== Fraisier ==
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<center>FRAISIER. Fragaria vesca. L.Fragariavulgaris. G. BAUH., T. — Fragaria ferens fraga rubra. J. BAUH.v ROSACÉES. — DRYADÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE POLYGYNIE. L..''.' Tout le-monde connaît cette plante vivace et surtout les fruits agréablesqu'elle porte.</center>
Description. — Racines noirâtres, fibreuses, cylindriques, rameuses. — Tigesherbacées, stolonifères, velues.<center>''Fragaria vulgaris''— Feuilles radicales, trifoliolées. — Fleurs- blancnes,terminales (au printemps et en été)C. — [Calice à cinqBauh.divisions, étalé, accompagné duncâlicule aussi à cinq divisionsT. — Corolle rosacée à cinq pétales entiers. — Etaminestrl's-nombreuses insérées sur le calice'Fragaria ferens fraga rubra''.]— Fruit: akènes petits, durs, portés sur un re-ceptable charnu et succulent (fraise)J. Bauh.</center>
Parties .usitées<center>ROSACÉES. — Les racines, lesDRYADÉES. feuilles et les fruitsFam. nat. — ICOSANDRIE POLYGYNIE. L.</center>
[Culture. — Le fraisier est peu difficile stir' le choix du terrain et il exige peu te
chaleur pour arriver à maturité. Le nombre considérable de variétés de fraises a eie
divisé par Porteau en six classes que l'on distingue par leur port, leur couleur, lagr»
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douce, chaude, substantielle* riche en engrais bien consommé sans être trop forte; e
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Tout le monde connaît cette plante vivace et surtout les fruits agréables qu'elle porte.
FRAISIER'''Description'''. — Racines noirâtres, fibreuses, cylindriques, rameuses. — Tiges herbacées, stolonifères, velues. — Feuilles radicales, trifoliolées. — Fleurs blanches, terminales (au printemps et en été). — [ibCalice à cinq divisions, étalé, accompagné d'un calicule aussi à cinq divisions. — Corolle rosacée à cinq pétales entiers. — Etamines très-nombreuses insérées sur le calice.] — Fruit : akènes petits, durs, portés sur un réceptable charnu et succulent (fraise).3
uretère '''Parties usitées'''. — Les racines, les feuilles et les fruits. ['''Culture'''. — Le fraisier est peu difficile sur le choix du terrain et il exige peu dechaleur pour arriver à maturité. Le nombre considérable de variétés de fraises a été divisé par Porteau en six classes que l'on distingue par leur port, leur couleur, la grandeur et la structure des fleurs et aux qualités de leur fruit ; toutes aiment une terre douce, chaude, substantielle, riche en engrais bien consommé sans être trop forte ; elle [443] préfère l'eau que le jardinier lui donne à celle des pluies ou de l'humidité naturelle duM- sol ; on la multiplie par stolons ou drageons et rarement par semis, à moins qu'on ne
cherche à obtenir des variétés.]
/'''Récolte'''.— On arrache la racine en automne ou pendant l'hiver pour la conser-ver conserver et pendant toute l'année pour l'employer immédiatement. Transplanté dans lesjardins et cultivé, le fraisier produit de nombreuses.variétés de fruits; mais ces fruitsperdent cette saveur exquise et cette odeur délicieuse qu'ils ont dans l'état sauvage,les . Les grosses fraises, telles_ telles que les ananas, les chilis, etc., estimées pour leur volume,leur bel aspect, sont bien moins savoureuses et plus indigestes que la fraise des bois.
'''Propriétés physiques et chimiques; usages économiques.''' - On mange le fruit seul ou avec du sucre, du vin, de l'eau, du suc de citron, de la crème; on en fait une boisson tempérante et rafraîchissante en les écrasant dans l'eau. On peut en préparer une sorte de vin, en retirer du sucre, de l'alcool. Le principe aromatique de ce fruit passe avec l'eau distillée. « La fraise donne, dit Stan. Martin<ref>''Bulletin de thérapeutique'', t.XLVIII, p. 544.</ref>, un hydrolat, qui ne devient agréable que lorsqu'il a vieilli cinq à six mois ; il faut, pour l'obtenir, mettre dans l'eau de l'alambic quelques poignées de muriate de soude. L'hydrolat de fraises peut être employé comme parfum, pour aromatiser des pastilles, des sirops. Afin que les fraises ne soient pas trop longtemps soumises à la chaleur, on doit, d'après Stan. Martin, employer, pour la préparation du sirop de fraises, le mode suivant : on met dans un vase, qui ne doit être ni en bois ni en métal, des couches superposées de fraises et de sucre pulvérisé ; on dépose ce mélange à la cave ; le lendemain, on le jette sur un tamis en crin, au travers duquel le jus s'écoule. Ce jus est mis en bouteille et chauffé d'après le procédé Appert. Ainsi préparé, le sirop de fraises est d'une belle couleur, d'une odeur agréable et d'une saveur qui rappelle celle de la fraise. Il peut être conservé d'une année à l'autre sans s'altérer. »
-iOn mange le fruit seul ou avec du sucre, du vin, de l[D'eauaprés Buignet, du suc de citron, de lacrème;'on en fait une boisson tempérante proportion et rafraîchissante en la nature des sucres varient beaucoup dans les écrasant dans l'eau.On,peut en préparer une sorte de vin, en retirer du sucre, de l'alcool. Le principe aro-matique de ce fruit passe avec l'eau distillée. « La fraise donne, dit Stan. Martin (l),un hydrolat, qui ne devient agréable que lorsqu'il a vieilli cinq à six moisfraises ; il faut, pourTobtenir, mettre dans l'eau de l'alambic quelques poignées de muriate de soude. L'hy-drolat de fraises peut être employé comme parfum, pour aromatiser des pastilles, dessirops. Afin que ainsi les fraises ne soient pas trop longtemps soumises à la chaleur, on doit,Colline d'après-Stan. Martin, employerEhrhavelt renferment, pour la préparation du sirop 100 de fraisesmatière sucrée, le mode sui-vant: on met dans un vase, qui ne doit être ni en bois ni en métal, des couches super-posées 56 de fraises sucre de canne et 44 de sucre pulvérisé interverti ; on dépose ce mélange à les fraises renferment encore de la cave; le lendemainpectine,on.le jette sur un tamis en crin, au travers duquel le jus s'écoule. Ce jus est mis enbouteille et chauffé d'après le procédé Appert. Ainsi préparé, le sirop de fraises estdl'une belle couleuracide pectique, d'une odeur agréable et d'une saveur qui rappelle celle de la fraise.| peut être conservé d'une année à l'autre sans s'altéreracide malique, etc. »]
[Diaprés BuignetLa racine de fraisier est d'une odeur nulle, la proportion d'une saveur amère et la nature des sucres varient beaucoup dans lesfraises; ainsi les fraises Colline astringente. Sa décoction est d'Ehrhavelt renferment, pour 100 de matière sucrée, 56 desùcrè dé canne une couleur rouge. Elle contient du tannin et M de sucre interverti; les fraises renferment encore de la pectine,de l'acide pectique, de Pacide malique, etcgallique.]
La racine de fraisier est d'une odeur nulle, d'une saveur amère et astringente. Sadécoction est dSubstance incompatible''une couleur rouge. Elle contient du tannin et — Le sulfate de l'acide galliquefer.
'■ Substance incompatible. — Le sulfate Pallas dit que la racine du fraisier porte une sorte de fercochenille.
• Pàllas dit que la racine ''Feuilles de fraisier'', comme succédané du thé. « M. Klekzinsky, à Vienne, rapporte que les feuilles de fraisier porte des forêts, recueillies immédiatement après la maturation des fruits, donnent une sorte boisson diététique agréable. On les fait sécher au soleil, ou on les torréfie légèrement sur des plaques chaudes. Dans le premier cas, on obtient une infusion un peu verdâtre, dans le second, un peu brunâtre, d'odeur agréable, de cochenillesaveur astringente, qui rappelle celle du thé de Chine. La légère torréfaction rend la chlorophylle renfermée dans ces feuilles insoluble dans l'eau, et dissipe en même temps le peu d'odeur herbacée inhérente à la plupart des infusés de feuilles fraîches.<ref>''Wiener medizinische Wochenschrift'' et ''Revue de thérapeutique médico-chirurgicale'', 1855, p. 433.</ref>
Failles La racine et les feuilles de fraisier, comme succédané du thé. « Msont diurétiques et un peu astringentes. KMzinsky, Elles sont fréquemment employées en décoction (30 à Vienne, rapportepe 60 gr. par kilogr. d'eau) dans les feuilles de fraisier affections des forêtsvoies urinaires, recueillies immédiatement après dans quelques hémorrhagies passives, surtout dans l'hématurie lorsque l'irritation est calmée, dans la maturation période d'atonie desfruitsjvdonnent une boisson diététique agréable. On les fait sécher au soleildiarrhées, ou on lestorréfie légèrement sur des plaques chaudesetc. Dans le premier cas, on obtient L'usage de la décoction de racine de fraisier donne aux urines une infu-sion un.peu verdâtreteinte rosée, et les excréments rougissent. On trouve dans le second, un peu brunâtre, recueil scientifique d'odeur agréableAmérique, de saveurastringentele ''Southern medical and surgical Journal'', qui rappelle celle du thé l'exposé de Chine. La légère torréfaction rend la chloro-phylle renfermée dans ces diverses expériences tentées par Blackburn avec les feuilles insoluble du fraisier sauvage dans l'eaula dysenterie. Ce médecin a fait usage des feuilles de fraisier sous toutes les formes, et dissipe en même temps dans lepeu d'odeur herbacée inhérente traitement de cette maladie ; mais voici la formule à laquelle il s'est arrêté comme étant la plupart des infusés de meilleure : Pr. feuilles fraîchesvertes 375 gr. (2), bonne eau-de-vie 1 litre 15 centilitres ; faites bouillir jusqu'à ce que le liquide soit réduit à 55 centilitres.
La racine et les feuilles de fraisier sont diurétiques et un peu astringentes.Iles sont fréquemment employées en décoction (30 à 60 gr. par kilogr.d'eau) dans les affections des voies urinaïres, dans quelques hémorrhagiespassives, surtout dans l'hématurie lorsque l'irritation est calmée, dans lapériode d'atonie des diarrhées, etc. L'usage de la décoction de racine deradier donne aux urines une teinte rosée, et les excréments rougissent./ On trouve dans un recueil scientifique d'Amérique, le Southern., médical«wsûrgkal Journal, l'exposé de diverses expériences tentées par Blackburnavec les:.feuilles du fraisier sauvage dans la dysenterie. Ce médecin a fait«geides feuilles de fraisier sous toutes les formes,-dans le traitement de«^maladie; mais voici la formule à laquelle il s'est arrêté comme étant^meilleure : Pr; feuilles vertes 375 gr.," bonne eau-de-vie 1 litre 15 ôenti-____________________
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Filtrez. On administre cette boisson par cuillerées à bouche toutes les trois heures jusqu'à ce que les symptômes alarmants aient disparu. Blackburn cite plusieurs observations desquelles il résulte que, dans des cas de dysenterie où les moyens ordinaires avaient échoué, il a suffi de dix cuillerées de la décoction de feuilles de fraisier pour produire une amélioration qui, bientôt, a fait place à une guérison complète.
hkk • FRAISIERMalgaigne a publié dans le ''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'',t. XIX, une observation très-intéressante de diarrhée chronique, avec anémie profonde, guérie par le même moyen.
FiltrezLes fraises sont rafraîchissantes et tempérantes. On administre cette boisson par cuillerées à bouche toutes les troisheures jusquElles conviennent aux tempéraments bilieux et sanguins. J'ai vu une gastro-entérite chronique survenue à ce que les symptômes alarmants aient disparu. Blackburncite plusieurs observations desquelles il résulte que, dans la suite de l'abus des cas spiritueux, chez un cultivateur âgé de dysentetrente-rie où les moyens ordinaires avaient échouéquatre ans, il a suffi d'une constitution sèche, d'un tempérament nerveux, se dissiper entièrement par l'usage des fraises mangées en grande quantité et presque comme seul aliment pendant un mois. Cette cure eut lieu en 1826. Depuis cette époque, aucun symptôme de dix cuillerées gastrite n'a reparu. On sait que Linné parvint à se garantir des attaques douloureuses de lagoutte par ce moyen, et que plusieurs goutteux ou calculeux en ont fait avec succès leurdécoction de feuilles principale nourriture. Le ''Journal de fraisier pour produire une amélioration quichimie médicale'' (année 1840) rapporte que Sauquet, pharmacien à Sigeau, bientôta fait place adressé à la Société des sciences physiques une guérison complèteobservation relative à un de ses amis qui s'était délivré de la goutte en mangeant annuellement, soir et matin, des fraises. On a aussi conseillé l'usage de ce fruit contre la jaunisse, la phthisie, la bronchite avec toux sèche et chaleur des voies aériennes.
Malgaigne a publié dans le Journal dé médecine Van Swieten rapporte que des maniaques ayant mangé jusqu'à 20 livres de fraises par jour, pendant plusieurs semaines, ont été complètement rendus à la raison... (?) Gilibert et Hoffmann citent des guérisons de chirurgie pratiquaphthisie qui n'étaient sans doute que des catarrhes pulmonaires, des inflammations chroniques de la poitrine, accompagnées, comme cela a souvent lieu, de fièvretlente et de marasme. XIXGesner rapporte que le suc exprimé des fraises, une observation très-intéressante macéré dans l'esprit de diarrhée" chroniquevin, avec ané-mie profondeadministré à la dose d'une cuillerée à bouche chaque matin, guérie a puissamment soulagé des personnes atteintes de la pierre. Boerhaave dit que la propriété diurétique réside plus particulièrement dans les fruits, improprement appelés graines ; il les prescrit infusées dans du vin blanc. Liébig a prouvé par le même moyenl'analyse que, pendant l'usage des fraises, l'urine cessait de contenir cet excès d'acide urique qu'elle présente quelquefois chez les individus sujets ou prédisposés à la néphrite calculeuse. Ce fait confirme les observations des auteurs que nous venons de citer.
Les fraises sont rafraîchissantes et tempérantes. Elles conviennent auxtempéraments bilieux et sanguins. JGelneck<ref>'ai vu une gastro-entérite chroniquesurvenue à la suite de l'abus des spiritueux, chez un cultivateur âgé Journal detrente-quatre ans, dHufeland'une constitution sèche, d'un tempérament nerveux, sedissiper entièrement par l'usage des fraises mangées en grande quantité etpresque comme seul aliment pendant un mois1824. Cette cure eut lieu en 1826.Depuis cette époque, aucun symptôme de gastrite n'a reparu. On sait </ref> assure queLinné parvint à se garantir des attaques douloureuses de la goutte par cemoyen, et que plusieurs goutteux ou calculeux les fraises sont anthelminthiques ; il en ont fait avec succès leurprincipale nourriture. Le Journal de chimie médicale (année 1840) rapporteque Sauquet, pharmacien à Sigeau, a adressé à la Société des sciences phy-siques une observation relative à un de ses amis manger aux malades qui s'était délivré de lagoutte en mangeant annuellementont le taenia, soir et matin, des fraises. On a aussi con-seillé l'usage de ce fruit contre la jaunisse, la phthisie, la bronchite avectoux sèche et chaleur des voies aériennesauxquels il doit faire subir un traitement.
Van Swieten rapporte que des maniaques ayant mangé jusqu'à 20 livres deLes fraises par jourdéterminent, pendant plusieurs semaineschez certaines personnes, ont été complètement rendusà la raison... (?) Gilibert et Hoffmann citent des guérisons de phthisie quin'étaient sans doute que des catarrhes pulmonairesune éruption, des inflammations chro-niques une sorte de la poitrineroséole occupant une étendue plus ou moins grande, accompagnées, comme cela a souvent lieu, de fièvrelente et de marasmesurtout marquée au cou et à la face. Gesner rapporte que le suc exprimé des fraises, maJ'ai observé ce fait sur moi-céré dans même jusqu'à l'esprit âge de vintrente ans environ, administré à la dose dJ'une cuillerée ai pu ensuite m'habituer peu à peu à bouchechaque matin, a puissamment soulagé des personnes atteintes de la pierre,Boerhaave dit que la propriété diurétique réside plus particulièrement dansles fruits, improprement appelés graines; il les prescrit infusées dans du vinbhulc. Liébig a prouvé par l'analyse que, pendant l'usage des fraises, l'urinecessait de contenir cet excès d'acide urique qu'elle présente quelquefoischez les individus sujets ou prédisposés à la néphrite calculeuse. Ce faitconfirme les.observations des auteurs que nous venons de citerce fruit sans en être incommodé.
Gelneck La décoction de la racine et des feuilles de fraisier est employée à l'extérieur en gargarisme dans l'angine, et en lavement dans les diarrhées et vers la fin de la dysenterie. Les feuilles pilées ont été préconisées par Nénel (1''in'' Mérat et Delens) assure que comme topique pour guérir les fraises sont anthelminthiques ; il en fait mangeraux malades qui ont le taeniaulcères. On prescrit parfois l'eau distillée de fraise ou celle de la plante comme cosmétique. Pour enlever les taches de hâle, et auxquels il doit faire subir on se sert avec avantage, dit-on, d'un traitementtopique de fraises légèrement écrasées, appliqué la nuit sur le visage.
Les fraises déterminent, chez certaines personnes, une éruption, une sortede roséole occupant une étendue plus ou moins grande, et surtout marquéeau cou et à la face. J'ai observé ce fait sur moi-même jusqu'à l'âge de trenteans environ, J'ai pu ensuite m'habituer peu à peu à l'usage de ce fruit sansen être incommodé.____________________
La décoction de la racine et des feuilles de fraisier est employée à l'exté-rieur en gargarisme dans l'angine, et en lavement dans les diarrhées et versla fin de la dysenterie. Les feuilles pilées ont été préconisées par Nénel. (in Mérat et Delens) comme topique pour guérir les ulcères. On prescrit par^,s fois l'eau distillée de fraise ou celle de la plante comme cosmétique. PourK enlever les taches de hâle, on se sert avec avantage, dit-on, d'un topique defraises légèrement écrasées, appliqué la nuit sur le visage.<references/>
(1) Journal de Hufeland, 1824.
[[Catégorie:Cazin 1868]]