*mati^dole, f., Bourg-Saint-Maurice (Savoie), r. p.
*amandray f., Vaudioux (Jura), Thévenin.
*amandre, f., amendrey f., anc. franc., Crapelet, Hem. hisl. ; BounQUELOT,*Foires de Champ.; Pichon et Vie, Viand. ; Varin, Arch- de Iteirns ; Rnmania, 1886, p. 183; L'arbolayre^ s. d., vers ll'JO; Cunfeclmm
*aromat.^ 1568. — français populaire dans de nombreux endroits*
*amandray f., lyonnais, Plitspelu.
*amétloit. m, avHt^. ileux 1^ non mouillées), Aude, c. p. M. P. Calmet. — Cumbei'tmgt-T (Taro-eL-Gar .), c. p. M. A. Perbosc.
*nméndùun, m., provenç,, Pellas, 1723. — Salon (B.-du-Rh.), BouilAhaisso, journal, lïUJ-, IK n° 15.
Selon Sauvages (17H5). on appelle aménlou, m., en languedocien, la pnrtîe comeslible de TamaDde qu'elle soit mûre ou non mûre.
5. — u On «ippellË glaire le dedans liquide d'une amande qui n'est pas encore mûre. >^ FunET.. 17Ô8.
5. — « On appelle ''glaire'' le dedans liquide d'une amande qui n'est pas encore mûre. » Furet., 1708. 6. — c Oti « On appelle amamié u^ie ''amande'' une boisson faite avec du lait et des amandes hmws L^i pass^cftbroyées et passées. n Fèraltd» Féraud. — C'est probablement une préparation du métni^ ^^mv qii otj appfilaitmême genre qu'on appelait, en ancien français, ''amandiolle '' selon ilobKKBUit. sGodefroy, v" fjerfiflines. v° ''gerofline''.
7. — 0» rippeUâ unumde On appelle ''amande'' en welNûa wallon les amygdales. ''Spater V l'amande '' signifie éiranf}\£:i\ i^ étrangler. » c . p, . M. J, . Feller.
8. — V^ri ammtde ''Vert amande'' = une nuance du vert. » parisien actuel.
9. — a Sau caumé « San coumé uno aniélo, o amélo. » Provence, Mistral. — « San coumé uno amûJlu ticssûuiioaméllo bessouno. » Narbonne, ''Rev. d. l. rom.'', 1883, p. 92.
10. — u « On appelle amenda htàijo ''améndo bràyo'' une amande double qui vient sur le même pédicule dont Itts les coquilles sont réunies par le haut et séparées par le lias bas à la rnaui^re manière d'une ''bràyo '' ou culotte courte.» Provence, Avril.
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On appelle ''amande bessonne '' une double amande contenue dans une seule écale. » Cotgrave, 1650. — C'est ce qu'on appelle aujourd'hui une ''philippine''. On en a fait une amulette. DeuK uuuvivys Deux convives se parlagent partagent une double amande que contenait la même coque, el k' et le lendemain^ , celui des deux qui le premier dit à Tau lie u ]l'hïlip|icautre « Philippe, brmjuurbonjour ! >i on » ou « Philippine, bonjour ! » reçoit du perJiiut perdant un petit cacieau* cadeau. — « Quand deux convives trouvent chacun une amanile amande double, LU iloivetU ils doivent la porter sur eux. A réquisition, le premier qDJ qui ne Ta plos doil l'a plus doit un cadeau à l'autre. » Pas-de-Cal., c. p. >1M. A. GDiLL/^rMEGuillaume.
11. — « ''Es pas la flou de Vaménliél'aménlié'' =^ce n'tîst est pas la fleur de T l'amandier; on dit en français ''ce n'est pas la fleur dedes pois'i poi^i^ ', ce n*'est pas ce qu'il y n a de mieux. » Gard, ''Rev. d. l. rom.'', 188i1884, p. 6 t64.
12. — « ''Li miolo gascouno an lou quiéou d'amélo '' = les mules de Gascope Gascogne ont la croupe en forme d'amande, c. àdà d. aijjijeaigüe. n » provençal, Mistral, .
13. — « ''trinco-mellos '' = un tranche-amandes, un fanfaron; ''amèllad '' = même sens. » anc. toulous., Doujat, 1637.
14. — a L'an dé la grossos aménlos que las 1res fjiïîtou uri aiîstié = rannée des grosses amandes que les trois faisaient nn setter; réponse à un indiscret qui demande quand ?) Gard, c p. M. P. FESQtJET.