorce, 15 à 60 gr.afeeux par kilogramme d'eau.<br \>Poudre de l'écorce, 10 à 24 gr., comme fébrifuge. Cette dose est répétée trois ou quatrefois par jour dans l'intermission,pendant plusieurs jours.<br \>^Extrait aqueux de l'écorce,dlfl0°li(lu? comme fébrifuge, 4 à 8 gr.<br \>Extrait alccolique de l'écorce, comme fébrifébrifuge, 2 à 4 gr.<br \>Décoction de l'écorce de la racine, comme purgatif, 45 gr. pour 750 gr. d'eau (Martin-Solon).| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Décoction ou infusion des feuilles, comme laxatif, 8 à 15 gr. pour 250 gr. d'eau.<br \>Décoction ou infusion des semences, comme tonique et diurétique, 10 à 30 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Poudre des semences, comme tonique et diurétique, 4 à 15 gr. en substance dans le vin, en électuaire, etc.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Décoction des feuilles ou de la racine, en lavements, fomentations, lotions, cataplasmes, etc. — Feuilles sèches chauffées.|}
«fiM'^rce de la racine, comme pur-•,»V45lr. pour 750 gr. d'eau (Martiri-____________________
Décoction ou infusion des feuilles, comme laxa-tif, 8 à 15 gr. pour 250 gr. d'eau.<references/>
Décoction ou infusion des semences, commetonique et diurétique, 10 à 30 gr. par kilo-gramme d'eau.[448]
Poudre des semences{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | ''Fraxinine'', comme tonique et diu-fébrifuge, de 1 à 2 gr., en électuaire, pilules, etc.<br \><br \>rétique<center>MÉDICATION CONTRE LE RHUMATISME ET LA GOUTTE.</center><br \>1° Décoction des feuilles sèches, li 10 à 15 20 gr. pour 200 gr. d'eau, après l'avoir ou non sucrée et aromatisée (avec une pincée de feuilles de menthe), par tasses à thé, toutes les trois heures, ou seulement le matin à jeun, et le soir après la digestion des derniers repas, suivant l'intensité de l'affection ; 2° en substance lavements fractionnés, au nombre, de deux ou trois par jour, ayant pour base la même formule que la tisane ; 3° feuilles appliquées et maintenues, pendant un temps plus ou moins long (quelques heures), sur les points douloureux, d'autres fois sur tout le corps, le visage excepté, après les avoir préalablement fait chauffer un peu dans une étuve quelconque (Delarue).<br \>Feuilles sèche de frêne en poudre fine, 1 gr. ;| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | faites infuser pendant trois heures dans deux tasses d'eau bouillante (100 gr.) ; passez à travers un linge et édulcorez. — Dans le vincas de goutte aiguë,et au commencement surtout del'attaque avec ou sans fièvre, on doit faire infuser 2 gr. dans trois tusses d'eau que l'on prend : l'une le soir au moment de se coucher, l'autre le matin au lit ou en électuairese levant, etcet latroisième au milieu de la journée, entre 1es deux repas.On continue cette médication unehuitaine de jours après la disparition des symptômes, à la dose seulement de 1 gr. en poudre pour deux tasses d'infusion. - Dans la goutte chronique, on peut se contenter de deux tasses d'infusion par jour, une le soir et l'autre le matin ; mais le traitement doit être continué pendant plus longtemps. — En ayant recours à ce même mode de traitement tous les mois, pendant huit à dix jours environ, les attaques peuvent être éloignées plus ou moins indéfiniment. (Pouget.)|}
A L'EXTÉMEDR. — Décoction des feuilles ou de
la racine, en lavements, fomentations, lo-
tions, cataplasmes, etc. — Feuilles sèches
chauffées. ' • :h
Mf ^médicale, mai 1855. •
;:■} ' nme'Pharmaceulique, 1853, p. 54.
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FRÊNE.
Fraxinine, comme fébrifuge, de 1 à 2 gr., en
électuaire, pilules, etc.
MÉDICATION CONTRE LE RHUMATISME
ET LA GOUTTE.
1° Décoction des feuilles sèches, 10 à 20 gr.
pour 200 gr. d'eau, après l'avoir ou non su-
crée et aromatisée (avec une pincée de feuilles
de menthe), par tasses à thé, toutes lès trois
heures, ou seulement le matin à jeun, et le
soir après la digestion des derniers repas, sui-
vant l'intensité de l'affection; 2° en lavements
fractionnés, au nombre, de deux ou trois par
jour, ayant pour base la même formule que
la tisane; 3° feuilles appliquées et mainte-
nues, pendant-un temps-plus ou moins long
(quelques heures), sur les points douloureux,
d'autres fois sur tout le corps, le visage ex-
cepté, après les avoir préalablement fait chauf-
fer un peu dans une étuve quelconque (Dela-
rue). -
Feuilles sèche de frêne en poudre fine, 1 gr.;
faites infuser pendant trois heures dans fa,
tasses d'eau bouillante (100 gr.); passezàt»
vers un linge et édulcorpz. — Dans lecasji
goutte aiguë, et au commencement surtoutde
l'attaque avec ou sans fièvre, on doit faite.
infuser 2 gr; dans trois tusses d'eau que foi
prend : l'une le soir au moment de se coucher
l'autre le matin au lit ou en se levant, et la
troisième au milieu de la journée, entre 1er
deux repas. On continue cette médication me
huitaine de jours après la disparition des
symptômes, à. la dose seulement de i gr, a
poudre pour deux tasses d'infusion.-nais
la goutte chronique, on peut se contenter J!
deux tasses d'infusion par jour, une le soir et
l'autre le matin; mais le traitement doit Être
continué pendant plus longtemps.— En ayant
recours à ce même mode de traitement tous
les mois, pendant huit à dix jours environ, la
attaques peuvent être éloignées plus ou moins
indéfiniment. (Pouget.)
L'écorce de frêne est tonique et astringente. Elle a été préconisée dans