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== Filipendule ==Nom accepté : ''[[Filipendula vulgaris]]''
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<center>FILIPENDULE. Spiroea Spiræa filipendula. L. -■ '■</center>
, : <center>''Filipendula vulgaris, an molon Plini'' ? C. BAUHBauh., TOURNTourn.''Saxifraga rubra''. GERGer., OFF."■ROSACÉES.— SPIRÊES. Fam. nat. — ICOSANDRIE PENTAGYNIE. LOff.</center>
La,filipendule (PI<center>ROSACÉES. XVIII) est très-commune en France— SPIRÉES. On la trouve danslès clairières des bois, les coteaux secs et sablonneuxFam. Elle est cultivée dansles jardinsnat.— ICOSANDRIE PENTAGYNIE. L.</center>
; ÎDescription.— Racines composées de fibres fines offrant de distance, en dis-
tance des tubercules en forme de renflements charnus. — Tige droite, simple, rameuse
supérieurement.— Feuilles pétiolées, à folioles alternes quelquefois opposées, glabres,
d'un ïert foncé, incisées et inégalement dentées, entre lesquelles se trouvent des sti-
pules de diverses dimensions. — Fleurs blanches ou peu rosées, odorantes, disposées
■ enpanicule terminal La filipendule (juinPl. XVIII) est très-juillet)commune en France. — Calice à cinq divisions. — Corolle formée de cinqpétales ovalesOn la trouve dans les clairières des bois, écartésles coteaux secs et sablonneux. — Etamines filiformes et très-nombreusesElle est cultivée dans les jardins. — [Pistil composé
■ '''Description'''. — Racines composées de fibres fines offrant de distance en distance des tubercules en forme de renflements charnus. — Tige droite, simple, rameuse supérieurement. — Feuilles pétiolées, à folioles alternes quelquefois opposées, glabres, d'un vert foncé, incisées et inégalement dentées, entre lesquelles se trouvent des stipules de diverses dimensions. — Fleurs blanches ou peu rosées, odorantes, disposées en panicule terminal (juin-juillet). — Calice à cinq divisions. — Corolle formée de cinq pétales ovales, écartés. — Etamines filiformes et très-nombreuses. — [Pistil composé d'une douzaine de carpelles, à une seule loge, surmontées de styles terminaux marces-: centsmarcescents. — Fruit composé d'une douzaine de pelits follicules secs, pubescents, ren-: fermant renfermant chacun un petit nombre de graines.]
'''Parties usitées'''. — La racine.
['''Culture'''. — La filipendule est assez abondante dans la nature pour suffire à la- consommation ; elle vient dans tous les sols, et se propage facilement par graines, paréclats de pieds ou par tubercules.] ^
'''Récolte'''. — Les racines de filipendule se récoltent à la fin de l'automne. — On ne
trouve ordinairement chez les herboristes que les cylindres allongés et pointus qui
donnent naissance aux fibres auxquelles pendent les tubercules ; ceux-ci se rompent eni l'arrachant de la terre. ''Propriétés chimiques et usages économiques''. Les petits tubercules de filipendule sont riches en amidon et en tannin ; on s'en est servi pour tanner les cuirs.] Cette plante est donc douée d'une certaine astringence. Les racines, cueillies à la fin d'automne, exhalent une odeur analogue à celle des fleurs d'oranger. Râpées fraîches, elles communiquent à l'eau une couleur rosée, et déposent une fécule amylacée dont Bergius a obtenu une colle excellente. Ces racines ont fourni dans les temps de disette une ressource alimentaire. Gilibert en a retiré une farine de bonne qualité, après les avoir fait cuire et pulvériser.
J Propriétés clumiques et usages économiques. —/-Les petitslercules de filipendule sont riches en amidon et en tannin ; on médecins savent aujourd'hui à quoi s'en est servi pourt tanner les cuirs.] Celte plante est donc douée dtenir sur la vertu lithontriptique qu'une certaine astringenceon leur attribuait autrefois. Les racinesMais elles sont diurétiques,cueillies à la fin d'automneainsi que les feuilles, exhalent une odeur analogue à celle et se rapprochent, sous ce rapport, de la reine des fleurs d'oranger.; Râpées fraîchesprés ou ulmaire, elles communiquent à et peuvent être employées comme cette dernière dans l'eau une couleur rosée, et déposent une fécule;; amylacée dont Bergius a obtenu une colle excellentehydropisie. Ces racines ont fourni dans Leur astringence légère les; temps de disette une ressource alimentaire. Gilibert fait utiliser en a retiré une farine de bonne qua-décoction (30 à 60 gr. par kilogr.lité; après d'eau) dans les avoir fait cuire diarrhées et pulvériserla dysenterie, après la période d'irritation, et avant d'en venir à des astringents plus énergiques. (Thomas Burnet les plaçait « ''inter specifica'' » contre la ménorrhagie. *)
tes médecins savent aujourd'hui à quoi s'en tenir sur la vertu lithontripti-
:quequ'on leur attribuait autrefois; Mais elles sont diurétiques, ainsi que les
ïfeuilles, et se rapprochent, sous ce rapport, de la reine des prés ou ulmaire,
;;etpeuvent être employées comme celte dernière dans l'hydropisie. Leur
;*ingériée légère les fait utiliser en décoction (30 à 60 gr. par kilogr.
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[[Catégorie:Cazin 1868]]