Il ressort des expériences de Homolle et Quevenne : 1° que l'extrait aqueux de digitale, le suc de cette plante fraîche, n'offrent aucun avantage pour l'extraction de la digitaline ; que ces produits, au contraire, sont inférieurs sous ce rapport aux feuilles de la plante sèche ; 2° que les racines n'ont donné qu'une faible proportion de digitaline ; 3° que les semences n'ont pas fourni une proportion de digitaline telle, que, pour cette raison, on doive leur accorder la préférence dans les usages thérapeutiques. Il ne saurait y avoir avantage à les utiliser pour l'extraction de la digitaline, à cause de leur faible proportion, de leur volume exigu et de la difficulté de les récolter.
<center>PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>