== ''Pimpinella magna'' ==
<center>'''''Pimpinella magna''. (Linné.) — LE GRAND BOUCAGE.'''</center>
*pimpinella saœifraga major, saxifraga maptr, tntgoiyt,linum mnjus, at;t. nomencl., Bauhin, 1671.
== ''Pimpinella saxifraga'' ==
<center>'''''Pimpinella saxifraga''. (Linné.) — LE BOUCAGE.'''</center>
*saxifraga, saxifragia, tragoselinum, lat. du luay. a., Uiëk.
*pimpinella saxifraga minor, saxifraga hirdnti minttr, Èragium Dtoitcoriék,
*tragoselinum petraeum, anc. nomencL. Raubin, lti7 1 .
[170]
== ''Pimpinella cretica'' ==
<center>'''''Pimpinella cretica''. (Poireau.)'''</center>
*ammi (,retiens, ani". nomencl., PïhVNCHON.
== ''Pimpinella anisus'' ==
<center>'''''Pimpinella anisus''. (Linné.) — L'ANIS.'''</center>
*anisum, lat. de S,LiN,i.
*anesm, anisus, hi<af\ hycar, hitctir, 1. du m. â., Goetz.
*fœnieuiUTn romanum, ;inc. rjoniencï-, CoRDUS, 1561.
*hatiîftifuijiu 1- dEi m. â., ducnm, d*, \2\)0, Du Cange. (G'est un mot espa,ol*lutin iad (|ui vient de j'aialm luibba al halwa — graine douce.)
*antfse, franç. (\n mny. k,v, Mowat.
*ftéNf>, m., fliic, fr. Crapélet, fie,, kist., 1831, p. 132.
*anis, m., Tr. Mi xv« s., J.Caihus, L'op. sal. — anc. provenç., Raynouard. —
*tronçiits modernÊ.
[171]
*annis d'Alixandre, m., fr. du xv, s., J. Camus, Un manuscr. ;o>st-à-ilire : anis d'Alexandrie en Egypte).
*anix verd, m., franç.., Babynet, Man. de Quérir les descendes , 1630, p, 5Î.
*anis vert, m., français, Furetière, 1708. (On appelle ainsi la grain d'anis*avant qu'il soit préparé pour en faire des dragées.)
2. — Le grain d’anis recouvert de sucre par les confiseurs, est appelé :
*anis sUçré, m., fr. du xvi« s., G. Lecocq, Une ville ftam., 1876, p. &,
*anis sucra, m., Provence, Achard, 1785.
*anis à la reine, XTn«s., Le pédant Joué, par Cyrano de Bergerac, Œuvres*de Cyr. de Berg., édit. Jacob, 1858, p. 242.
*anis de Verdun, français, Oddin, 1681.
*anis couvert, petit verdun, franç., Furetière, 1708,
*anis-reine, franç., Savary, 1741.
[172]
*pézoul d'armito, m., Aude, c. p. M. P. Calmet.
3. — La liqueur faite avec l’anis est nommée :
*anisètO,f., Provence, Avril.
*anissado, fr., Provence, Achard, 1785.
4. — « On offre à une nouvelle accouchée des anis couverts de sucre blanc et rose, parce qu'ils ont une heureuse influence sur le lait. « Belgique wall., Bull, de folki. walL, 1893, p. U8. — « Au repas de baptême on mange traditionnellement du pain blanc beurré et recouvert d’anis... Quand les enfants demandent ce que c'est que ces anis on leur répond que c'est ce que le nouveau-né a ch... pendant ses trois premiers jours. » Belg. wall., Bull, de folkl. toalL, 1893, p. 154.
5. — « Le seul jour où l'on mette de l’anis dans le pain est la veille de Noël. » Lorient, r. p.
6. — « Quand un vieux aime à manger de l’anis on dit qu'il aime à courir les toutes jeunes filles. » Naintré (Vienne), r. p.
7. — « Tu boiras de l'anis = tu n'auras rien à boire ; de l’anis ! formule de refus. » argot, Raspail (dans le Réformateur du S4 sept. 1835).
« Tu auras de l’anis dans une écope = tu n'auras rien. » argot, Delvad, 1883.
8. — t( Les serpents, au printemps, se frottent les yeux avec l’aniçoun (l’anis), parce que pendant l'hiver leur vue s'est affaiblie. » Tradit. arabe, Perron, Médecine du prophète, p. 49.
[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)]]