* prèz'lo, f., Marvéjols (Loz.), c. p. M. Ed. Edmont.
____________________ (1) La prêle ressemble à un jeune pin. Un jour qu'on déjeunait dans les bois, en joyeuse compagnie, près d'un pré rempli de prêles, un jeune garde général des forêts dit à son inspecteur qui se trouvait là, croyant lui faire sa cour : ''Regardez donc, monsieur l'Inspecteur, te le joli semis de pins !''
* fauqueux, m., Ramecourt (P.-de-C), c. p. M. Ed. Edmont.
* chôfline, f., Gérardmer (Vosges), Haill.
* cilrè, m., T -ctet-G., Lagr.
* thorétë (av. th angl.), La Motte-Servolex (Sav.), r. p.
* starëla, f, stâréié'n, m., env. d'Albertville (Sav.), Const.
* zéblin, m., Attigny (Ardennes), r. p.
* cu-ur hanète, tire-hanète, gênetrole, Maine-et-L., Verrier.
* Voir d'autres noms gallo-romans de la prêle dans Gilliéron et Edmont, Atl. ling. de la Fr., fasc. 35, carte 1883.
* lost-mare'h, lost niarh (= queue de cheval), bret. P. Grég.; la seconde forme est vanuetaise. [E. E.]
* brenn, breton de Sainte-Tréphine (C-du-N.), r. p.
* schachtelheu, schajteleheu, Suisse all. — kandelwisch, Styrie. — doûwoke, waldeck.
* perlsteert (Grooten Herbarius, de 1514), peertsteert (Don.) = Queue de cheval. — Ancien nom flam.
* paardestaart, katlesteert (queue de chat), doodkeerse, dial. flam. Et et holl. (A. de C).
* toad-pipe, paddock-pipe, frog-fir-tree, angl. dialect.
* asparagus, aspergo, l. du m. â.
* « Couéto dé rat Dé vin aou ferrât = quand il y a beaucoup de prêles dans un terrain vignoble, il y aura abondance de raisin. » Midi, Mistr.* « On nettoie la vaisselle avec la prêle en beaucoup d'endroits. » Les ébénistes et autres ouvriers qui travaillent en bois se servent de la queue de cheval pour polir leurs ouvrages après qu'ils se sont servis de peau de chien de mer. » Pornet, 1694. — « On se sert de la prêle, dont la surface est rude et cannelée, pour polir le bois. » Teyssedre, Manuel du Menuisier, 1838. — « En peinture, la prêle sèche sert à adoucir les blancs à la colle ; prêter, c'est frotter avec la prêle les blancs de dorure pour les rendre bien lisses avant de les coucher de jaune » Morisot, 1814. De là le nom vulgaire de « prêle des charpentiers »,* « Pënày, tré-lo houày, Deman te l'arày — arrache la prêle aujourd'hui, tu l'auras demain. » Suisse romande, Bridel.* « Couitos de rats De bi os forrats = quand il y a beaucoup de prêles, il y a beaucoup de vin aux (seaux) ferrés. » Aveyr., Duval.
Symbolique. — « Un bouquet mis extérieurement, pendant la nuit, à la fenêtre d'une fille, indique symboliquement que celui qui l'a mis lui fera un beau cadeau le jour de sa fête. » Ruffey, près Dijon.
== ''Equisetum limosum'' ==
<center>'''''Equisetum limosum'' (Linné).'''</center>
* bec de jô = (bec de coq), m., Char.-Inf., c. p. M. E. Lemarie.