Cet arbuste, remarquable par la faculté contractile de ses étamines<ref>Les fleurs de berbéris présentent un phénomène curieux. Les étamines sont douées d'une irritabilité telle qu'au plus léger attouchement elles se contractent et se portent aussitôt vers le pistil, où elles demeurent fixées pendant un certain temps, comme pour le garantir de toute atteinte extérieure. <br \>Autre singularité : On regardait comme un préjugé l'opinion généralement répandue queles émanations de la fleur de l'épine-vinette font naître la rouille et même la carie sur les céréales. Mais Yvart, dans un mémoire lu à l'Académie des sciences en 1815, a prouvé, par unesuite de recherches et de nombreuses expériences, que cette opinion était fondée. Les expériences d'Yvart ont été vérifiées par Bosc, Sageret et Vilmorin, qui ont reconnu que les froments, les seigles et les avoines voisins d'un pied d'épine-vinette étaient infectés de rouille.</ref>, croît partout, le long des bois, dans les haies, au voisinage des fermes. Les feuilles sont broutées par les vaches, les chèvres, les moutons.
'''Description'''. — Racine ligneuse, jaune, rampante, rameuse. — Tiges un peu pliantes, jaunâtres, hautes d'environ 2 mètres et même plus, produisant des rameaux diffus, recouverts d'une écorce glabre, de couleur cendrée et armés à leur base de une à trois épines très-aiguës. — Feuilles pétiolées, ovales, obtuses au sommet, réunies par paquets alternes, dentées en scie à leur contour. — Fleurs d'un jaune pâle, disposées à 1'aisselle des feuilles en grappes pendantes, simples et allongées, accompagnées d'une petite bractée (mai-juin).— Calice d'un vert jaunâtre à six sépales caducs, présentant le plus souvent un petit calicule formé de trois petites bractées. — Corolle composée desix pétales jaunes arrondis. — Six étamines opposées aux pétales, munies d'anthères bivalves s'ouvrant de la base au sommet. — Ovaire simple, cylindrique, uniloculaire. —